12 novembre 2023

« L’intention de Bergoglio est de nuire aux âmes, de discréditer l’Église et d’offenser Dieu… »

Les places vont être chères en Enfer...

Bergoglio tente de normaliser les péchés de sodomie, de concubinage et de transsexualisme.

Voici l’écriture qui a été tracée : « Compté, pesé, et divisé ».

Daniel 5:25

Alors que la dernière déclaration de Jorge Mario Bergoglio n’avait pas fini de faire scandale parmi les fidèles et de diviser les pasteurs, en voici une nouvelle, non moins dommageable, qui vient déchirer une nouvelle plaie dans le corps torturé de l’Église.

Le dicastère a récemment publié, avec la date du 31 octobre 2023, ses « Réponses à certaines questions de Son Excellence Monseigneur José Negri, évêque de Santo Amaro au Brésil, sur la participation au sacrement du baptême des personnes transgenres et homoaffectives » (une traduction anglaise non officielle peut être trouvée ici).

Au-delà de la définition hypocrite des « personnes homoaffectives » — comme si l’on pouvait séparer l’identité homosexuelle de l’exercice intrinsèquement pécheur d’une sexualité contre nature qui la définit — ce document s’éloigne de la doctrine catholique, non seulement pour les questions auxquelles il accepte de répondre, mais aussi pour les réponses qu’il formule, pas tant pour les réponses qu’il formule, mais aussi, et surtout, en raison des effets que son interprétation dans les médias aura sur les fidèles — une interprétation qui est significativement cohérente avec la soi-disant « méthode inductive » théorisée par Bergoglio lui-même dans un autre document sur l’étude de la théologie sacrée.

Selon cette théorie — condamnée par Pie XII — il est nécessaire de « partir des différents contextes et des situations concrètes dans lesquels se trouvent les personnes, en se laissant sérieusement interpeller par la réalité, pour devenir un discernement des signes des temps ». Ce n’est pas un hasard si partout dans les médias, dès le 8 novembre, on pouvait lire à la une : « Le Vatican s’ouvre aux trans et aux gays » ; « Oui aux divorcés comme parrains » ; « Les trans pourront être baptisés, un tournant pour le Vatican. »

Voir : Le pape François déclare que les personnes « trans » peuvent être parrains et marraines, et que les « parents » homosexuels peuvent faire baptiser leurs enfants.

Le document du dicastère présidé par Tucho Fernández — l’auteur d’Amoris Lætitia et de Guéris-moi avec ta bouche ; L’art du baiser — n’est manifestement pas animé par un zèle pastoral pour les âmes de ceux qui vivent dans un état habituel et public de péché mortel afin qu’ils se repentent et se convertissent, mais plutôt par le désir de normaliser leur comportement, en éliminant la sodomie de la liste des péchés qui crient vengeance en présence de Dieu, ou en laissant sa condamnation à un niveau purement théorique tout en admettant effectivement ceux qui la pratiquent non seulement aux sacrements, mais aussi à ces fonctions — telles que parrain de baptême, parrain de confirmation ou témoin de mariage — dont l’Église a toujours exclu ceux qui, par la conduite de leur vie personnelle, contredisent publiquement l’enseignement de Notre-Seigneur.

Une fonction qui, dans le rôle de parrain, devient particulièrement éminente. Nous pouvons donc exclure toute excuse possible basée sur une prétendue incompréhension des paroles de Bergoglio — également parce que le précédent du « Qui suis-je pour juger » qui lui a valu la couverture du magazine LGBT The Advocate (ici) s’est déjà avéré désastreux dans ses effets. Ces effets ont été clairement voulus, puis réitérés par des déclarations et interviews répétées, et viennent d’être confirmés par ce dernier document du Vatican.

« Ouvrir les portes un peu plus » est en fait la stratégie de Bergoglio. Ceux qui prétendent que ces déclarations sans précédent sont le fruit d’une improvisation et qu’elles n’ont aucune répercussion sur le corps ecclésial se trompent ou sont de mauvaise foi. Elles ont commencé il y a longtemps — en l’occurrence dès le 7 décembre 2014 — et témoignent d’une planification méthodique, d’une intention malveillante et d’une volonté obstinée de nuire aux âmes, de discréditer l’Église et d’offenser la majesté de Dieu.

L’attaque contre la famille traditionnelle et le soutien ouvert aux unions et au comportement pécheur des cohabitants, des adultères, des homosexuels et des transsexuels ont commencé avec le Synode [2015] sur la famille, la répétition générale de l’actuel Synode sur la synodalité. C’est à l’occasion de cette réunion que Bergoglio a choisi d’accorder une interview au journal argentin La Nacion, anticipant les démarches que nous le voyons faire aujourd’hui, démarches qu’aucun des Dubia [questions doctrinales] soumis par les cardinaux n’a réussi à éviter :

« Dans le cas des personnes divorcées remariées, nous avons posé la question : que faisons-nous d’elles ? Quelle porte pouvons-nous leur ouvrir ? Il s’agissait d’une préoccupation pastorale : allons-nous leur permettre de communier ? La communion seule n’est pas une solution. La solution, c’est l’intégration. Elles ne sont pas excommuniées, c’est vrai. Mais elles ne peuvent pas être parrains de baptême, elles ne peuvent pas lire les lectures à la messe, elles ne peuvent pas donner la communion, elles ne peuvent pas être catéchistes. Il y a environ sept choses qu’elles ne peuvent pas faire. J’ai la liste ici. Mais enfin ! Si je dis tout cela, il semble qu’elles soient excommuniées de facto !

Alors, ouvrons un peu plus les portes. Pourquoi ne peuvent-elles pas être parrains ? Non, non, non, quel témoignage donneront-elles à leur filleul ? Le témoignage d’un homme et d’une femme qui disent : “Mon cher, j’ai fait une erreur, je me suis trompé ici, mais je crois que notre Seigneur m’aime, je veux suivre Dieu, le péché n’aura pas de victoire sur moi, je veux aller de l’avant”. Quel témoignage plus chrétien que celui-là ? Et que se passe-t-il si l’un des escrocs politiques parmi nous, des gens corrompus, est choisi pour être le parrain de quelqu’un ? S’ils sont mariés en bonne et due forme par l’Église, les accepterons-nous ? Quel genre de témoignage donneront-ils à leur filleul ? Un témoignage de corruption ? Nous devons changer un peu les choses ; nos normes doivent changer. »

Ces mots, aussi ennuyeux dans la forme que trompeurs dans le fond, contiennent tout le projet subversif de Bergoglio, qui trouve une confirmation opportune dans le dernier document du dicastère du Vatican, qui a remplacé aussi bien dans son nom que dans ses fonctions la Congrégation pour la Doctrine de la Foi déjà compromise, à la tête de laquelle a été nommé un individu qui ne cache pas son accord total et absolu avec les vues du jésuite argentin, en particulier sur les questions de sodomie.

La spéciosité des arguments trahit l’inconciliabilité absolue entre ce qu’enseigne le magistère catholique et ce que Bergoglio veut réaliser, en exécution des ordres qui lui ont été donnés par ceux qui l’ont fait élire. N’oublions pas que parmi les résultats que l’on voulait obtenir par la destitution de Benoît XVI et la promotion d’un « printemps de l’Église », les courriels de John Podesta mentionnaient une modification de l’enseignement moral catholique par l’introduction de « l’égalité des genres », euphémisme hypocrite derrière lequel l’Agenda 2030 de l’ONU cache la normalisation du transsexualisme, de la sodomie et de la pédophilie, ainsi que la destruction par le divorce de la famille naturelle composée d’un homme et d’une femme.

Cela suffirait, aux yeux de toute personne honnête et droite, à éviter soigneusement la moindre variation — ne serait-ce que disciplinaire — sur ces questions, qui devraient voir l’Église catholique et le monde globaliste tenir des positions diamétralement opposées et irréconciliables. Par conséquent, si un « pape » — un homme qui est l’expression du progressisme le plus exaspéré et apprécié comme tel par tous les ennemis historiques de l’Église — décide d’ouvrir la fenêtre d’Overton(1) sur la condamnation de la sodomie, du concubinage et du transsexualisme, il est clair qu’il le fait non seulement après mûre réflexion, mais dans le seul but de contredire ouvertement le Magistère et de subvertir la mission de la Hiérarchie dans son essence.

1 NDLR Dans les années 1990, le juriste et lobbyiste américain Joseph P. Overton a ainsi désigné ce qui sépare l’acceptable du non acceptable. À l’intérieur d’un certain périmètre se trouvent les idées considérées comme politiquement et socialement légitimes et à l’extérieur, les idées perçues comme radicales ou nocives et donc rejetées par une grande partie de la population. La « fenêtre » d’Overton sépare les ceux zones. L’idée qui se dégage ensuite dans le monde politique est celle de déplacer cette fenêtre (par des campagnes adéquates) pour rendre désormais acceptable ce qui ne l’était pas.

lifesitenews.com - Traduction Stroberg.

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