02 août 2024

Les périodes romaines et médiévales furent plus chaudes que la période actuelle

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L’époque Romaine était un « optimum » parce qu’il faisait plus chaud. La fonte des Glaciers révèle des routes romaines dans les alpes qui étaient sous la glace depuis 2000 ans.

Confirmé en 1991, par une étude EDF & Électricité de Suisse de recherche d’opportunités de nouveaux barrages dans les Alpes qui a recensé des centaines de souches d’arbres sous le recule des glaciers datant de 2000 et 1000 ans.

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Le débat sur les caractéristiques et l’impact de la période chaude médiévale (PCM), datée approximativement de 950 à 1250 après J.-C., est au cœur des discussions sur la variabilité historique du climat et ses implications pour la compréhension du changement climatique actuel.

Suite à la publication du troisième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) en 2001 , le graphique MWP a été pratiquement effacé des archives paléoclimatologiques au profit du graphique en « crosse de hockey ». Cette disparition reste un point de discorde particulièrement important dans le débat public et scientifique.

Le graphique en forme de crosse de hockey , publié pour la première fois par Michael Mann, Raymond Bradley et Malcolm Hughes en 1999, a représenté les anomalies de température au cours du dernier millénaire. Il a montré des fluctuations de température relativement mineures pendant la majeure partie du dernier millénaire (le « manche » de la crosse de hockey) et une forte augmentation des températures au XXe siècle (la « lame » de la crosse de hockey). Cette présentation suggère que la période de réchauffement moderne a été sans précédent au cours du dernier millénaire. Cette constatation a été au cœur des appels à des mesures énergiques visant à lutter contre le changement climatique.

Trois différentes reconstructions de température indirecte, toutes utilisant la méthode de l’échelle composite plus (« CPS »). Source : https://www.semanticscholar.org/paper/Global-temperature-changes-of-the-last-millennium-Connolly-Connolly/bff8b6202d05bf8bbb68a7f99ebd7f535f90a534

Les sceptiques affirment cependant que la période de réchauffement climatique était à la fois mondiale et plus chaude que les températures actuelles dans de nombreuses régions. Les preuves de cette hypothèse proviennent de plusieurs angles, suggérant que le discours établi sous-estime la chaleur et la portée géographique de cette période. J’explore ici ces points de vue sceptiques, en tenant compte des preuves et des arguments qu’ils avancent.

Premièrement, la distribution géographique des indicateurs climatiques, tels que les cernes des arbres, les carottes de glace, les carottes de sédiments et les relevés historiques, constitue un point de discorde important. Les premières recherches se sont concentrées sur l’Europe et l’Atlantique Nord, dressant le portrait d’une période nettement plus chaude dans ces régions pendant la période de réchauffement climatique mondial. Les critiques affirment que cette focalisation initiale a conduit à une perception biaisée de la période de réchauffement climatique mondial comme un phénomène essentiellement régional. Cependant, à mesure que les recherches se sont étendues à des zones géographiques plus diverses, les données suggèrent qu’une période chaude plus synchronisée à l’échelle mondiale est apparue.

Les scandinaves colonisent alors l’archipel des Orcades (800 AD), les Féroé (860 AD) puis l’Islande qui est investie par vagues d’immigration successives principalement entre 874 et 930 AD. À la fin du Xe siècle, l’Islande compte plus de 50 000 habitants ; l’île connaît alors une sévère famine. Ce contexte tourmenté ouvre la voie à la colonisation du Groenland menée en l’an 986 par Eirikr Thorvaldson (940-1010 ou 950-1003) plus connu sous le nom d’Erik le Rouge

Au-delà de l’aspect romanesque de l’aventure viking dans le sud du Groenland (qui débute avec Erik le Rouge en 985 et se termine vers 1450), cette épopée constitue un modèle de référence particulièrement adapté pour l’étude des relations entre une communauté humaine et son environnement, de la conquête à l’abandon. 

Toujours dans le souci d’optimiser le potentiel productif du milieu, les pionniers vikings vont aussi développer la pratique de la transhumance. Des ruines singulières ont été découvertes tardivement, entre 1974 et 1979, lors de prospections archéologiques (Albrethsen and Keller, 1986) dans la vallée de Qorlortoq. Situées entre 200 et 400 mètres d’altitude et de construction simple, ces structures ne sont pas à proprement parler des fermes mais sont apparentées aux sæters islandais et norvégiens. Le terme norvégien sæters réfère en effet à des groupes de maisons utilisées pendant la transhumance estivale (Sæterbruk). Les troupeaux étaient alors menés de pâtures en pâtures où chaque sæter servait de camp de base tandis que les terrains à proximité des fermes, fertilisés et irrigués, étaient préservés pour la production de fourrage. Le changement permanent de pâture permet aussi aux animaux de sélectionner les jeunes pousses plus riches en nutriments, ce qui donne des résultats positifs en termes de prise de poids et de quantité/qualité du lait produit. Ainsi, certains sæters devaient servir d’unité de production de lait et les enclos permettaient le ramassage du fumier, d’autres servaient uniquement à produire du fourrage. Les ruines des sæters de Qorlortoq sont les témoins d’une stratégie agro-pastorale « décentralisée » permettant d’exploiter au mieux toutes les ressources du milieu.

Il existe des preuves de la présence d’environ 500 exploitations agricoles dans la colonie orientale, alors que la colonie occidentale n’en comptait qu’une centaine. Ces exploitations ne fonctionnaient pas nécessairement en continu, de fait, certaines n’étaient utilisées que périodiquement, en fonction de l’état de la végétation. On estime actuellement que la communauté norvégienne du Groenland comptait en moyenne 1 400 personnes, avec un pic de plus de 2 000 individus vers l’an 1200.

En ce qui concerne les exploitations, le facteur prépondérant était l’emplacement. En effet, les colons recherchaient en priorité des plaines morainiques proches des fjords ainsi que des vallées abritées aux terres fertiles. Erik le Rouge, qui fut, bien entendu, le premier à choisir son terrain, bâtit son domaine à Brattahlíð (dans la colonie de l’Est) dans ce qui est encore aujourd’hui l’un des meilleurs sites agricoles du Groenland, douillettement blotti à l’intérieur d’un fjord, à l’abri du brouillard côtier et des eaux glaciales. En revanche, les régions plus élevées n’étaient guère épargnées par les éléments, mais il était possible d’y survivre en se concentrant davantage sur la chasse.

L’ÉCONOMIE DES NORVÉGIENS DU GROENLAND ÉTAIT FONDÉE SUR UN MÉLANGE D’AGRICULTURE PASTORALE, DE CHASSE ET DE PÊCHE, SOUTENU PAR L’EXPORTATION DE PRODUITS ARCTIQUES TELS QUE LES PEAUX, LES CUIRS ET L’IVOIRE.

Les bovins, les ovins et les caprins, tous transportés par bateau, s’adaptèrent aux conditions groenlandaises et étaient élevés principalement pour leur lait, ainsi que pour le fromage et le beurre qui en découlaient, la laine des moutons étant également très appréciée. Les bovins devaient rester à l’abri pendant de nombreux mois, mais les moutons et les chèvres parvenaient à survivre à l’extérieur. Les fermes étaient exploitées selon un système d’assolement et de pâturage, le bétail paissant dans les pâturages pendant l’été, tandis que les champs étaient fumés ou même irrigués pendant la saison de production. La viande provenait essentiellement de la chasse au caribou et au phoque. Toutefois, certaines des exploitations parmi les plus grandes mettaient à contribution leurs troupeaux de bovins.

Après une période de colonisation plus uniforme, les exploitations agricoles se sont diversifiées: les grandes exploitations à statut élevé privilégiaient les maisons longues et leurs bâtiments étaient assez dispersés, tandis que les petites exploitations étaient plus centralisées et conservaient leurs maisons, étables, écuries et granges si proches les unes des autres que l’on pouvait passer de l’une à l’autre sans avoir à sortir, en réponse au changement climatique. Les propriétaires les plus affluents s’emparaient souvent des parcelles offrant les meilleurs rendements. Ceci, en contribuant à l’augmentation de leur richesse, leur permettait d’entretenir un bétail prestigieux, mais par ailleurs assez peu utile. Ils parvenaient ainsi à cimenter leur place au sein de l’élite par des ajouts tels que des salles de fêtes et des églises. Cependant, les fermes de toutes tailles semblent avoir été autosuffisantes, faisant bon usage des opportunités de chasse plutôt que de compter uniquement sur leur bétail.

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