COVID, russophobie primaire, et quelques autres : en quoi ces “narratifs” de la caste ressemblent-ils à la transition énergétique ? Ou plutôt, en quoi la transition énergétique est-elle ou sera-t-elle menée de la même façon que le COVID, par exemple ? Intuitivement, chacun sent bien qu’il y a des techniques de manipulation identiques qui sont à l’œuvre, mais lesquelles ? Pour le comprendre, il faut sans doute revenir aux racines de cette théorie du réchauffement d’origine anthropique, qui tombe “en même temps” que l’atteinte du “peak oil”. Réchauffement ou pas, la planète devrait apprendre, dans les 30 ans à venir, à se passer d’énergie fossile. Les théories du GIEC arrivent à point nommé pour “emballer” le paquet de cette sobriété forcée. De même que le COVID est arrivé à point nommé pour “emballer” le paquet de l’ARN Messager préparé depuis dix ans par les laboratoires pharmaceutiques. Et si, au fond, dans les deux cas, comme dans d’autres, la caste se contentait d’appliquer simplement la théorie du nudge ? Ce texte fait partie de mon prochain livre intitulé “Traité du monde d’après”.
Le combat pour la transition énergétique qui s’ouvre mérite d’être replacé dans sa dimension historique de narratif destiné à nous convaincre d’obéir sans exercice d’une contrainte directe. Si l’on met à part les épisodes religieux (notamment au Moyen-Âge et à la Renaissance) où Dieu était mis à toutes les sauces pour justifier des changements dans les comportements individuels et parfois collectifs, il ne faut pas sous-estimer ici l’exploit historique que la caste tente de réussir : faire adhérer des milliards d’individus à l’idée qu’il faut vivre autrement, modifier radicalement et très rapidement leurs habitudes de consommation et d’existence, sans envoyer personne au bûcher, et sans provoquer aucun massacre.
C’est à peine si quelques victimes expiatoires seront emprisonnées ou bannies pour avoir trop ouvertement résisté aux projets de la caste dominante et notamment pour avoir dénoncé le pot-aux-roses de l’origine anthropique du réchauffement qui est plausible, mais qu’aucun élément scientifique incontestable n’a réellement prouvé. Tous ceux qui s’égarent à expliquer que les vraies raisons de la transition énergétique ne tiennent pas au réchauffement ni à une possible disparition de la planète, mais seulement à la crainte de la caste de perdre son emprise sur l’économie après le « peak oil » et le renchérissement des énergies fossiles, sont évidemment montrés du doigt et discrédités en tant que « complotistes ». C’est de bonne guerre : la caste a massivement investi dans des médias cartellisés depuis une vingtaine d’années pour pouvoir imposer unilatéralement son narratif, dénonçant tantôt les « populistes », tantôt les « antisémites », tantôt les « complotistes ». Il faut bien rentabiliser le financement à bout de bras de ces danseuses.
Transition énergétique et peak oil
Précisément, il n’est pas vain de comprendre pourquoi, à partir des années 80, la caste s’est employée à travestir sa crainte du peak oil derrière le paravent d’une hypothétique disparition de la planète à cause des gaz à effets de serre. En soi, l’idée de fabriquer le mythe d’une disparition imminente de la planète est une trouvaille géniale dont les bienfaits ne cessent de faire leurs preuves.
Des internautes astucieux ont par exemple retrouvé les premières alertes lancées par le GIEC en 1988. À cette époque, il était question, selon un scénario pessimiste, d’une hausse de la température moyenne de 1,5°C entre 1988 et 2020. Un scénario optimiste limitait cette hausse à environ 0,6°C. La notion de température moyenne est elle-même floue et difficile à cerner. Lorsque, à Boston, durant l’hiver 2022, la température descend au plus bas historique de – 50°C, alors que l’Europe bénéficie d’un hiver doux, comment déterminer ce qu’est une température moyenne ?
Il est évident que, depuis 1988, l’information systématiquement distillée par les médias cartellisés consiste à dramatiser la situation jusqu’à susciter une peur fanatique de notre propre disparition pour mieux sensibiliser les populations aux conséquences prétendues du réchauffement. Une lecture rationnelle des chiffres montre que c’est plutôt l’atteinte du « peak oil » qui rythme cette communication dont l’objectif consiste à diminuer notre consommation de pétrole et de gaz, notamment en nous poussant à acheter des véhicules électriques.
Pourquoi la caste ne communique-t-elle pas de façon rationnelle sur ce sujet ? Pourquoi utilise-t-elle le subterfuge du réchauffement climatique pour justifier la transition énergétique ?
Les raisons de ce choix sont à trouver dans l’intéressante (et surtout déterminante pour comprendre la gouvernance contemporaine) « Théorie du Nudge » de Cass Sunstein, inventeur par ailleurs de la théorie de l’infiltration cognitive fortement utilisée par la CIA. Pour Cass Sunstein, l’État ne doit pas forcément édicter des normes, mais il peut pratiquer le « paternalisme de gauche » en incitant les citoyens à changer leurs comportements quotidiens. Pour ce faire, le gouvernement est fondé à miser sur les réflexes émotionnels des citoyens, au premier rang desquels on trouve la peur. Pour Sunstein, la population qui appartient au groupe des « humains » et non des « econs » se comporte sans réflexion, en se fiant à ses habitudes et ses instincts. D’une manière générale, c’est en s’appuyant sur ces instincts qu’on obtient les meilleurs comportements d’obéissance.
Faire craindre la disparition de la planète
Dans l’affaire de la transition énergétique, la caste ne procède pas autrement. Elle ne cherche pas à convaincre la masse qu’une diminution progressive de l’énergie fossile va constituer un problème. Là encore, Sunstein explique pour quelle raison la caste fait ce choix. Les études comportementalistes ont en effet montré que les humains souffrent majoritairement d’un optimisme irréaliste qui les empêche d’adapter leur mode de vie aux risques à venir. Trop de gens sont persuadés qu’au fond, ne plus disposer de pétrole et de gaz n’est pas si grave, puisque l’humanité a pu s’en passer pendant des millénaires. On fera donc avec.
Cette légèreté est évidemment peu agréable pour l’ensemble des propriétaires des moyens de production, les fameux capitalistes, qui risquent de subir de lourds préjudices en cas de crise énergétique sévère. Ces détenteurs du capital ne peuvent donc miser sur la rationalité de la plèbe pour éviter le chaos énergétique. Il est plus rentable de miser sur le « nduge », le « coup de pouce » donné en utilisant les émotions.
D’où cette stratégie de la terreur : la planète va disparaître si vous ne vous repentez pas de trop consommer ! qui exploite un autre travers humain analysé par Sunstein , la préférence pour la frustration. Pour l’illustrer, Sunstein prend cet exemple évident où, quand vous recevez des amis, ils sont plus à l’aise si vous leur retirez la bouteille de whisky pour les empêcher de se saouler, plutôt que si vous laissez la bouteille sur la table en attendant d’eux qu’ils se modèrent tout seuls. Autrement dit, tout le fatras sur l’écologie et sur la disparition de la planète que nous subissons aujourd’hui constitue une superbe déclinaison de la théorie du nudge, sous toutes ses formes, des plus basiques jusqu’au plus perfectionnées, qui s’est accélérée avec l’imminence du peak oil. Certains analystes ont en effet considéré que ce pic était intervenu une première fois en 2009. Dans les années qui ont suivi, la caste a fabriqué l’icône Greta Thunberg, qui a incarné tous les travers des émotions grâce auxquelles la transition énergétique devient une demande de la part de pans entiers de l’opinion : culpabilité, peur, appel à l’autorité.
De ce point de vue, la transition énergétique n’est au fond que la répétition d’un exercice théorisé de longue date et déjà mené à l’occasion du COVID, par exemple, au moment où la vaccination fut présentée comme une façon de conjurer une mort qui rôdait, dans un superbe nudge où le gouvernement présentait l’obéissance à ses prescriptions comme un choix libre et responsable. Pour ne pas mourir tous, faites-vous vacciner, comme ils disent “pour que la planète ne disparaisse pas, consommez moins”.
In fine, la caste a fait son calcul : cette servitude volontaire ne peut que lui rapporter gros.
Le combat pour la transition énergétique qui s’ouvre mérite d’être replacé dans sa dimension historique de narratif destiné à nous convaincre d’obéir sans exercice d’une contrainte directe. Si l’on met à part les épisodes religieux (notamment au Moyen-Âge et à la Renaissance) où Dieu était mis à toutes les sauces pour justifier des changements dans les comportements individuels et parfois collectifs, il ne faut pas sous-estimer ici l’exploit historique que la caste tente de réussir : faire adhérer des milliards d’individus à l’idée qu’il faut vivre autrement, modifier radicalement et très rapidement leurs habitudes de consommation et d’existence, sans envoyer personne au bûcher, et sans provoquer aucun massacre.
C’est à peine si quelques victimes expiatoires seront emprisonnées ou bannies pour avoir trop ouvertement résisté aux projets de la caste dominante et notamment pour avoir dénoncé le pot-aux-roses de l’origine anthropique du réchauffement qui est plausible, mais qu’aucun élément scientifique incontestable n’a réellement prouvé. Tous ceux qui s’égarent à expliquer que les vraies raisons de la transition énergétique ne tiennent pas au réchauffement ni à une possible disparition de la planète, mais seulement à la crainte de la caste de perdre son emprise sur l’économie après le « peak oil » et le renchérissement des énergies fossiles, sont évidemment montrés du doigt et discrédités en tant que « complotistes ». C’est de bonne guerre : la caste a massivement investi dans des médias cartellisés depuis une vingtaine d’années pour pouvoir imposer unilatéralement son narratif, dénonçant tantôt les « populistes », tantôt les « antisémites », tantôt les « complotistes ». Il faut bien rentabiliser le financement à bout de bras de ces danseuses.
Transition énergétique et peak oil
Précisément, il n’est pas vain de comprendre pourquoi, à partir des années 80, la caste s’est employée à travestir sa crainte du peak oil derrière le paravent d’une hypothétique disparition de la planète à cause des gaz à effets de serre. En soi, l’idée de fabriquer le mythe d’une disparition imminente de la planète est une trouvaille géniale dont les bienfaits ne cessent de faire leurs preuves.
Des internautes astucieux ont par exemple retrouvé les premières alertes lancées par le GIEC en 1988. À cette époque, il était question, selon un scénario pessimiste, d’une hausse de la température moyenne de 1,5°C entre 1988 et 2020. Un scénario optimiste limitait cette hausse à environ 0,6°C. La notion de température moyenne est elle-même floue et difficile à cerner. Lorsque, à Boston, durant l’hiver 2022, la température descend au plus bas historique de – 50°C, alors que l’Europe bénéficie d’un hiver doux, comment déterminer ce qu’est une température moyenne ?
Il est évident que, depuis 1988, l’information systématiquement distillée par les médias cartellisés consiste à dramatiser la situation jusqu’à susciter une peur fanatique de notre propre disparition pour mieux sensibiliser les populations aux conséquences prétendues du réchauffement. Une lecture rationnelle des chiffres montre que c’est plutôt l’atteinte du « peak oil » qui rythme cette communication dont l’objectif consiste à diminuer notre consommation de pétrole et de gaz, notamment en nous poussant à acheter des véhicules électriques.
Pourquoi la caste ne communique-t-elle pas de façon rationnelle sur ce sujet ? Pourquoi utilise-t-elle le subterfuge du réchauffement climatique pour justifier la transition énergétique ?
Les raisons de ce choix sont à trouver dans l’intéressante (et surtout déterminante pour comprendre la gouvernance contemporaine) « Théorie du Nudge » de Cass Sunstein, inventeur par ailleurs de la théorie de l’infiltration cognitive fortement utilisée par la CIA. Pour Cass Sunstein, l’État ne doit pas forcément édicter des normes, mais il peut pratiquer le « paternalisme de gauche » en incitant les citoyens à changer leurs comportements quotidiens. Pour ce faire, le gouvernement est fondé à miser sur les réflexes émotionnels des citoyens, au premier rang desquels on trouve la peur. Pour Sunstein, la population qui appartient au groupe des « humains » et non des « econs » se comporte sans réflexion, en se fiant à ses habitudes et ses instincts. D’une manière générale, c’est en s’appuyant sur ces instincts qu’on obtient les meilleurs comportements d’obéissance.
Faire craindre la disparition de la planète
Dans l’affaire de la transition énergétique, la caste ne procède pas autrement. Elle ne cherche pas à convaincre la masse qu’une diminution progressive de l’énergie fossile va constituer un problème. Là encore, Sunstein explique pour quelle raison la caste fait ce choix. Les études comportementalistes ont en effet montré que les humains souffrent majoritairement d’un optimisme irréaliste qui les empêche d’adapter leur mode de vie aux risques à venir. Trop de gens sont persuadés qu’au fond, ne plus disposer de pétrole et de gaz n’est pas si grave, puisque l’humanité a pu s’en passer pendant des millénaires. On fera donc avec.
Cette légèreté est évidemment peu agréable pour l’ensemble des propriétaires des moyens de production, les fameux capitalistes, qui risquent de subir de lourds préjudices en cas de crise énergétique sévère. Ces détenteurs du capital ne peuvent donc miser sur la rationalité de la plèbe pour éviter le chaos énergétique. Il est plus rentable de miser sur le « nduge », le « coup de pouce » donné en utilisant les émotions.
D’où cette stratégie de la terreur : la planète va disparaître si vous ne vous repentez pas de trop consommer ! qui exploite un autre travers humain analysé par Sunstein , la préférence pour la frustration. Pour l’illustrer, Sunstein prend cet exemple évident où, quand vous recevez des amis, ils sont plus à l’aise si vous leur retirez la bouteille de whisky pour les empêcher de se saouler, plutôt que si vous laissez la bouteille sur la table en attendant d’eux qu’ils se modèrent tout seuls. Autrement dit, tout le fatras sur l’écologie et sur la disparition de la planète que nous subissons aujourd’hui constitue une superbe déclinaison de la théorie du nudge, sous toutes ses formes, des plus basiques jusqu’au plus perfectionnées, qui s’est accélérée avec l’imminence du peak oil. Certains analystes ont en effet considéré que ce pic était intervenu une première fois en 2009. Dans les années qui ont suivi, la caste a fabriqué l’icône Greta Thunberg, qui a incarné tous les travers des émotions grâce auxquelles la transition énergétique devient une demande de la part de pans entiers de l’opinion : culpabilité, peur, appel à l’autorité.
De ce point de vue, la transition énergétique n’est au fond que la répétition d’un exercice théorisé de longue date et déjà mené à l’occasion du COVID, par exemple, au moment où la vaccination fut présentée comme une façon de conjurer une mort qui rôdait, dans un superbe nudge où le gouvernement présentait l’obéissance à ses prescriptions comme un choix libre et responsable. Pour ne pas mourir tous, faites-vous vacciner, comme ils disent “pour que la planète ne disparaisse pas, consommez moins”.
In fine, la caste a fait son calcul : cette servitude volontaire ne peut que lui rapporter gros.
Source : https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/08/30/en-quoi-la-transition-energetique-ressemble-t-elle-au-covid/
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