"Archive TV : Commission
d'enquête parlementaire concernant...la franc-maçonnerie ! Oui c'est
possible ! Afin de légiférer sur l'obligation de déclaration
d'appartenance à une société secrète, notamment pour les POLICIERS &
les JUGES." Alexandre Lebreton sur X.
Apparue en Grande-Bretagne au XVIIe siècle et introduite en France
au siècle de la Révolution la franc-maçonnerie française, au-delà de la
diversité de ses chapelles (Grand Orient de France, Grande Loge de
France, Grande Loge nationale française, Fédération française du Droit
Humain...) aime à se décrire comme une association essentiellement
philosophique et philanthropique et comme un système de morale propagé
de façon initiatique et par cooptation.
Dans les faits, elle est une contre-Église, alternative à l’Église catholique. Menace très tôt identifiée par le pape Clément XII qui, dés 1738, la condamne par la bulle "In eminenti apostolatus specula". Une action sans effet, puisque aucune bulle ne pouvait avoir valeur de loi dans le royaume de France sans être enregistrée par le Parlement ; ce que le dit parlement, déjà largement maçon à l'époque, se garda bien de faire.
Et même si la maçonnerie prérévolutionnaire put compter au départ de nombreux aristocrates - Philippe Égalité qui vota la mort du roi (et qui était fort probablement l'homme des Anglais) fut un des premiers grand maître du Grand Orient. Même si la maçonnerie prérévolutionnaire comptait aussi de nombreux prêtres, son humanisme sociétal, inspirateur de notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, en attendant la « Déclaration universelle des droits de l'Homme », était directement en concurrence avec l'ordre catholique et la monarchie ...
Quoi que l'on pense de la maçonnerie, il est évident que si être maçon sous Louis XV, comme Casanova ou Mozart, était la marque d'un esprit libre ou idéaliste qui cherchait à s'affranchir du pouvoir en place (celui de l'Eglise et du roi), être maçon à partir de la République c'est être du pouvoir.
Un pouvoir qui culminera sous la Troisième République par la loi de 1905 - loi dite de « séparation des Eglises et de l'Etat » - mais, en réalité, la dépossession du dernier bastion spirituel et politique, resté aux mains de l'Eglise catholique qu'était l'éducation des enfants. Une charge de formater les esprits et les âmes, cruciale pour la domination, dorénavant confiée aux instituteurs laïquards de culture ou d'obédience largement maçonnique.
Ajoutons, pour nous faire une idée encore plus précise de cet humanisme maçonnique fait d'occultisme et de cooptation initiatique, que l'Internationale communiste interdit, dès 1922, la double appartenance loge et Parti. L'appartenance à la franc-maçonnerie étant considérée alors par les communistes comme une trahison de classe.
Une interdiction qui vaudra à tous ces maçons, privés de communisme, de finir socialistes au Grand Orient de France.
Ajoutons enfin que la maçonne rie européenne est à l'origine, à la même époque, de la Société des Nations, comme après guerre de 1'ONU, elle même prodrome du futur gouvernement mondial...
Comme le pouvoir royal, militaire et économique, confiait à l'Eglise
les domaines complémentaires du spirituel et de l'idée, le pouvoir
bourgeois a donc aussi son clergé, chargé d'appliquer lui aussi, avec
plus ou moins de bonheur, le cautère humaniste sur la botte de
l'oppression économique dont chacun sait qu'elle est plus de fer que de
bois.
Une maçonnerie, élevée sur les cendres de l'ancien pouvoir de l'Eglise devenue, de fait, la nouvelle religion du pouvoir, le clergé de la République bourgeoise et, au plan international, le nouvel ordre des jésuites de la République mondiale.
Un ordre occulte passé peu à peu, du XVIIIe au XXe siècle, de la maçonnerie symboliste et grandiose d'un Rudyard Kipling (exprimée dans son poème "Si..." , s'achevant par le fameux vers "Tu seras un homme mon fils !") à celle bien peu philosophique et encore moins laïque d'un Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient, aujourd'hui en charge des questions de sécurité au côté de Nicolas Sarkozy.
Mais à la différence du pouvoir de l’Église, officielle au côté du roi, ce pouvoir maçonnique dans la République a toujours été nié, caché, honteux. On doit se demander pourquoi.
Sans doute parce que la démocratie d'Agora, la République d'égalité citoyenne est, à l'évidence, aux antipodes d'une philosophie philanthropique occulte propagée de façon initiatique et par cooptation, qui plus est à travers les frontières et par dessus les classes.
Et ce n'est peut-être pas un hasard si le symbole de ces farouches bâtisseurs de démocratie laïque et républicaine n'est pas, comme on serait en droit de s'y attendre, le panthéon des Grecs, mais plus étrangement, le temple de Salomon...
Aujourd'hui, à l'heure du mondialisme, la maçonnerie française
traditionnelle, à l'affairisme provincial et moyen-bourgeois, est sans
doute en déclin, non pas quant aux nombres de ses initiés, mais quant à
son influence sur la marche de la République.
Et c'est sans doute parce que, désormais, les décisions qui concernent notre Nation se décident au niveau mondial dans ces nouvelles maçonneries pour l'hyperclasse que sont les think tanks style Bilderberg, CFR et Trilatérale, que la plupart de nos grands médias respectables - et plus seulement le Crapouillot - sortent de plus en plus souvent des dossiers sur le scandale que constitue effectivement le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie régnant en douce sur la démocratie française. Courageux médias osant enfin s'attaquer au pouvoir qui les paie maintenant qu'il est ailleurs...
Alain Soral, Comprendre l'Empire. PDF gratuit ICI.
MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI :
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG...
Dans les faits, elle est une contre-Église, alternative à l’Église catholique. Menace très tôt identifiée par le pape Clément XII qui, dés 1738, la condamne par la bulle "In eminenti apostolatus specula". Une action sans effet, puisque aucune bulle ne pouvait avoir valeur de loi dans le royaume de France sans être enregistrée par le Parlement ; ce que le dit parlement, déjà largement maçon à l'époque, se garda bien de faire.
Et même si la maçonnerie prérévolutionnaire put compter au départ de nombreux aristocrates - Philippe Égalité qui vota la mort du roi (et qui était fort probablement l'homme des Anglais) fut un des premiers grand maître du Grand Orient. Même si la maçonnerie prérévolutionnaire comptait aussi de nombreux prêtres, son humanisme sociétal, inspirateur de notre Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, en attendant la « Déclaration universelle des droits de l'Homme », était directement en concurrence avec l'ordre catholique et la monarchie ...
MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
Quoi que l'on pense de la maçonnerie, il est évident que si être maçon sous Louis XV, comme Casanova ou Mozart, était la marque d'un esprit libre ou idéaliste qui cherchait à s'affranchir du pouvoir en place (celui de l'Eglise et du roi), être maçon à partir de la République c'est être du pouvoir.
Un pouvoir qui culminera sous la Troisième République par la loi de 1905 - loi dite de « séparation des Eglises et de l'Etat » - mais, en réalité, la dépossession du dernier bastion spirituel et politique, resté aux mains de l'Eglise catholique qu'était l'éducation des enfants. Une charge de formater les esprits et les âmes, cruciale pour la domination, dorénavant confiée aux instituteurs laïquards de culture ou d'obédience largement maçonnique.
Ajoutons, pour nous faire une idée encore plus précise de cet humanisme maçonnique fait d'occultisme et de cooptation initiatique, que l'Internationale communiste interdit, dès 1922, la double appartenance loge et Parti. L'appartenance à la franc-maçonnerie étant considérée alors par les communistes comme une trahison de classe.
Une interdiction qui vaudra à tous ces maçons, privés de communisme, de finir socialistes au Grand Orient de France.
Ajoutons enfin que la maçonne rie européenne est à l'origine, à la même époque, de la Société des Nations, comme après guerre de 1'ONU, elle même prodrome du futur gouvernement mondial...
LA MAÇONNERIE, CLERGÉ
OCCULTE DE LA RÉPUBLIQUE
OCCULTE DE LA RÉPUBLIQUE
Une maçonnerie, élevée sur les cendres de l'ancien pouvoir de l'Eglise devenue, de fait, la nouvelle religion du pouvoir, le clergé de la République bourgeoise et, au plan international, le nouvel ordre des jésuites de la République mondiale.
Un ordre occulte passé peu à peu, du XVIIIe au XXe siècle, de la maçonnerie symboliste et grandiose d'un Rudyard Kipling (exprimée dans son poème "Si..." , s'achevant par le fameux vers "Tu seras un homme mon fils !") à celle bien peu philosophique et encore moins laïque d'un Alain Bauer, ancien grand maître du Grand Orient, aujourd'hui en charge des questions de sécurité au côté de Nicolas Sarkozy.
Mais à la différence du pouvoir de l’Église, officielle au côté du roi, ce pouvoir maçonnique dans la République a toujours été nié, caché, honteux. On doit se demander pourquoi.
Sans doute parce que la démocratie d'Agora, la République d'égalité citoyenne est, à l'évidence, aux antipodes d'une philosophie philanthropique occulte propagée de façon initiatique et par cooptation, qui plus est à travers les frontières et par dessus les classes.
Et ce n'est peut-être pas un hasard si le symbole de ces farouches bâtisseurs de démocratie laïque et républicaine n'est pas, comme on serait en droit de s'y attendre, le panthéon des Grecs, mais plus étrangement, le temple de Salomon...
MAÇONNERIE D'HIER ET D'AUJOURD'HUI :
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG...
CFR, TRILATERALE, BILDERBERG...
Et c'est sans doute parce que, désormais, les décisions qui concernent notre Nation se décident au niveau mondial dans ces nouvelles maçonneries pour l'hyperclasse que sont les think tanks style Bilderberg, CFR et Trilatérale, que la plupart de nos grands médias respectables - et plus seulement le Crapouillot - sortent de plus en plus souvent des dossiers sur le scandale que constitue effectivement le pouvoir occulte de la franc-maçonnerie régnant en douce sur la démocratie française. Courageux médias osant enfin s'attaquer au pouvoir qui les paie maintenant qu'il est ailleurs...
Alain Soral, Comprendre l'Empire. PDF gratuit ICI.
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