04 juin 2024

Si tout le monde faisait l’effort d’aller travailler, peut-être que l’on me demanderait moins d’efforts à moi !

La dernière sortie verbale du premier ministre en dit sans doute bien plus long que ce que beaucoup d’analystes ont bien voulu en comprendre sur les orientations politiques que va prendre le gouvernement.

Disons-le.

En Corée de l’Ouest, les taux d’imposition sont les plus élevés de tout le monde libre et du camp du bien. Nous sommes les plus taxés de l’OCDE, les plus taxés de l’Union Européenne, et les plus taxé de… l’Otan.

Croire que nous allons résoudre la crise de la dette actuelle par encore plus d’impôts est tout simplement faux. Il y aura sans doute un ou deux impôts supplémentaires, symboliques sur les riches, les très très riches ou les méchants riches ou vilains multipropriétaires ou autres rentiers, mais ce n’est pas de là que proviendra l’essentiel de l’effort.

L’essentiel de l’effort c’est la baisse des dépenses.

L’essentiel de la baisse des dépenses, c’est la baisses des dépenses sociales.

Pour baisser es dépenses sociales, il faut remettre les gens au travail.

C’est exactement ce que vient de dire Gabriel Attal non pas entre les lignes, mais bien dans les lignes alors qu’il était interrogé sur France Info.

A titre individuel cela a une implication très concrète.

Mieux vaut reprendre un travail le plus rapidement possible dans les meilleures conditions possibles plutôt que d’attendre que tout le monde se rue sur le marché du travail quand il ralentira sérieusement et que les durées d’indemnisation auront été réduites pour tous.

Churchill disait qu’il « mieux vaut prendre le changement par la main avant qu’il ne nous prenne par la gorge ». Nous sommes dans un moment de changement fort.

Nous allons passer d’une société d’assistanat à une société avec beaucoup moins d’Etat providence puisqu’il n’y a plus d’argent et que la prochaine dégradation nous fera quitter le rang des pays de « haute qualité ».

La prochaine dégradation n’est pas possible.

Seule, désormais, la réduction des dépenses, notamment sociales sera à la hauteur des nécessités budgétaires.

Il ne s’agit pas de dire que c’est bien ou mal.

C’est juste inévitable.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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