Ce n’est pas du réchauffement, du refroidissement, du dérèglement ou de l’assèchement climatiques dont je doute. Tout cela a lieu, je pense. C’est du CO2 considéré comme cause, plutôt que simple effet, ce qui est la moindre des choses de la part de l’auteur de la théorie de la double causalité passée et future.
Quand va-t-on donc tenir compte, sur ce sujet brulant, du fait que le futur ne se construit pas dans le présent ? Du multivers comme réalité ? Des causes futures ? De l’influence de la conscience, collective en l’occurrence, sur les causes futures ou les choix d’univers ? Ou encore, du fait que notre Terre est vivante et consciente ?
Admettons que notre planète soit impuissante, ou qu’au contraire son autoguérison a juste requis une petite fièvre qui va peut-être nous exterminer. Alors oui, le phénomène climatique serait d’origine humaine, mais tout autant psychique que physique : je vous laisse deviner ce qui importunerait notre hôte. Notre compte serait ainsi prochainement réglé, mais pas par le CO2, quel que soit le scénario. Ce CO2 serait plutôt une réaction protectrice, bénéfique et salutaire. Le vrai coupable, au sens physique et donc causal, serait plutôt l’ensemble des pollutions collatérales aux émissions industrielles et autres rejets humains, qui impliquent de rejeter l’humain (lequel se rejette d’ailleurs tout seul par son catastrophisme auto-réalisateur).
A ceux qui veulent absolument trouver des causes passées au phénomène climatique, cherchez plutôt les causes de la diabolisation du CO2. Cette faiblesse du CO2, devrait-on plutôt dire pour qualifier sa culpabilité, est due aux deux choses qui lui donnent une face de bouc et misère : (1) le fait qu’il soit un merveilleux effet du réchauffement, aisé à confondre avec une cause au sein d’un paradigme entretenant la confusion entre corrélation et causalité (c’est déjà le cas de la conscience vis-à-vis du cerveau), et (2) le fait que sa concentration soit très facile à mesurer dans l’air avec des capteurs et que sa présence soit aisée à quantifier partout où il se trouve, qu’il s’agisse d’aliments, de produits de combustion, etc.
Il y a eu une époque lointaine, au siècle dernier, où cette faiblesse du CO2 était concomitante avec la quasi-certitude qu’il était responsable d’un réchauffement planétaire. Cela a incité nos décideurs mondialistes à l’inclure dans leur stratégie pour aboutir à une sorte d’impôt mondial, et une énorme machine administrative a ainsi été mise en branle. Ensuite, bien que des décennies d’étude du climat aient finalement montré (à ceux qui savent s’instruire par eux-mêmes, et non pas aux médias) que le CO2 n’était pas responsable de l’évolution du climat, l’échec du pass sanitaire a empêché de remettre en question cette stratégie.
L’identification numérique en temps réel, imposée pour des raisons sanitaires, aurait dû en effet devenir le moyen privilégié pour conduire la société mondiale vers la monnaie contrôlante, qui ne tolère pas de concurrence. Encore fallait-il que presque 100% de la population l’adopte, ce qui ne pouvait être réalisé que de manière forcée. Cela n’étant plus possible, il fallait trouver d’autres moyens. Or le fait d’interdire au gens, en temps réel, de consommer ceci ou cela, sous le prétexte qu’il contribue à l’émission de CO2, est un moyen d’autant plus intéressant que déjà préparé, pour justifier à nouveau le contrôle numérique en temps réel. A noter que cette notion de « temps réel » est tout aussi fondamentale pour que l’intelligence artificielle puisse intervenir dans le contrôle.
La diabolisation du CO2 serait ainsi liée, d’après cette thèse conspirationniste, à l’obsession mondialiste de nous contrôler numériquement afin d’aboutir à la grande réinitialisation du système bancaire, laquelle a besoin d’une monnaie contrôlante à laquelle personne ne peut échapper, sauf de façon marginale. Cette réinitialisation doit être mondiale et unifiée, c’est d’ailleurs pourquoi il y a cette guerre, complètement irrationnelle si l’on ne tient pas compte du facteur monétaire.
Quant au climat, la meilleure façon d’éviter son dérèglement serait double, si l’on a suivi mon raisonnement : (1) sur le plan psychique ou de la causalité inverse, prendre soin collectivement de nos pensées et de nos émotions, et (2) sur le plan physique ou de la causalité ordinaire, agir de façon cohérente en préservant la nature et toutes ses espèces.
Le reste n’est pas de notre ressort.
La difficulté à maitriser les bons remèdes politiquement est qu’il n’existe pas d’instrument de mesure de leur application, qui pourrait être utilisé par une autorité pour nous les imposer, ou simplement, nous contrôler. C’est à nous-mêmes qu’il revient d’assurer notre autonomie, afin de protéger la nature et notre santé (physique et psychique) de l’incompétence, en ces matières essentielles, d’autorités devenues esclaves de la finance. Le libre arbitre et la souveraineté intérieure sont plus que jamais requis en la circonstance, ou toutes les valeurs sont inversées.
Et quelle circonstance ! Un effondrement salutaire du mental occidental, qui a trop longtemps détruit la nature à force de confondre cause et effet, corrélation et causalité, pour satisfaire une domination. Cet effondrement va libérer des bombes de révélations, à la fois effrayantes (descente dans l’abîme) et merveilleuses (remontée de l’abîme). Réjouissons-nous d’être parvenus à cette époque où le spectacle de la réalité va dépasser toute fiction. Prenons nos distances avec la projection afin de ne pas être trop partie prenante du film, ou juste assez pour jouir du suspense, car ça va secouer fort.
Article de Philippe Guillemant publié sur son canal Telegram
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