27 juin 2024

L’incroyable interview d’Alain Bauer : "Oui il y a un risque de guerre civile et elle vient de la gauche !"

Je sais que je vais me faire huer par ceux qui sont fâchés avec les Francs-Maçons, pourtant je vais quand même le faire, parce j’écoute tout le monde, tout le monde, je lis tout le monde y compris et surtout ceux avec qui je ne suis pas d’accord, ce qui d’ailleurs en l’espèce n’est pas le cas. Alain Bauer, criminologue éminent et ancien Grand Maître du Grand Orient de France dit des choses parfaitement justes.

D’ailleurs sa sortie sur le président actuel, le petit mozarillon du palais est ahurissante car, même pour lui, les bras lui en tombent, ce qui est une excellente nouvelle. Notre leader Minimo Fidel Macro a perdu le peuple, hier il a perdu les patrons qui votent majoritairement RN. Aujourd’hui il a même perdu le Grand Orient. C’est dire si c’est porteur d’espoir !!

Il y a plusieurs moments très importants sur lesquels il est très important de prendre le temps de s’arrêter, car, vous le savez, je le sais, Macron aussi, et nous le savons tous, la guerre civile est le pire des scénarios pour une nation. Le pire. C’est évidemment l’un des scénarios auquel il faut se préparer et que j’aborde longuement dans le dossier spécial  « 10 solutions pour se préparer aux conséquences de la dissolution » qui est en ligne dans vos espaces lecteurs.

Bauer va dire 3 choses essentielle dans cette intervention.

  1. Oui il y a un vrai risque de guerre civile en France.
  2. Ce risque est lié au refus de la gauche d’accepter le verdict des urnes alliée aux banlieues.
  3. Ce risque est également celui d’une guerre de religion ce qu’à sous-entendu Macron et que Bauer juge totalement irresponsable ce sur quoi il a parfaitement raison. Un président ne devrait jamais dire cela, nous y reviendront.

Dans tous les cas, prenez le temps d’écouter l’intégralité de cet échange même si je vous en fais le résumé et l’analyse.

Le véritable risque d’une guerre civile. 

“Si les programmes du RN ou de LFI arrivent au pouvoir alors il mènent à la guerre civile est-ce qu’il agite les peurs ou est-ce qu’il y a en effet un véritable risque de guerre civile ?” Demande Apolline de Malherbe.

Voilà ce que répond Bauer.

“Alors d’abord professionnellement j’ai beaucoup rencontré de pompiers pyromanes, mais c’est la première fois que je vois un pyromane-pyromane qui s’étonne après avoir gratté les allumettes mis de l’essence
oublier de payer la facture d’électricité qu’il y ai le feu deuxièmement oui il y a un risque bien sûr le risque il est celui de la confrontation du clash et il y a une rageosphère en France qui a commencé et qui s’est accentué au cours des 30 dernières années par la perte de la confiance qui existe entre le peuple et les politiques depuis le référendum sur la Constitution européenne refusé par une majorité de Français et la capacité des responsables politiques à contourner cette décision sans faire appel pour essayer de les convaincre à la même”.

Le refus des urnes et de la démocratie par la gauche, pas par le RN. 

” J’ai compris que tout était possible et surtout n’importe quoi donc la sidération fait pas partie de mon métier autrement j’aurais arrêté il y a longtemps mais d’un point de vue criminologique ce que je voyais avec des
pulsions criminelles irrésistibles deviennent des pulsions politique irrésistible et quand Narcisse et Néron rencontrent Caligula on a un petit sujet qui un jour va falloir traiter dans le contrôle démocratique je parle pas de la légitimité de l’élection le vrai problème que nous avons est le suivant. Le peuple français va s’exprimer au 1er tour et au deuxième tour la démocratie c’est la démocratie il y a des gens qui expliquent qu’ils ne respecteront pas le résultat même s’il est parfaitement démocratique, même si les élections sont parfaitement libre, même si l’on considère que les citoyens sont informés même si la campagne électorale est régulée vous avez des temps de parole”.

Et de préciser.

“Une partie de l’électorat des groupes qui constituent le nouveau front populaire explique qu’ils vont entrer en résistance alors je ne juge évidemment pas des raisons et des conséquences en tant que citoyen j’ai moi-même mes préférences mais en tant qu’académique j’applique ce que j’appelle la neutralité axiologique il y a un scrutin, il est libre, il est régulier, on respecte le résultat des urnes après on fait confiance au Parlement et au Conseil constitutionnel, aux institutions pour réguler les pulsions majoritaire. Est-ce que le risque est le même c’est-à-dire que Emmanuel Macron dit si c’est RN ou LFI ce sera la guerre civile est-ce que le risque est le même si le RN l’emporte ou si LFI l’emporte? Pour l’instant je n’avais pas entendu le RN tester le résultat de l’élection même s’ils perdent et j’avais entendu beaucoup de partisans de la gauche ou de la gauche extrême ou radicale on l’appelle comme on veut expliquer qu’ils entreront en résistance”.

Evoquer la Sainte Barthélémy c’est poser la guerre civile qui vient comme une guerre de religion

Apolline de Malherbe demande ” dans son interview Emmanuel Macron il parle de guerre civile et il fait même référence à une France qui s’est déchirée entre protestants et catholique il parle de la sainte-Barthélémy de 1572, des milliers de protestants massacrés dans les rues de Paris par des catholiques est-ce que est-ce que cette référence ça veut dire que l’idée d’une guerre civile n’est pas seulement celle d’une guerre civile mais d’une guerre religieuse est-ce le la bonne référence ?”

La réponse de Bauer est très juste et indignée.

“Vous imaginez Marine Le Pen avec la même phrase proposant une guerre religieuse en France, vous imaginez la référence, cette référence vous imaginez vous interviewant dans une demi-heure Marine Le Pen “madame vous proposez une guerre religieuse en France vous imaginez l’effet que ça aurait vous imaginez d’où ça vient”

“vous vous trouvez ça coupable”? demande la journaliste.

” On est au-delà de ça, je veux dire le le président malheureusement s’est dévalorisé, dévalué dans son rôle de président de la République”

Puis la journaliste enchaine “Marine Le Pen elle-même a dit qu’elle imaginait qu’il y aurait vraisemblablement des émeutes s’ils arrivent au au au pouvoir elle dit le
redouter mais elle dit que c’est tout à fait vraisemblable qu’il y aura des émeutes.

“Il suffit de lire les réseaux sociaux au cas où le RN passerait, manifestations, mouvements, résistance et toute chose que je comprends par ailleurs mais en la matière le refus du scrutin démocratique c’est on n’accepte pas le scrutin uniquement quand on est content du résultat il y a un choix à faire et donc le choix aujourd’hui il est le respect de ce scrutin”.


Macron a été en dessous de tout et je pense la même chose que Bauer. Sur mon petit site je peux bien raconter ce que je veux, cela ne passe pas sur TF1 ou BFM, je n’ai pas la portée et l’autorité de la présidence dans mes propos. Les propos d’un président portent, engagent. C’est la parole publique. Chaque mots doit être pesé et posé. Cette parole peut déclencher ce qu’elle redoute, c’est ce que l’on peut appeler les “anticipations auto-réalisatrices”. Quand le président parle de guerre civile, même si c’était évidemment un scénario étudié dans mon dossier, ne soyons pas naïfs, avant même que le président ne l’évoque, lui, en en parlant de la manière la plus officielle qui soit, il matérialise ce risque.

Il fait prendre corps à ce risque. Quand je l’évoque, on peut toujours dire que c’est une élucubration d’économiste de grenier normand pessimiste… pas quand c’est le président qui l’évoque.

En l’évoquant, il prend le risque d’auto-réaliser le risque.

Plus grave.

Il précise ce que serait cette guerre civile. Une guerre de religion.

Nous l’avons tous compris.

Macron est un pyromane, pyromane comme le dit Bauer.

La guerre civile est toujours, toujours la pire des situations pour une nation, car l’on s’entretue dans les rues, on se déchire, et c’est le pire de l’humanité qui s’exprime dans ces moments-là.

Que Macron soit à jamais maudit, lui qui nous déteste tant qu’il donne l’impression de vouloir presque nous voir mourir.

Macron est la guerre.

Ne balayez pas l’hypothèse du revers de la main, entre une guerre civile totale et une situation à la Nouvelle-Calédonie, il y a tout un tas de nuances possibles. Il ne vous reste plus que quelques jours et quelques heures pour vous préparer.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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