Notre pays est terriblement malade. Malade d’une absence totale de politique, d’ambition, de volonté d’intégration, de mollesse, de permissivité et de lâcheté.
Et dans cette maladie, il y a l’idéologie de gauche...
Non pas l’idée, qui est très belle et qui est un humanisme indispensable d’égalité (des chances) et de solidarité, où nous tendons collectivement la main à tous ceux qui sont les plus faibles, les plus fragiles. Cet intérêt que l’on doit porter à l’autre, à tous les autres est une nécessité morale. Mais une fois que l’on a dit cela, nous n’avons rien dit.
Nous avons fait du bon sentiment mais le bon sentiment n’est jamais que « bon ». Il doit toujours s’accompagner d’un grand degré d’exigence, ce qui nous a manqué depuis 40 ans.
Pas d’effort, pas de travail, pas de volonté, que de la permissivité et de la démagogie.
La gauche se trompe totalement !
Et voilà, qu’en pleine émeute, Mélenchon trouve que les riches se sont ensauvagés !
Je n’ai pas vu Bernard Arnault piller les magasins. Il faut dire que lui, au moins, il les possède.
Ce sont les « riches » qui se font piller et les « gentils » pauvres qui pillent.
Ce niveau de cécité politique en devient dramatique.
Dramatique pour le pays tout entier, mais aussi dramatique politiquement.
Mélenchon est en train de cramer définitivement la gauche sur l’autel de sa propre cécité. Il veut que le monde soit à l’image qu’il s’en fait.
Ces propos sont une négation de la réalité.
Le séparatisme.
Évidemment qu’il y a un séparatisme géographique, et contrairement à ce que dit Mélenchon, il n’est pas le fait des riches ! Les riches ont toujours eu leurs quartiers de riches et nous les connaissons depuis toujours. Le 16ème, le 7ème et Neuilly par exemple. Ce « séparatisme » là n’est pas un problème, parce qu’en réalité en terme de volumétrie il est marginal à l’échelle de notre pays.
Le vrai séparatisme insupportable pour Mélenchon, est en réalité non pas celui des riches, mais des petites classes moyennes ou populaires. Celles qui fuient la banlieue parce qu’elles n’y trouvent plus leur place. Parce qu’elles en sont rejetées par la délinquance, la violence et la chienlit quotidienne.
N’importe quel parent, dès qu’il en aura les moyens, quelle que soit sa couleur de peau, son origine, sa religion, fuira ces « quartiers populaires », un sublime euphémisme à la novlangue de 1984, pour aller s’installer le plus loin possible, pour protéger les enfants des terribles influences qu’ils peuvent subir dans ces quartiers.
Mais il faut dire à Mélenchon, que ce n’est pas la queue qui remue le chien, mais bien le chien qui remue la queue. Il ne faut pas se tromper.
C’est la chienlit qui créée le séparatisme et pas l’inverse.
Il n’y aurait aucune nécessité de quitter ces « quartiers » si le « vivre ensemble » fonctionnait bien. Il ne serait pas nécessaire de fuir ces endroits si la sécurité et l’éducation y était assurée.
La sécurité est le premier droit de chaque être humain.
Le premier.
L’ordre et la sécurité devraient être une valeur de gauche, la première des valeurs de gauche, car sans sécurité, alors aucun « pauvre » ne peut aller tranquillement jusqu’à l’ascenseur social pour pouvoir monter dedans.
Sans ordre et sécurité à commencer dans les classes, comment voulez-vous que les gosses puissent accéder à l’égalité des chances ?
L’inégalité des chances commencent par l’insécurité et la chienlit à l’école.
Vous pouvez remercier la permissivité d’une certaine gauche.
En ce qui me concerne, je regrette le temps d’une certaine gauche, et du radical-socialisme pour qui la démagogie n’a jamais été une option.
Il est déjà trop tard, mais tout n’est pas perdu.
Préparez-vous !
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