Sobriété énergétique forcée...

Actualités tendues sur l'uranium :

- Le Niger est incertain, tant géologiquement que politiquement. Certaines mines sont "quasi épuisées", mais on maintient l'exploitation continue jusqu'en 2040. Va comprendre, Charles, à part, bien sûr, si on racle les fonds de tiroirs. D'autres sont réaménagées, donc, plus exploitées. On dit que le coût de l'exploitation est trop élevé. Mais, de fait, il n'y a pas de marché de l'uranium. En fait, les exploitants sont les maitres du jeu.
- Le Niger, d'ailleurs, le concentré n'est plus exporté. De fait, la consommation française d'uranium est mal connue. 8.000 à 10.000 tonnes ? ça fait une grosse différence. D'autant que les productions d'Orano atteint 8.000 tonnes, dont 1.000 au Niger.


Donc, les importations semblent très insuffisantes.

 

La production, elle aussi, est mondialement insuffisante.

Bredin 1°, a été en Mongolie. On aura une exploitation en 2028. Il a très mal compris la réalité. Au nord, la Russie, au sud, la Chine. Là aussi, on racle les fonds de tiroirs.

Question consommation, en Europe, on appuie sur le frein, nettement, mais en se posant des questions sur la possibilité réelle de réduire vite les consommations.

"L'envolée des tarifs dans toute l'Europe a poussé les ménages et les entreprises à se restreindre d'eux-mêmes." Si des résultats tangibles ont été constatés pour l'électricité et le gaz, mais les résultats sur le pétrole sont médiocres (- 1 % annuels), alors qu'on rêvait de - 5%. Les zélotes verts et réchauffistes devraient arrêter le fumage de moquette. Ce sont des baisses uniquement possibles en cas de graves crises économiques, voir d'effondrement.

L'enfumage des linkys se révèle, ça servira à propulser le marché des doudounes, polaires et couettes. En même temps, on peut se poser des questions à la fois sur les dispo d'uranium, et sur l'état des centrales.

Donc, la baisse des consommations, ça sera forcé. Pour ne pas être forcé, il faudrait que les politiques disent la vérité de la déplétion.

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