L’Allemagne est à la croisée des chemins. Alors en pointe dans la coalition européenne antirusse avec Leyen et Scholz, voilà qu’elle recule en refusant de payer éternellement pour soutenir l’Ukraine, ce qui déplaît évidemment à l’OTAN. De plus, des actes de vandalisme se sont multipliés dans des bases de l’OTAN, c’est-à-dire l’occupant.
Là-dessus, se profile une nouvelle montée du sentiment national au cours d’élections régionales dans trois Länder de l’Est, l’AfD pouvant atteindre les 30 %. On rappelle que l’AfD n’a pas vraiment déclaré sa flamme à l’Ukraine. Le parti national allemand sortirait alors premier au parlement régional, comme le RN en France lors des législatives du 30 juin.
Le parti de Weidel & Schrupalla profite en outre du morcellement de la vie politique intérieure allemande qui n’impose pas la barre des 5 % pour entrer dans une assemblée.
Scholz, qui a déjà du mal à tenir sa propre coalition avec le SPD (socio-dem), les Verts et le FDP (libéraux), va devoir tenir compte de cette nouvelle force, sans oublier l’extrême gauche de Die Linke et du Bündnis de Sahra Wagenknecht. L’Allemagne n’est pas encore en ébullition, mais pour se sauvegarder, elle commence à s’affranchir de la tutelle euro-américaine qui lui pèse économiquement et culturellement, pour parler poliment.
C’est dans ce contexte politiquement instable qu’a eu lieu la tuerie de Solingen : un assaillant a poignardé neuf personnes au cours d’un rassemblement populaire fêtant les 650 ans de la ville. Six sont gravement blessées et trois sont mortes. Grosse émotion nationale, surtout qu’on ne connaît pas l’assassin, qui s’est enfui. Toutes les polices sont à sa recherche, comme lors de la traque de la bande à Baader. Une photo circule déjà du « suspect », mais l’attaque ayant eu lieu de nuit, c’est possiblement un fake.
Au-delà du choc émotionnel, il y a l’information. Deux pistes se détachent : celle du loup solitaire qui pète les plombs pendant une fête folklorique qui ne lui correspond pas, culturellement parlant, ou celle de l’opération organisée qui consiste à lâcher une personnalité fragile manipulée afin de créer une psychose dans la population et une pression sur le gouvernement. Qui vient donc, comme on l’a dit, de décider de moins contribuer à l’effort de guerre otanesque contre la Russie. De là à dire que cet acte d’apparence terroriste est signé OTAN, c’est aller vite en besogne.
Déjà, le nom d’un certain « Amar Odeh », 34 ans, circule sur les réseaux sociaux, mais il s’agirait d’un Arabe qui a attaqué des passants en Israël début août. Jean Messiha reprend la rumeur d’un individu « d’apparence arabe ». Pour l’instant, le tueur, si les polices le retrouvent, n’est pas encore palestinien.
Cette affaire fait écho au meurtre des trois fillettes qui a agité le Royaume-Uni cet été. Tout le débat sur l’immigration de masse, le mélange des cultures et ses conséquences est relancé, dévoilant la trahison des élites. C’est ce qu’exprime parfaitement Andrew Tate.
Le groupe État islamique (EI) a revendiqué, samedi 24 août dans la soirée, l’attaque au couteau de Solingen (Allemagne), qui a fait trois morts et plusieurs blessés vendredi soir lors d’une fête communale, et pour laquelle un suspect est toujours en fuite. « L’auteur de l’attaque contre un rassemblement de chrétiens dans la ville de Solingen est un soldat » de l’État islamique, a affirmé le groupe jihadiste dans un communiqué diffusé par son organe de propagande Amaq. Il explique qu’il a agi « pour venger les musulmans de Palestine et de partout ailleurs ». (France Info)
On n’a pas bien compris : ils tuent des chrétiens pour venger les musulmans ? Mais qui tue les musulmans à Gaza ?
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