01 septembre 2024

L'Unicef lance un appel d'offres pour obtenir des vaccins contre le mpox

L'Unicef a annoncé samedi avoir lancé "un appel d'offres d'urgence" afin d'obtenir des vaccins contre le mpox pour pouvoir aider les pays les plus durement touchés.
"En fonction de la demande, de la capacité de production des fabricants et des financements, des accords portant sur un maximum de 12 millions de doses en 2025 peuvent être mis en place", a déclaré l'Unicef dans un communiqué, diffusé avec l'Organisation mondiale de la santé, l'Alliance du Vaccin Gavi et l'Africa CDC (Centre africain de contrôle et de prévention des maladies).
 
Cet "appel d'offres d'urgence est conçu pour garantir un accès immédiat aux vaccins disponibles contre le mpox ainsi que pour accroître la production", précise le communiqué.
 
Dans le cadre de cet appel d'offres, l'Unicef souhaite mettre en place des accords d'approvisionnement lui permettant d'acquérir et de distribuer les vaccins "sans délai, une fois que les pays et les partenaires auront assuré le financement, confirmé les besoins et leur niveau de préparation, et que les exigences réglementaires pour l'acceptation des vaccins seront en place".
 
La recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la République démocratique du Congo (RDC) et d'autres pays du continent (notamment le Burundi, le Kenya, le Rwanda et l'Ouganda), et l'apparition d'un nouveau variant (1b) ont poussé l'OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré d'alerte sanitaire mondiale.
 
Plus de 18.000 cas suspects de mpox, dont 629 décès, ont été signalés cette année en RDC, "qui est l'épicentre de la crise", selon le communiqué, qui précise que "quatre décès sur cinq concernent des enfants". Il existe deux grandes familles, dites "clades", du virus.
 
Le clade 1 est surtout présent en Afrique centrale, dans le bassin du Congo. Le clade 2 circule lui plutôt en Afrique de l'Ouest. Deux sous-groupes de mpox circulent en RDC: le clade 1a, dans l'ouest du pays et le clade 1b, dans l'est.
 
L'OMS recommande l'utilisation des vaccins MVA-BN, produit par le laboratoire pharmaceutique danois Bavarian Nordic, ou LC16, produit par l'entreprise japonaise KM Biologics, ou du vaccin ACAM2000, produit aux Etats-Unis, lorsque les deux premiers ne sont pas disponibles.
 
Le MVA-BN et le LC16 n'ayant pas encore obtenu la "préqualification" complète de l'OMS, un processus long et complexe, l'organisation a lancé un examen d'urgence. "L'OMS examine actuellement les informations soumises par les fabricants le 23 août et devrait achever son examen en vue de l'inscription sur la liste des utilisations d'urgence d'ici la mi-septembre", indique le communiqué.
 
Source 
 
Le moneypox est diffusé dans certains pays d'Afrique par les travailleurs du sexe... Vacciner une personne contaminée avec le vaccin classique de la variole, pourrait amener à une recombinaison aboutissant à réactiver la variole humaine, qui conduisait a environ 30% de décès. La bonne nouvelle est que le mode de contamination de la variole s'effectue par contact alors que le malade présente des pustules. L’éclatement de ces pustules libèrent des virus qui peuvent contaminer des tiers au moyen des vêtements et draps du malade, des contacts physiques étroits genre rapports sexuels. Dans les sociétés occidentales hygiènisées, une épidémie ne peut pas se rependre, sauf volonté des pouvoirs en place de vacciner massivement afin de recombiner les virus pour réactiver la variole humaine. Les personnes vaccinées jusqu'en 1980 sont protégées. Surtout ne jamais se faire vacciner pendant une épidémie, la mortalité explose.
 

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