12 août 2024

La France du vide, dite périphérique


Commentaire de Gabriel, Français de souche fatigué par le froncé : «le niveau conversationnel est en général très bas, peu irrigué de concepts et peu impliqué. Les échanges habituels ont la profondeur d’une flaque d’eau chez le froncé, toutes classes sociales confondues. C’est à la vérité un peuple très peu philosophique. Il est souvent effrayé par les questions essentielles et existentielles, la vie, la mort, l’amour, la liberté, l’aspect tragique de la vie etc. Dans la vie sociale, si ces questions sont évoquées, il y a très vite un intervenant qui sur un mode bourgeois, va intervenir pour pratiquer l’épouillage à la manière des singes et ainsi ramener le niveau conversationnel sur un mode non susceptible d’approfondissement en évoquant par exemple le dernier voyage en Sardaigne ou en Corse ou le gardiennage des petits enfants…». Relire Taine et son Anglaise : à la veille de monter sur la guillotine, ça raconte des vannes…


Monsieur Bonnal,

Votre édito de ce jour sur le « froncé» tombe à point nommé car, bien que français de souche, j’ai toujours éprouvé de vifs désagréments face aux comportements de ce peuple veule, ce peuple de castes fâché avec la vérité et la lucidité issue des déterminismes. Voici pèle mêle une liste non exhaustive des griefs rencontrés :

– dans le sud-ouest où je vis, la souche paysanne vivant entre soi se fait toujours sentir. Il y a dans ce coin de France une sociologie fondée sur les familles souches et élargies et non pas sur la famille nucléaire, plus répandue dans le nord par exemple. Ce vieux fond paysan, loin de vous élever est quelque chose qui vous tire souvent vers le bas. Le pire que j’ai rencontré c’est en Ariège, « agglomérats d’écolo bobo boomers new Age », crasseux au RSA et portant des pantalons sarouel. Ce sud-ouest gauchiste et universaliste est très prompt à vous exclure si vous venez du nord de la Loire avec votre accent pointu. En l’espèce l’exclusion est permise dans ce cas pour la gôoooche? Autrement dit les gens du sud-ouest avec leur accent à la con seront toujours plus prompts à accepter un malien débarqué la veille (avec cette expression si condescendante et répandue dans ce coin de France: oh le paauuuvre !), qu’un français du nord de la Loire installé depuis 30 ans. Cela fait trente ans que j’habite dans le sud Toulousain et je m’y suis fait deux amis à grand peine ! et quelques … disons connaissances… mais la vie sociale y est très ténue pour un QI au-dessus de la moyenne ne fréquentant pas leur triptique (Ricard, rugby, féria). Bref bilan très mitigé mis à part le climat qui y est est bon. J’ai eu quelques mobilités professionnelles et force est de constater que c’est un peu le même schéma partout dans la France du vide dite périphérique.

– le fossé générationnel, sociologique et tribal est de plus en plus prégnant en Fronce. J’ai actuellement des voisins quadragénaires écolo-baba-cool-bouddhiste, bref des déconstructeurs, tellement déconstructivistes qu’ils ont cassé la politesse et ne disent jamais bonjour…et ce depuis presque 4 ans. Je me demande si ce sont des humains tellement ces ruraux ne sont pas urbains (c’est un oxymore). Le froncé cadenassé dans sa connerie est un peureux fuyant tout contact (je confirme, le froncé est idem en Espagne), y compris ceux que l’histoire et la civilisation ont patiemment ritualisés comme la courtoisie et la politesse. Toutefois ils ne voient pas d’inconvénient à ce que leurs poules viennent divaguer dans mon jardin, mais le froncé a de la chance quand il est juxtaposé avec des personnes ayant voyagé et qui ont un peu bossé sur soi, bref on ne se venge pas sur les animaux.

J’ai passé deux mois en Grèce. Cela faisait 40 ans que je n’y étais pas allé. Jamais je ne me suis senti autant chez moi que pendant ces deux mois. Alors qu’en Fronce j’ai toujours un malaise perpétuel face aux réactions des froncés, souvent amplifié par l’effet de surprise tellement ils sont débiles.

– le niveau conversationnel est en général très bas, peu irrigué de concepts et peu impliqué. Les échanges habituels ont la profondeur d’une flaque d’eau chez le froncé, toutes classes sociales confondues. C’est à la vérité un peuple très peu philosophique. Il est souvent effrayé par les questions essentielles et existentielles, la vie, la mort, l’amour, la liberté, l’aspect tragique de la vie etc. Dans la vie sociale, si ces questions sont évoquées, il y a très vite un intervenant qui sur un mode bourgeois, va intervenir pour pratiquer l’épouillage à la manière des singes et ainsi ramener le niveau conversationnel sur un mode non susceptible d’approfondissement en évoquant par exemple le dernier voyage en Sardaigne ou en Corse ou le gardiennage des petits enfants…

– tout dans les rapports sociaux y-compris ceux qui sont tarifés reflète le frelaté et la fausseté avec une propension énorme à pratiquer des jeux de pouvoir (comme l’exemple que vous donnez de l’hôtelière basque qui glorifie ses propres insuffisances par une cause religieuse et vouée au collectif (véritable Dieu vivant « le collectif » pour le Froncé alors que c’est le contraire qu’il pratique quotidiennement) et dépassant tout, en l’espèce la religion climatique et l’absence de nuisances) alors que rien que la vue d’une telle proprio d’hôtel est en soi une nuisance ! Ce que vous relatez- le froncé donneur de leçons— a été vécu tellement de fois.

– la froncé est un peuple en général peu enclin à l’authenticité.
La liste serait encore longue et je pourrais écrire beaucoup longuement sur les tares de ce peuple finissant, fuyant et déjà liquidé par l’histoire…La seule chose qui fonctionne encore bien en Fronce c’est la qualité de la chaîne logistique, mais pour combien de temps ? Ce qui nous assure un commerce de qualité.

En conclusion, il y a quand même des gens de très grande qualité en Fronce, de vraies pépites, le problème étant qu’on ne les trouve absolument plus dans la vie courante et qu’on est obligé de les fréquenter par voie numérique, autrement dit le salut, si l’on souhaite renouer avec la qualité, n’est plus que virtuel et distancié, c’est à dire sur le Net.

Pour ma part, étant à la retraite depuis le 1er juillet, mes journées se déroulent en solitaire, entrecoupées de sport et avec de réels moments de joie et de communion quand je trouve un sujet intéressant sur Internet ou sur X.

Bien cordialement.

PS : étant né en 1961 comme vous, je ne pourrais pas exactement dater quand tout cela a changé mais l’épisode COVID a terriblement accentué ces phénomènes et a provoqué chez nos froncés pas mal de distorsions cognitives depuis cette dystopie; il n’en avait besoin vu les stigmates génétiques qu’ils portaient déjà en eux. 
 

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