05 juin 2024

Le déficit à avril 2024 -91 milliards contre seulement 83 l’année dernière !

Voici un chiffre terrible.

Un chiffre qui ne parle de lui-même que si on le compare au même chiffre de l’année dernière à la même période.

Le déficit budgétaire s’élève à 91,56 mds d’euros à fin avril 2024.

Ce chiffre s’élevait à 83,708 milliards d’euros à la même période l’année précédente à savoir avril 2023.

Faisons une soustraction.

91.56 – 83.71 = 7.85 milliards d’euros de plus… en moins !

Faisons un pourcentage.

En gros nous sommes à 9 % de hausse du déficit.

Si notre gouvernement de buses, pardon, de Mozart de la finance, continue sur sa lancée, c’est un petit 10 % de hausse du déficit budgétaire à la fin de l’année 2024, ce qui reviendrait à un dérapage sur un autre dérapage et à force de déraper, on risque de terminer par une sortie de route.

La France n’est pas invulnérable en termes de finances publiques.

Il y a une limite à toutes les dépenses et à toutes les démagogies.

Il arrive un moment où il faut avoir le courage de dire que ce n’est pas à la solidarité nationale de payer les cadeaux de Noël des gens avec les « primes Noël ». Il faudra avoir le courage de dire que ce n’est pas à la solidarité nationale de payer les vacances, même des jeunes.

Jamais nos déficits n’ont été aussi grands et les services rendus aussi mauvais.

Jamais l’Education nationale n’a été aussi mauvaise.

Jamais nos hôpitaux n’ont été à ce point déshabillés.

Partout, où que l’on regarde, c’est le désastre annoncé et déjà bien trop réel.

Nous sommes en très grande partie nous-mêmes (enfin ceux qui sont aux manettes) responsables de ce qui nous arrive.

Nous nous sommes ruinés nous-mêmes.

L’Europe de Bruxelles ne nous a pas aidés, certes, et accélère notre déclin. Mais nous aurions décliné sans elle, car, disons-le, nous faisons n’importe quoi et à force de faire n’importe quoi nous devenons n’importe qui.

La bonne nouvelle c’est qu’il ne tient qu’à nous de redresser la barre et que cela peut se faire assez rapidement. Pour cela, il faudra que toute une génération de faiblards, paresseux se retroussent les manches et ce n’est pas gagné tant ils ont été biberonnés à l’assistanat public.

Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.

Préparez-vous !

Charles SANNAT

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