Les Forges de Tarbes sont en fait l’ancienne obuserie de Giat Industries, une entreprise que seuls les plus anciens ont pu connaître et ont encore en mémoire (source ici).
Ces forges de Tarbes, qui fabriquent ce que l’on appelle des corps d’obus (ce qui serait la « douille » ou l’étui d’une balle mais pour un obus), sont quasiment à l’arrêt.
« Seule usine française produisant des corps creux pour obus de grande taille, les Forges de Tarbes sont secouées, depuis plusieurs mois, par un mouvement social. D’après les syndicalistes, le site subit « un manque d’investissements » criant qui ampute sa capacité de production. Le propriétaire du site dément. L’ancienne obuserie de Giat Industries, rachetée par le groupe landais Europlasma en 2021 et ressuscitée par l’afflux de commandes lié à la guerre en Ukraine, est en proie à un mouvement social depuis plusieurs mois. »
Bref, c’est le bazar à Tarbes. C’est assez logique et compréhensible.
Nous avons patiemment détruit notre outil productif militaire.
Nous ne fabriquons plus de fusil.
Nos cartouches, elles, viennent je crois du Qatar ou des Emirats.
Bref, notre Professeur Trouposol se montre très guerrier, mais c’est un guerrier de papier, parce que côté canon c’est pas gagné, côté fusil nous n’avons plus rien, côté cartouche c’est nous, et pour les obus… à Tarbes c’est pas ça. Côté volontaires dans la population, on ne se précipite pas pour s’engager.
Sinon, Trouposol est prêt à faire la guerre pour que la Russie ne gagne pas en Ukraine.
Cela ne va pas être simple de gagner quand même.
Pour se lancer dans une guerre, encore faut-il en avoir les moyens.
Ce n’est même pas notre cas.
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