17 août 2023

Royaume-Uni : point sur les cas de lèpre liés au vaccin Pfizer



Une équipe de chercheurs a lancé une alerte sur l’apparition des cas de lèpre au Royaume-Uni. Selon leurs observations, il pourrait s’agir d’un effet secondaire des vaccins contre le Covid-19. Les chercheurs ont émis l’hypothèse d’une association entre la lèpre et la vaccination ARNm de Pfizer.



Depuis le début de la pandémie, il y a trois ans maintenant, les injections Covid sont source de débat. Nombreux sont les arguments scientifiques qui vont à l’encontre de ces vaccins, notamment en ce qui concerne leurs effets indésirables, leur sécurité…Dernièrement, la résurgence de la lèpre au Royaume-Uni a suscité des inquiétudes quant à son lien possible avec les vaccins anti-COVID. Des chercheurs britanniques ont émis l’hypothèse d’un lien entre la lèpre et la vaccination Pfizer. 

La lèpre, un effet secondaire des vaccins Covid ?

Cela fait presque 70 ans que la lèpre a disparu en Occident. Aucun cas de contamination n’a été enregistré au Royaume-Uni depuis 1954. Mais une équipe de chercheurs britanniques a découvert que deux personnes atteintes de la maladie ont fréquenté la Clinique de la lèpre en 2021.

Selon l’étude publiée le 4 août 2023 dans la revue à comité de lecture PLoS Neglected Tropical Diseases, les patients qui ont développé la lèpre, ont un point commun : ils ont reçu entre 1 et 3 doses du vaccin Pfizer. La question se pose alors : la lèpre ferait-elle partie des effets secondaires recensés des vaccins covid ?

Les auteurs de l’étude ont décidé d’analyser les cas. Ils ont constaté que l’un des patients a présenté une réaction lépreuse une semaine après la réception de la seconde dose du vaccin Pfizer. L’autre a été diagnostiqué lépreux huit semaines après la première injection du vaccin à ARNm, précédée par deux doses du vaccin Sinovac. Les chercheurs ont conclu que la lèpre pourrait bien être un effet indésirable de la vaccination. Les chercheurs britanniques souhaitent attirer l’attention sur l’incidence retrouvée dans cette étude qui a été évaluée à 2 cas sur 50, soit 4 %. 

Que penser des résultats de cette étude ?

Les auteurs de l’étude ont déclaré que les patients sont désormais guéris suite à un simple traitement antimicrobien. Par ailleurs, le niveau de contagiosité reste faible. Cela dit, le fait d’avoir présenté une réaction lépreuse a eu un impact psychologique important.

Les auteurs de l’étude, en se basant sur une autre étude sur les problèmes dermatologiques déclenchés par une réaction inflammatoire intense observée après la vaccination contre le SRAS-CoV-2, soulignent que « l’association entre les complications inflammatoires à médiation immunitaire de la lèpre telles que la réaction de type 1 (T1R), l’érythème noueux (ENL) et la névrite et la vaccination contre le SRAS-CoV-2 sont compatibles avec les lymphocytes T, les cytokines et d’autres réponses immunitaires provoquées par les vaccins ».

Faut-il alors s’inquiéter ? Pour le moment, selon l’étude, les données disponibles ne permettent pas de confirmer que les vaccins Pfizer sont à l’origine de ces cas de contamination à la lèpre. Cela dit, cette étude vient de montrer que deux ans après le début l’utilisation des vaccins contre le Covid-19, on continue à découvrir de nouveaux effets indésirables. Le retour de la lèpre en Occident nourrit les inquiétudes sur les conséquences à long terme de la technologie ARN, censée être révolutionnaire.

Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/16/royaume-uni-point-sur-les-cas-de-lepre-lies-au-vaccin-pfizer/

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