30 juillet 2024

RKI Files les procès-verbaux, intégraux et non censurés, publiés sur Internet

La divulgation des procès-verbaux du «Robert Koch Institute» https://rki-transparenzbericht.de

Le Covid pas plus sévère que la grippe, pour le RKI

Ce que révèlent néanmoins les documents remis est qu’un acteur, sans doute extérieur, mais anonymisé (son nom est noirci), est intervenu le 17 mars 2020 dans les échanges entre la cellule de crise du RKI et le gouvernement allemand, pour faire évoluer la classification du risque épidémique en Allemagne de « modéré » à « élevé », sans justification scientifique.

Au mois de février 2020, le RKI se bornait toujours à évaluer le risque épidémique pour la population allemande à un niveau « faible », en contradiction avec les propos alarmistes du ministre de la Santé de l’époque, Jens Spahn. Mais le 25 février 2020, relate Multipolar, l’OMS a exhorté les gouvernements du monde entier à se préparer à l’épidémie de coronavirus. Suite à quoi le RKI a modifié son évaluation pour la faire passer au niveau « faible à modéré », tout en restant peu inquiet : « Mon estimation serait que cela évolue en sévérité comme une épidémie de grippe forte à très forte », déclarait le vice-président du RKI, Lars Schaade, le 28 février à la presse.

Un article catastrophiste de Bill Gates

Pas d’affolement donc du côté de l’institut allemand. Mais le même jour, Bill Gates publiait simultanément sur son blog et sur le site du très réputé New England Journal of Medicine un article catastrophiste intitulé « Comment répondre au Covid-19 ». Le milliardaire américain y incitait les gouvernements à injecter massivement des fonds publics dans le développement urgent de vaccins, après avoir dressé un tableau sombre de la maladie : « L’agent pathogène redouté que l’on ne rencontre qu’une fois par siècle », qui peut aussi « tuer des adultes en bonne santé », avec un « taux de mortalité plusieurs fois supérieur à celui de la grippe saisonnière » et un « taux de transmission exponentiel », même par des personnes « ne présentant pas encore de symptômes »…

◆ Une évaluation du risque épidémique qui augmente sans raison

Trois jours plus tard, le 2 mars 2020, l’évaluation publiée par le RKI est soudain passée à « risque épidémique modéré » mais, souligne Multipolar, les documents remis par l’institut sont presque entièrement noircis à cette date. Quels arguments ont-ils abouti à cette évolution ? Impossible de le savoir. Dans le même temps, le gouvernement allemand a renforcé sa campagne de communication sur l’épidémie.

Pourtant, aux dates des 3 et 6 mars 2020, il est noté dans les protocoles du RKI que les 80, puis 213 échantillons testés dans le cadre de la veille épidémiologique du réseau Sentinelles allemand ont tous été négatifs. Et le 12 mars, pas de nouveaux cas.

 Coup de pression de l’OMS et tout s’accélère

Ces données plates n’ont pas empêché le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, d’annoncer le 13 mars que l’Europe était devenue « l’épicentre de la pandémie ». Le lendemain, tous les lieux publics ont été fermés à Berlin et les rassemblements de plus de 50 personnes interdits. D’autres mesures sociales ont été appliquées dans la plupart des Länder.

Puis, le 17 mars, sur intervention de la mystérieuse personnalité citée plus haut, le niveau de risque évalué par le RKI est passé directement de « modéré » à « élevé », dernière étape avant les mesures de semi-confinement instaurées le 22 mars en Allemagne.

◆ Le RKI était défavorable à la plupart des mesures et aux vaccins

Cette étrange chronologie n’est pas la seule bizarrerie révélée par les documents déclassifiés de l’Institut Robert-Koch. Dans son article du 26 mars 2024, Multipolar rapporte ce que d’autres journaux ont trouvé en épluchant les protocoles. Le confinement, la fermeture des écoles, le port du masque FFP2 en population générale : toutes ces mesures ont d’abord été jugées inutiles, inefficaces, voire nocives par le RKI. De même, début 2021, de sérieux doutes ont été émis par les experts de l’institut sur l’efficacité et la sécurité des vaccins.

Selon le vice-président du Bundestag, Wolfgang Kubicki, membre du Parti libéral-démocrate allemand (FDP), « il devient de plus en plus clair que le RKI n’a servi que “de façade scientifique” à la politique du ministre de la Santé ». Ce que dément, bien sûr, l’actuel ministre de la Santé allemand, Karl Lauterbach, successeur de Jens Spahn, qui dit vouloir lui aussi plus de transparence sur les documents publiés, afin de stopper les « théories du complot ».

Selon le RKI, la pandémie de personnes non-vaccinées n’existait pas, hormis dans le discours politique. Le test des personnes asymptomatiques était un non-sens scientifique. Il s’agissait toutefois de produire sciemment des quantités de cas, c’est-à-dire de donner une grande ampleur à la pandémie, sous la pression des politiques.

Particulièrement explosif: la vaccination des enfants n’avait aucun sens selon le RKI, mais les politiques l’ont tout de même promue avec insistance. Les masques ne serviraient à rien, et le confinement et les fermetures d’écoles feraient plus de mal que de bien. Mais la politique a dit et prescrit exactement le contraire. Les effets secondaires déjà connus des injections géniques, comme les thromboses veineuses cérébrales, ont été passés sous silence, et les gens ont été sciemment poussés vers une modification génétique expérimentale.

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L’Institut Robert Koch n’est notamment pas d’accord avec les ministres de la Santé qui parlent constamment de « pandémie des non vaccinés ». La vaccination des enfants sans les recommandations du Stiko a été considérée d’un œil critique et la vaccination dans les maisons de retraite a également été « surestimée », note le RKI dans les protocoles.

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