Extraits de Laurence :
« Igor Drouz a vu cela de près, avant de rejoindre la résistance au Donbass, et il est maintenant à Moscou. Il s’est beaucoup intéressé à ce que je lui ai raconté de mai 68, de ses conséquences, des facs des années 70, des trotskistes qui y grouillaient, de la mainmise de tous ces gens sur la culture, la presse, l’école, et par conséquent, l’opinion. «Les révolutions, m’a-t-il dit, ce ne sont pas les poseurs de bombes ni les égorgeurs qui la font, ce sont tous les idiots utiles qui les laissent arriver par snobisme, conformisme, intérêt, rancœur, envie, gloriole, ennui, besoin de sensations fortes et de reconnaissance. Pour arrêter la révolution russe, ou le Maidan, il aurait fallu arrêter Tolstoï, par exemple, tous les peintres du mouvement des Ambulants qui se vautraient dans le misérabilisme, beaucoup de poètes, d’intellectuels et de gens du monde infectés d’occidentalisme et drogués aux grandes idées qui ont préparé ces malheurs à notre peuple et en ont été souvent eux-mêmes les victimes. Est-ce qu’Alexandre III et Nicolas II allaient réprimer toute leur bonne société ? Il s’est passé la même chose chez vous, avant la révolution française, et après 68. Et ce ne sont pas seulement ces intellectuels et ces nobles distingués qui ont payé, mais la population qui, dans l’ensemble, à part la racaille des villes, ne participait pas à cela, et n’y comprenait rien. »
Dostoïevski a très bien décrit le processus dans « les Démons », livre qui devrait être étudié en détail dans les écoles russes, et même les écoles françaises. Mais cela ne risque pas d’arriver. Je crains souvent d’ailleurs que le processus enclenché à la Renaissance ne puisse plus vraiment être arrêté. Ralenti, peut-être, arrêté, pas sûr, disons que l’essentiel du combat se passe à un niveau métaphysique. Cela me désole que la Russie en ait été la victime, alors que son histoire l’avait placée à la périphérie de l’Europe, ce qui aurait pu la protéger, et cela l’a effectivement protégée dans une certaine mesure, tout en concentrant sur elle la détestation des forces lâchées sur le monde par un occident dévoyé.
Igor Drouz m’a confirmé que tous les satrapes qui ont gouverné l’Ukraine depuis la chute de l’URSS, en plus d’être pourris, étaient d’une bêtise hallucinante, ce qui se voyait sur leurs faciès. Quand à Zelenski, c’est pour lui un histrion qui ne pense qu’à se mettre de l’argent à gauche et de la coke dans le nez. En fait de libération et d’indépendance, l’Ukraine s’est remise en des mains infernales. On voit le résultat. Je prie pour que ce qui lui arrive ne devienne pas le destin de toute l’Europe, ni de la Russie elle-même. »
https://chroniquesdepereslavl.blogspot.com/
« Igor Drouz a vu cela de près, avant de rejoindre la résistance au Donbass, et il est maintenant à Moscou. Il s’est beaucoup intéressé à ce que je lui ai raconté de mai 68, de ses conséquences, des facs des années 70, des trotskistes qui y grouillaient, de la mainmise de tous ces gens sur la culture, la presse, l’école, et par conséquent, l’opinion. «Les révolutions, m’a-t-il dit, ce ne sont pas les poseurs de bombes ni les égorgeurs qui la font, ce sont tous les idiots utiles qui les laissent arriver par snobisme, conformisme, intérêt, rancœur, envie, gloriole, ennui, besoin de sensations fortes et de reconnaissance. Pour arrêter la révolution russe, ou le Maidan, il aurait fallu arrêter Tolstoï, par exemple, tous les peintres du mouvement des Ambulants qui se vautraient dans le misérabilisme, beaucoup de poètes, d’intellectuels et de gens du monde infectés d’occidentalisme et drogués aux grandes idées qui ont préparé ces malheurs à notre peuple et en ont été souvent eux-mêmes les victimes. Est-ce qu’Alexandre III et Nicolas II allaient réprimer toute leur bonne société ? Il s’est passé la même chose chez vous, avant la révolution française, et après 68. Et ce ne sont pas seulement ces intellectuels et ces nobles distingués qui ont payé, mais la population qui, dans l’ensemble, à part la racaille des villes, ne participait pas à cela, et n’y comprenait rien. »
Dostoïevski a très bien décrit le processus dans « les Démons », livre qui devrait être étudié en détail dans les écoles russes, et même les écoles françaises. Mais cela ne risque pas d’arriver. Je crains souvent d’ailleurs que le processus enclenché à la Renaissance ne puisse plus vraiment être arrêté. Ralenti, peut-être, arrêté, pas sûr, disons que l’essentiel du combat se passe à un niveau métaphysique. Cela me désole que la Russie en ait été la victime, alors que son histoire l’avait placée à la périphérie de l’Europe, ce qui aurait pu la protéger, et cela l’a effectivement protégée dans une certaine mesure, tout en concentrant sur elle la détestation des forces lâchées sur le monde par un occident dévoyé.
Igor Drouz m’a confirmé que tous les satrapes qui ont gouverné l’Ukraine depuis la chute de l’URSS, en plus d’être pourris, étaient d’une bêtise hallucinante, ce qui se voyait sur leurs faciès. Quand à Zelenski, c’est pour lui un histrion qui ne pense qu’à se mettre de l’argent à gauche et de la coke dans le nez. En fait de libération et d’indépendance, l’Ukraine s’est remise en des mains infernales. On voit le résultat. Je prie pour que ce qui lui arrive ne devienne pas le destin de toute l’Europe, ni de la Russie elle-même. »
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