Culte de la mort

Si une personne ordinaire s'approche d'une œuvre d'art inestimable dans une galerie et tente de la touche ou jeter de la nourriture dessus, elle est arrêtée immédiatement et condamnée à une amende. Mais si vous vandalisez une œuvre d'art au nom du "climat", vous vous retrouvez à la une des publications spécialisées du monde entier et vous bénéficiez de la gratitude des barons de l'énergie renouvelable et des PDG milliardaires qui feront fortune grâce à ces actes puérils.

Lorsque nous disons qu'une "guerre des cultures" est en cours, les conservateurs n'ont pas réalisé que les véritables trésors physiques de la culture occidentale vont se trouver jetés, abimés dans la frénésie d'un activisme de jeunesse malavisé, incité par des conférenciers communistes toujours furieux que leur idéologie préférée ait tué plus de personnes au cours du siècle dernier qu'Hitler. Il est difficile, voyez-vous, d'être un combattant social vertueux lorsque les héros du collectivisme sont tous des meurtriers de masse psychopathes. 

J'imagine qu'il est également difficile de ranimer une révolution marxiste lorsque la "classe ouvrière", formée à l'université, utilise une sous-classe de chauffeurs UberEats pour commander leurs lait de soja, payés avec la carte de crédit de leur mère. Ce ne sont pas vraiment des "travailleurs", ils ont donc été réimaginés comme des victimes terriblement opprimées. 

Il n'y avait plus rien d'autre dans la boîte de Pandore comme mauvaises idées. Just Stop Oil - des militants qui ciblent les galeries d'art - est un groupe d'activistes basé au Royaume Uni, fondé en février 2022 et largement financé par le Climate Emergency Fund (CEF), basé aux USA. 

L'ironie du sort veut que le fondateur du CEF soit cité dans article du Forum économique mondial traitant des pressions de l'"anxiété climatique", un phénomène causé presque entièrement par des organisations qui disent aux enfants que le monde va disparaître. Des groupes comme Just Stop Oil et Extinction Rebellion (et la plupart de nos politiciens ?) partagent une rhétorique apocalyptique digne d'une secte, citant divers "scientifiques du climat" qui insistent sur le fait que si nous ne sommes pas d'accord avec leurs affirmations, le monde connaîtra la fin, ou une destruction irréversible, dans trois ou quatre ans.

Le recrutement de jeunes gens impressionnables dans ce qui s'apparente à un culte de la mort était autrefois un problème pour les services de protection de l'enfance, mais aujourd'hui c’est la pierre angulaire de l'enseignement ordinaire. Il existe des milliers de groupes climatiques de ce type, qui ne cessent de naître et de mourir, de changer de coquille, en partie pour cacher le fait que leurs affirmations ne sont jamais vraies, mais aussi parce qu'il est plus difficile de voir qui se cache derrière eux et combien d'argent ils gagnent grâce à leurs exigences : "donnez-nous de l'argent ou vous allez tous mourir". 

Roger Hallam est le célèbre cofondateur d'Extinction Rebellion. "Just Stop Oil aura besoin de beaucoup d'argent", poursuit le site. "Ils demandent aux gens de donner autant qu'ils le peuvent". Nous parlons d'une religion et, comme toutes les religions, elle utilise la manipulation émotionnelle comme moyen d'amener les gens à donner leur argent au collectif. Étant donné que Just Stop Oil encourage les gens à commettre des délits au nom de l'"activisme" - qu'il s'agisse de coller leurs mains sur des œuvres d'art, de bloquer la circulation ou d'interférer dans la vie des gens ordinaires - nous nous demandons pourquoi ils sont autorisés à garder cet argent s'il est utilisé, en tout ou en partie, pour des activités criminelles. Alors que des milliers de personnes ordinaires se font probablement dépouiller de leur argent en leur promettant de "sauver la planète", de nombreux donateurs et philanthropes d'élite possédant des portefeuilles d'actions vertes soutiennent ces idiots utiles.

Alexandra Marshall Journaliste 

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