Le dernier pape.
La
question du dernier pape historique est spéculative, car hormis les
troublantes prédictions de St Malachie, nous en sommes réduits aux
spéculations.
Les prophéties de Saint Malachie :
En
1595, paraissait à Venise un ouvrage écrit par un moine bénédictin,
Arnold Wion, et consacré aux évêques de son ordre. Arrivé à Saint
Malachie (1094-1148), celui-ci donne une petite liste de prophéties
qu'il attribue à cet ancien évêque et dont encore aujourd'hui, on ne
peut garantir l'authenticité. Cette liste est censée définir 112 papes
(jusqu'à la chute de l'église) à l'aide d'une petite maxime latine,
décrivant chacun d'entre eux. Supercherie ou pas, on est bien obligé
d'admettre que ces prophéties, jusqu'à aujourd'hui, sont tombées juste
pour la grande majorité des papes. […]
Le
dernier pape, appelé Pierre le Romain à qui aucune devise n'est
assignée, mais dont le nom est inséré dans un petit texte : « Au moment
de l'extrême persécution de la sainte église romaine, siégera Pierre le
Romain, qui paîtra ses brebis au milieu de nombreuses tribulations.
Celles-ci passées, la ville aux sept collines sera détruite et le juge
redoutable jugera le peuple. » Celui-ci bouclera donc le règne des papes
au Vatican...
La
parole biblique « l’abomination au cœur du sanctuaire » (Daniel) n’est
pas en rapport avec le Vatican ou une quelconque institution. Le
prophète Daniel ne parle pas de Rome ni d’une désolation en relation
avec des événements historiques remarquables. Cela a toujours confondu
les spéculateurs qui décortiquent les Ecritures selon leur compréhension
limitée, d’après une vision extérieure du monde. Or, les prophéties
dissimulent allégoriquement des événements intérieurs et invisibles,
sans relation avec les images symboliques qui servent à les évoquer.
Ainsi,
« l’abomination dans le sanctuaire » est à mettre en relation avec un
événement d’ordre spirituel, sinon l’histoire ne serait qu’une longue
suite d’abominations. Lorsqu’on parle « d’effondrement apocalyptique »,
celui-ci a déjà eu lieu, et il se perpétue sur les niveaux spirituels,
comme par exemple, la chaotisation de la conscience qui est survenue au
tournant de l’année 1998. (666 x 3). Les catastrophes dramatiques sont
spirituelles, et leur onde de choc dans la matière est secondaire,
anecdotique, n’en déplaise aux ignorants qui s’acharnent à trouver des
preuves dans les événements matériels superficiels.
Donc,
« l’abomination de la désolation » est à mettre en relation avec un
fait d’ordre intérieur qui n’est dramatique que parce qu’il concerne le
sanctuaire de l’âme.
En
ce qui concerne l’avenir du Vatican, la coupe de ses fautes et
trahisons est pleine depuis déjà longtemps sans que sa liquidation
organisée par ses chefs eux-mêmes, ne puisse en modifier le destin.
On
peut relire les paroles que Jésus adresse à Pierre : « arrière de moi
Satan car tes paroles sont celles des hommes ». Ceci indique que la
logique humaine ignore la Raison divine. Or, Jésus n’a appelé « Satan »
que le fondateur mythique de l’église de Rome !
Les
jésuites feront durer l’institution romaine le temps nécessaire à sa
liquidation totale, laquelle a été programmée à l’horloge cosmique,
puisque déjà au 18° siècle, l’église décadente ressemblait à un champ de
ruines dans l’au-delà (selon le voyant Swedenborg). On parle d’un
dernier pape jésuite mais c’est un pléonasme, puisque l’église est la
chose de la Compagnie de Jésus depuis plusieurs siècles. (Jean-Paul 1er
l’a appris à ses dépens)
Pour
ceux qui ont du mal à comprendre ce que l’on entend par « jésuitisme »,
il faut rappeler que cette société occulte - la plus puissante entre
toutes - se dissimule derrière l’ordre ecclésiastique du même nom - la
Compagnie de Jésus. Son but est d’instaurer sur la terre un gouvernement
théocratique ayant à sa tête une puissante entité de la hiérarchie
démoniaque, usurpant le nom du Christ, mais dont le but est opposé à
l’émancipation humaine. (le Prince de ce monde). Au plan politique, les
jésuites se sont emparés de l’église catholique au 16° siècle. Grâce à
ce puissant levier de contrôle international, ils ont façonné la
civilisation moderne, jusqu’à liquider cette église au final pour
instaurer à la place une nouvelle religion mondiale (voir Vatican II).
Donc, qu’importe le dernier pape des jésuites !
Une nouvelle terre
« Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, car l’ancienne terre avait disparu. » (Apocalypse de Jean)
Lorsque
la Bible parle du « ciel et de la terre », il faut en comprendre le
sens analogique : la terre est le corps physique, et le ciel est la
conscience. Ce qui est vrai au plan cosmique l’est également au niveau
de l’être incarné.
Les
« cieux » sont l’univers multidimensionnels. Le renouvellement du corps
et de l’esprit implique donc un changement total, intérieur et
extérieur.
La
conscience est le « ciel » d’un individu, puisque c’est par sa
conscience qu’il embrasse l’espace. L’espace extérieur, objectif en
apparence, est un phénomène de conscience. En outre, la « terre
corporelle » d’un individu c’est d’abord son corps physique, sa terre
individuelle sans laquelle il n’aurait pas de contact avec le plan
physique. Il faut bien comprendre cette symbolique pour capter le sens
que les anciens donnaient à ces notions de « terre et ciel ». C’est
pourquoi les interprétations littérales des écrits bibliques, et
particulièrement de l’Apocalypse de Jean, s’égarent dans toutes sortes
d’absurdités et de spéculations enfantines.
Une
« nouvelle terre » au sens spirituel implique un renouvellement de la
conscience qui est le véritable ciel intérieur d’une personne. Le
zodiaque d’un être est un phénomène de supra conscience individuelle. Le
ciel d’un individu est son monde intime. On ne peut « aller au ciel »
qu’à travers l’esprit.
La
conscience est connectée à d’autres dimensions – 12 exactement – par
les douze paires de nerfs crâniens qui sont symbolisés par les « 12
disciples ». Notre conscience s’enracine dans notre terre corporelle :
corps vital, astral, système nerveux, sang, fluide cérébro-spinal…
La renouvellement cellulaire (une nouvelle terre) implique donc un changement de conscience (un nouveau ciel).
Lorsque
le livre de l’Apocalypse parle « d’un nouveau ciel et d’une nouvelle
terre », il faut comprendre que cela découle d’un changement complet et
dramatique de nos paramètres intérieurs. Un changement de conscience
nécessite de se mettre en mesure de capter les rayonnements cosmiques
nouveaux (l’Esprit Saint), et de les assimiler de manière à élaborer un
nouveau processus cellulaire – une nouvelle terre !
Il
faut donc se représenter les temps à venir du point de vue de la vie
intérieure, si l’on veut « renaître » en conscience et en vérité. Aller
vers une « nouvelle conscience » c’est entrer dans une nouvelle
dimension, ce que l’on peut nommer une « nouvelle terre et un nouveau
ciel ».
Alors,
il n’y a rien à regretter du monde ancien qui s’évanouit, comme
l’enfant ne pleure pas son vieux jouet cassé lorsque Noël lui apporte de
nouveaux présents. Se lamenter sur une « fin du vieux monde » c’est
s’empêcher de se réjouir du renouvellement qui en découle.
Ce
renouvellement est difficile à effectuer du fait que divers courants
politico-occultes tentent de le dévier à leur profit (nouvel-âge).
Ouvrir sa conscience, mais pas à n’importe quoi.
Lorsque
l’on parvient, grâce à une aspiration équilibrée et continue, à inhaler
de nouvelles forces spirituelles par notre système cérébral, un
changement s’opère, y compris jusqu’au plan physique. L’état d’être
change et l’organisme va se transformer également. Nombre de personnes
sont actuellement engagées dans ce processus sans se référer à un
quelconque système. Il s’agit d’influences renouvelantes qui sont
actuellement dans l’air et qui ne nécessitent pas des exercices ou un
développement particulier pour être assimilées. Comme son nom l’indique,
l’aspiration fait descendre des forces nouvelles dans l’être.
Puisque
la qualité de la conscience détermine la vie d’un individu, il est
logique qu’à partir d’un comportement tout à fait nouveau, le système
sensoriel se modifie et que l’organisme cellulaire se transforme
également, jusqu’à faire apparaître un nouveau corps spirituel à
l’intérieur de cette nouvelle conscience. « Un nouveau ciel et une
nouvelle terre ».
La
différence de méthode est d’une grande importance si l’on veut réaliser
un changement intérieur en harmonie avec les influences spirituelles
cosmiques de cet âge nouveau qu’on appelle « ère du Verseau ». Il ne
s’agit pas d’un travail volontaire ou intellectuel, ni même de s’appuyer
sur une conscience corporelle qui serait « instinctive », donc
supérieure à la pensée ou au sentiment.
C’est toujours une affaire d’ouverture du cœur, c’est à dire de désir profond et d’aspiration sincère.
Le
cœur demeure la seule voie légitime pour « retourner à Dieu », si l’on
comprend cela, non de manière mystique, mais comme un réel voyage de
retour vers l’univers intérieur – le monde originel.
Tout
dépend du désir de chacun : maintenir en place l’ordre ancien -
extérieur - par toutes sortes d’améliorations idéalistes, sociales,
scientifiques, politiques, religieuses… ou au contraire, se tourner
vers un monde entièrement nouveau qui ne soit pas la continuation
améliorée de l’ancien ordre des choses. Souvent, par manque de clarté,
et aussi à cause de la désinformation étouffante qui nous intoxique et
nous rend confus, nous sommes déchirés entre les deux démarches. D’un
côté, nous voudrions devenir des êtres neufs et régénérés, mais de
l’autre, nous gardons l’espoir en un « monde meilleur » rafistolé avec
les moyens du bord, ce qui est l’idéologie sentimentale du new age. Ce
rêve sera balayé par le vent du changement qui va souffler comme une
tempête. Cette tempête du renouvellement ne nuira qu’à ceux qui
s’accrochent aux images du passé religieux, aux rêves idéalistes ou bien
à la matière qui commence elle-même à se dématérialiser.
L’être
humain actuel est un produit du passé, et il lui est pénible de
s’arracher à sa lourde condensation fondée sur son identification avec
le plan formel. A l’avenir, ceux qui y parviendront formeront « le
peuple des élus » dont parle le livre de l’Apocalypse. Ils seront
séparés des « terrestres » qui demeurent obstinément attachés à leur «
vieux ciel et leur vieille terre », et qui seront progressivement
entraînés dans le circuit d’évolution réservé aux êtres retardataires - à
l’exemple des entités rétrogrades qui peuplèrent la lune lors d’une
différenciation précédente.
La
« nouvelle terre » n’est ni au dessus ni au dessous de la terre
physique. C’est une dimension de conscience. Lorsqu’un certain nombre
d’êtres se retrouvent unis fraternellement sur la même fréquence, la
même aspiration au Bien absolu, le même rejet du mal et de l’illusion,
alors il se forme une atmosphère psychique particulière qu’on peut
appeler un nouveau ciel – un « vaisseau » céleste.
Source Undercover n°13
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BONUS
Email de Baptiste :
2 "bouquins qui me paraissent être dans le "ton" de votre blogue, que j'ai lus et appréciés :
1)
"Tosha, la vie et les enseignements d'un mystique russe". Par Ilia
Beliaev, préface de Daniel Roumanoff. Editions Accarias L'originel.
La
vie d'un mystique qui ne se rattache à aucune tradition précise,
racontée par un de ses disciples dont on suit le cheminement intérieur.
Déjanté par moments, rempli d'anecdotes sur des hommes refusant de se
soumettre au système (soviétique en l'occurrence), se lit comme un
roman, bref je recommande chaudement !
Présentation de l'éditeur :
TOSHA
est la description véridique de la courte vie mais de l'enseignement
profond d'un mystique et guérisseur russe pendant les années 80,
racontée par un de ses disciples russes, Ilia Beliaev. Ce livre, rempli
de suspense et d'intrigue, est la description d'une recherche
spirituelle complètement coupée de toute tradition, en opposition totale
au conformisme ambiant et qui cherche à survivre, à s'exprimer, à
trouver ou encore à retrouver les traditions les plus anciennes. Ilia
Beliaev nous fait voyager à travers la Russie et pénétrer dans ce monde
étrange en nous présentant des personnages pittoresques, hors du commun,
qui refusent de se plier à l'ordre social existant, qui mènent des
existences de marginaux acceptant de vivre près de la Nature, souvent
dans un grand dénuement. Tosha est un visionnaire qui semble avoir puisé
ses connaissances dans une source d'inspiration directe qui reste
mystérieuse. Ses enseignements fascinants et originaux rap pellent par
bien des côtés aussi bien les enseignements de Gurdjieff que ceux de
Castaneda lorsqu'il raconte les histoires de son maître Don Juan. Tosha
est un voyant, un spécialiste de l'énergie psychique ; son enseignement
comporte des instructions spécifiques aussi bien de magie que de
méditation. "Grâce au flux l'homme grandit dans la lumière, qui devient
une partie inséparable de son existence. Vivre dans le courant c'est la
fin de la solitude. Sois celui que tu es. Un secret vit en toi.
Découvrir ce secret c'est ce qu'il y a de plus difficile sur terre. En
cherchant à être quelqu'un d'autre, tu passes à côté de ta chance. Pour
découvrir ce secret, il faut s'arrêter d'essayer sur soi tous les
masques possibles et voir son être tel qu'il est, pénétrant tout et
infini."
2)
"la science noire : les techniques de manipulation mentale utilisées
par les ninjas dans le Japon médiéval". Ou comment on se rend compte que
les mêmes techniques sont largement utilisées par les manipulateurs
d'aujourd'hui...
En anglais uniquement à ma connaissance et c'est dommage."
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