25 août 2024

Le choc-Kennedy

Si nous parlons de “choc” pour une nouvelle qui était quasiment connue les cinq ou six derniers jours, c’est parce que nous mesurons la distance entre la spéculation et la réalité, entre la possibilité de l’acte et l’acte posé. Soudain, l’irruption attendu de Robert Kennedy Junior dans la campagne, par le biais paradoxal de l’arrêt de sa propre campagne mais justement à cause de son ralliement à Trump, électrise la campagne et la relance une nième fois après le simulacre-bouffe de Chicago.

Cette irruption est marqué par un remarquable discours de Robert Kennedy (ici, traduit en français: de haut niveau, impitoyable pour “les copains et les coquins” des lambeaux viciés du parti démocrate, avec toute la puissance de la vérité. C’est un formidable apport pour Trump, qui devrait être sanctionné par un poste important pour RFK dans l’administration Trump si l’ancien président l’emporte le 5 novembre prochain face à l’étrange et totalement muette, – sauf les rires à gorge déployée, ce qui est doublement étrange pour une dame – Kamala Harris...

Bien entendu, on ne tarit pas d’éloges pour la puissance de l’ironie tragique, et catastrophique pour l’agence si elle se réalisait, de Robert Kennedy devenant directeur de la CIA :

« Un poste au sein du cabinet ? La nomination à la tête du FBI pour remettre de l’ordre dans ce désordre ? Ou ironiquement, la direction de la CIA ? Peut-être qu’après six décennies, nous découvrirons exactement quel a été le rôle de l’agence dans l’assassinat de son oncle et si elle a joué un rôle dans l’assassinat de son propre père. »

Un passage montre la puissance destructrice exercée par Kennedy contre un parti démocrate devenu totale inversion et quasiment de forme sataniste dans l’empilement catastrophique de mensonges et d’actes illégaux présentant tous les caractères d’un “totalitarisme doux” devenant de plus en plus brutal. L’étalage soudain par une voix qu’on ne peut étouffer sous les habituelles ordures constitue effectivement la « tournure inattendue » que se plaît à souligner ‘Zerohedge.com’  

« La course à l'élection présidentielle de 2024 est sur le point de prendre une tournure inattendue...

» “Les démocrates sont devenus le parti de la guerre, de la censure, de la corruption, des grandes sociétés pharmaceutiques, des grandes technologies, de la grande agriculture et des gros sous qui veulent abandonner la démocratie en annulant les primaires pour dissimuler le déclin cognitif du président en exercice.”

»“J'ai quitté le parti pour me présenter en tant qu'indépendant...”

» “Le DNC et ses organes médiatiques ont conçu une vague de popularité pour la vice-présidente Harris sur la base de rien. Pas de politique, pas d'interviews, pas de débats. Seulement de la poudre aux yeux.”

» “Le cirque de Chicago qui ne repose sur RIEN. Qui a besoin d'une politique si vous détestez Donald Trump ? »

» “Comment le Parti démocrate a-t-il choisi un candidat qui n'a jamais accordé d'interview ou de débat pendant tout le cycle électoral ?” a demandé Kennedy.

» “Nous connaissons la réponse : ils y sont parvenus en instrumentalisant les agences gouvernementales. Ils l’ont fait en abandonnant la démocratie. Ils l’ont fait en poursuivant l’opposition et en privant les électeurs américains de leurs droits. Ce qui m’inquiète le plus, ce n’est pas la façon dont le Parti démocrate mène ses affaires internes ou présente ses candidats. Ce qui m’inquiète, c’est le recours à la censure et au contrôle des médias et l’instrumentalisation des agences fédérales.” »

Howard James Kunstler, qui a suivi la convention démocrate avec un remarquable dégoût jamais éprouvé auparavant, commence son dernier article, du 23 août, par ces lignes ironiques et qui illuminent les véritables motifs et conduites du parti sataniste, sa panique terrorisée à l’idée que Trump pourrait battre Harris, – encore plus, bien plus, avec l’aide de Kennedy :

« “Kamala, tu es censée boire APRES ton discours.” »

» Charlie Kirk, 'Turning Point USA'

» “Toute la campagne démocrate va maintenant se concentrer sur le fait de faire croire au pays que Trump est président depuis 4 ans et que Kamala n’a été qu’une spectatrice innocente pendant tout ce temps. Ils ne peuvent pas faire campagne sur son bilan, alors ils vont en inventer un et mentir à ce sujet.”

» Sean Davis, 'The Federalist'

» Comprenez bien ceci : il y a une chose, une terreur qui se cache derrière chaque imposture désespérée du Parti démocrate au cours de ce cycle électoral désastreux : la peur que des centaines de hauts fonctionnaires puissent devoir payer pour leurs crimes de ces dernières années s’ils perdent le 5 novembre. »

Mais Kunstler titre tout de même cet article de cette formule où l’espoir paraît : « La fin du simulacre ». Cela est notamment justifié par ce qui n’était alors qu’une hypothèse et une nouvelle officieuse du ralliement de RFK à Trump :

« Kennedy a la possibilité de faire valoir son point de vue contre le parti désormais déchu de son père et de son oncle, qui est devenu bizarrement une équipe de démolition nationale. Il a la capacité de rappeler aux électeurs exactement ce qui a mal tourné, dans un langage qui ne sera ni mal compris ni déformé, et de montrer la voie, avec Trump, vers un pays qui mérite d’être aimé. »

En un sens, l’irruption de Kennedy change tout. Mais c’est une si étrange campagne, à peu près aussi étrange que Kamala, – étrange campagne avec ses brusques sautes d’humeur, ses virages en épingle à cheveu, ses montages incroyables de complication dans l’art de tourner sept fois dans sa bouche les mensonges avant de les faire exploser... La tentative d’assassinat de Trump, l’effondrement et la liquidation de Biden, l’époustouflante et surréaliste nomination de Kamala, brusquement et magiquement transformée et prêtresse (cela explique son silence, sinon son rire à gorge déployée) de tout ce qu’il peut y avoir de Woke en stock, l’irruption de Kennedy : chaque fois, l’événement qui change tout, qui réoriente décisivement et définitivement (!) la campagne au profit de l’un ou l’autre...

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas bouder son plaisir : Kennedy apporte une bouffée d’air frais qui se nomme “Vérité”. Candidat, il n’a jamais été aussi bon que maintenant, pour nous annoncer qu’il ne l’est plus. Enfin, qui pourrait songer à faire cette remarque-là, sur les démocrates regroupés en une secte de zombies exaltés :

« Le cirque de Chicago qui ne repose sur RIEN. Qui a besoin d'une politique si vous détestez Donald Trump ? »

Le ‘Rien’, voilà le mot-clef de la campagne, par l’inclinaison que lui imposent les démocrates. C’est le voyage au bout du nihilisme, avec une candidate indo-indienne qui affirme, grâce à son rire fameux, qu’elle est africaine-américaine, et une politique se résumant à la haine de l’Autre, – le Loup-Garou, l’Ogre qui mange les petits enfants. Jamais le diable n’a été si loin dans ses labyrinthes de déconstructuration.

A cet égard, l’Amérique est un exemple que chaque Européen, après s’être fait vacciner-antiCovid pour se délester du spectacle obscène de la ‘Kamalamania’, devrait méditer comme devant une mystification, – « only smoke and mirrors » – de ce qu’on leur propose comme avenir. Mais cela existe-t-il encore, “un Européen” de cette sorte ?

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