L'Unicef
a annoncé samedi avoir lancé "un appel d'offres d'urgence" afin
d'obtenir des vaccins contre le mpox pour pouvoir aider les pays les
plus durement touchés.
"En
fonction de la demande, de la capacité de production des fabricants et
des financements, des accords portant sur un maximum de 12 millions de
doses en 2025 peuvent être mis en place", a déclaré l'Unicef dans un
communiqué, diffusé avec l'Organisation mondiale de la santé, l'Alliance
du Vaccin Gavi et l'Africa CDC (Centre africain de contrôle et de
prévention des maladies).
Cet
"appel d'offres d'urgence est conçu pour garantir un accès immédiat aux
vaccins disponibles contre le mpox ainsi que pour accroître la
production", précise le communiqué.
Dans
le cadre de cet appel d'offres, l'Unicef souhaite mettre en place des
accords d'approvisionnement lui permettant d'acquérir et de distribuer
les vaccins "sans délai, une fois que les pays et les partenaires auront
assuré le financement, confirmé les besoins et leur niveau de
préparation, et que les exigences réglementaires pour l'acceptation des
vaccins seront en place".
La
recrudescence du mpox en Afrique, qui touche la République démocratique
du Congo (RDC) et d'autres pays du continent (notamment le Burundi, le
Kenya, le Rwanda et l'Ouganda), et l'apparition d'un nouveau variant
(1b) ont poussé l'OMS à déclencher le 14 août son plus haut degré
d'alerte sanitaire mondiale.
Plus
de 18.000 cas suspects de mpox, dont 629 décès, ont été signalés cette
année en RDC, "qui est l'épicentre de la crise", selon le communiqué,
qui précise que "quatre décès sur cinq concernent des enfants". Il
existe deux grandes familles, dites "clades", du virus.
Le
clade 1 est surtout présent en Afrique centrale, dans le bassin du
Congo. Le clade 2 circule lui plutôt en Afrique de l'Ouest. Deux
sous-groupes de mpox circulent en RDC: le clade 1a, dans l'ouest du pays
et le clade 1b, dans l'est.
L'OMS
recommande l'utilisation des vaccins MVA-BN, produit par le laboratoire
pharmaceutique danois Bavarian Nordic, ou LC16, produit par
l'entreprise japonaise KM Biologics, ou du vaccin ACAM2000, produit aux
Etats-Unis, lorsque les deux premiers ne sont pas disponibles.
Le
MVA-BN et le LC16 n'ayant pas encore obtenu la "préqualification"
complète de l'OMS, un processus long et complexe, l'organisation a lancé
un examen d'urgence. "L'OMS examine actuellement les informations
soumises par les fabricants le 23 août et devrait achever son examen en
vue de l'inscription sur la liste des utilisations d'urgence d'ici la
mi-septembre", indique le communiqué.
Le moneypox est diffusé dans certains pays d'Afrique par les travailleurs du sexe... Vacciner une personne contaminée avec le vaccin classique de la variole, pourrait amener à une recombinaison aboutissant à réactiver la variole humaine, qui conduisait a environ 30% de décès. La bonne nouvelle est que le mode de contamination de la variole s'effectue par contact alors que le malade présente des pustules. L’éclatement de ces pustules libèrent des virus qui peuvent contaminer des tiers au moyen des vêtements et draps du malade, des contacts physiques étroits genre rapports sexuels. Dans les sociétés occidentales hygiènisées, une épidémie ne peut pas se rependre, sauf volonté des pouvoirs en place de vacciner massivement afin de recombiner les virus pour réactiver la variole humaine. Les personnes vaccinées jusqu'en 1980 sont protégées. Surtout ne jamais se faire vacciner pendant une épidémie, la mortalité explose.
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