25 juillet 2024

Modifications immunitaires à long terme chez les patients COVID non vaccinés, selon une étude


L’état post-Covid (PCC) ou Covid long, qui se traduit par la persistance des symptômes du Covid- 19 durant plus de 4 semaines après l’infection par le SRAS-CoV-2 touche de nombreuses personnes.Dans une étude récente publiée dans la revue Allergy, une équipe de chercheurs autrichiens a mené une analyse longitudinale chez les personnes non vaccinées contre le COVID-19 pour comprendre les changements de l’immunité humorale et cellulaire plus de dix mois après la première infection par le SARS-CoV-2. Les résultats ont montré que l’infection au COVID a entraîné des modifications à long terme sur les paramètres immunitaires adaptatifs et innés chez les patients non vaccinés. Toutefois, si certains scientifiques avaient avant affirmé que les symptômes du Covid long étaient essentiellement psychologiques. Des médecins en soins intensifs de l’Alliance FLCCC ont révélé que la vaccination contre le Covid-19 pourrait causer les mêmes symptômes que le COVID long. 

La crise du COVID-19 a engendré une nouvelle menace pour la santé : le phénomène de COVID long, affectant des millions d’individus même après des mois, voire des années, après l’infection initiale. Ils développent différents symptômes, dont la cause reste inconnue. On parle de Covid long, il concernerait environ 17 millions d’individus en Europe selon l’OMS (Organisation mondiale de la santé). Dans une nouvelle étude, les chercheurs ont voulu savoir les changements dans les paramètres immunitaires humoraux et cellulaires chez les personnes infectées par le SRAS-CoV-2 et non vaccinées. Cette étude pourrait aider les experts de la santé et les scientifiques dans la compréhension des mécanismes du Covid long selon les auteurs. 

A propos de l’étude

Le Covid long se traduit par la persistance de différents symptômes d’ordre physique et mental pendant plus d’un an. C’est le cas du brouillard cérébral, des palpitations cardiaques, des étourdissements, des problèmes de sommeil, de la dépression et de l’anxiété.

Dans une nouvelle étude, une équipe de chercheurs autrichiens a décidé d’apporter leur contribution dans la résolution du mystère autour de l’effet à long terme du Covid-19. Ils ont mené une analyse longitudinale sur des personnes non vaccinées, atteintes du Covid-19. Leur objectif était de comprendre les changements de l’immunité humorale et cellulaire de ces patients sur une période de 10 mois après la première infection au SRAS-CoV-2.

Au total, l’étude a réuni 106 participants testés positifs au Covid-19 et une cohorte témoin composée d’individus non infectés. Les chercheurs ont procédé à l’évaluation du statut immunitaire des participants. Ils ont entre autres déterminé les niveaux d’anticorps générés contre les protéines de pointe du SARS-CoV-2. Les chercheurs ont également réalisé des tests de neutralisation afin d’évaluer la capacité des anticorps à inhiber la liaison du domaine de liaison au récepteur en utilisant le récepteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine-2 (ACE-2).

En fonction des résultats de ces premières analyses, les chercheurs ont divisé les participants à l’étude en différents groupes. Puis, ils ont analysé les sous-ensembles de leucocytes par le biais de la cytométrie de flux multipramétrique d’échantillons de sang total. Les auteurs de l’étude ont également déterminé les niveaux de cytokines via une analyse du sérum. 

Les résultats de l’étude

Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue Allergy. Ils ont révélé que les patients guéris du Covid-19 présentaient un nombre plus faible de monocytes, de granulocytes et de lymphocytes par rapport aux individus sains. Chez les patients atteints du Covid-19 grave, les taux cytotoxiques des lymphocytes T sont restés élevés durant les 10 mois d’observation. Ils sont revenus à leur valeur initiale chez les patients atteints d’une infection légère ou modérée.

Les chercheurs autrichiens pensent que cette étude vient de confirmer les résultats des études antérieures concernant les dommages générés par le Covid-19 au niveau des tissus importants suite à la persistance de l’antigène dans le corps et au processus d’expulsion des particules virales.

Les auteurs ont également constaté une activation persistante des lymphocytes T chez les patients atteints du Covid-19. En outre, ces derniers présentaient un niveau élevé de cellules de mémoire d’effecteur exprimant CD3, CD4 et CD8 ainsi que de cellules plasmablastiques et B translationnelles. Enfin, les taux d’anticorps dirigés contre les protéines de pointe du SRAS-CoV-2 ont baissé au fil du temps, surtout chez les patients plus jeunes.

Cette étude menée sur une période de 10 mois a donc révélé qu’une infection au SRAS-CoV-2 peut générer des changements à long terme au niveau des paramètres de l’immunité humorale et cellulaire. Les résultats pourraient aider les experts de la santé et les scientifiques à comprendre les mécanismes du Covid long.

Si certains scientifiques avaient avant affirmé que les symptômes du Covid long sont essentiellement psychologiques. Dernièrement, des médecins en soins intensifs de l’Alliance FLCCC viennent de révéler que la vaccination contre le Covid-19 pourrait causer les mêmes symptômes que le COVID long.

Cependant, une question émerge également : le vaccin contre la COVID-19 pourrait-il également être à l’origine de maladies similaires ? Les médecins en soins intensifs de l’Alliance FLCCC ont mis en évidence les symptômes post-vaccination tels que l’intolérance à l’exercice, la fatigue excessive, le brouillard cérébral et la neuropathie.
 
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2024/07/25/modifications-immunitaires-a-long-terme-chez-les-patients-covid-non-vaccines-selon-une-etude/?

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