Foin d’angélisme, tout homme ou presque, quand la situation l’y pousse, peut devenir complice voire acteur d’un crime ! D’aucuns pensent même que tout homme est corruptible, ne diffère que la somme d’argent nécessaire à sa corruption. L’on nous permettra d’être moins pessimiste, ne serait-ce que, pour paraphraser Maurras, ce constat désespérant – comme en politique – serait une sottise.
Mais lorsque ce sont des policiers, dont la fonction est de protéger le citoyen, qui tapent avec zèle sur des Gilets jaunes, on comprend alors pourquoi « tout le monde [finit par détester] la police ».
Et quand ce sont des médecins, formés pour nous soigner et nous maintenir en bonne santé, qui relayent avec lâcheté (car beaucoup savaient !) les délires sanitaires et même vaccinent avec avidité pour trente pièces d’argent, on ne s’étonnera pas qu’ils puissent avoir collaboré en leur temps avec les nazis, selon l’article du Figaro (toutes choses étant égales par ailleurs quant à la véracité des faits historiques en général, l’Histoire n’étant pas une science exacte).
La prestigieuse revue scientifique « The Lancet » appelle donc les médecins à un examen de conscience en intégrant ces rappels historiques à la formation des professionnels de santé.
Et, de fait, on croirait revivre une époque pas si lointaine :
Le corps médical a joué un « rôle central » dans les crimes des nazis, selon un rapport présenté jeudi 9 novembre, qui appelle les médecins d’aujourd’hui à apprendre de ce passé pour s’opposer si nécessaire à des directives. « Les crimes n’ont pas été commis uniquement par des médecins extrémistes » ou « sous la contrainte », selon les résultats de cette étude publiée dans la revue scientifique britannique « The Lancet », qui balaie « les idées fausses circulant depuis longtemps » pour minimiser la responsabilité de la profession.
Puis, en toute honnêteté, le rapport du Lancet rappelle que « contrairement aux idées reçues, la médecine dans l’Allemagne nazie n’était pas une pseudo-science et la recherche nazie est parfois devenue partie intégrante du canon de la connaissance médicale. Par exemple, la compréhension actuelle des effets du tabac et de l’alcool sur le corps a été alimentée par des recherches menées à l’époque nazie ».
S’ensuivent quelques poncifs sur les heures les plus sombres de notre histoire, ce qui nous permettra de rappeler que ces fameuses heures si lointaines sont la paille qui cache la poutre des évènements génocidaires actuels de Gaza.
D’ailleurs, la transition est toute trouvée, puisqu’il semblerait que 100 médecins israéliens, dont des pédiatres, ont appelé à bombarder les hôpitaux de Gaza si ceux-ci servaient de bouclier humain aux combattants du Hamas. Comme quoi, l’Histoire ne sert pas toujours de leçon à ses victimes.
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