Comme, à l’Éducation nationale, il ne reste plus grand-chose à saboter, les annonces de Pap Ndiaye sur le « doublement » de « l’enseignement moral et civique » sont bien sûr des gesticulations d’une efficacité toute éolienne. Mais les objectifs de rééducation formulés nous renseignent quand même bien sur les angoisses de la Caste.
Et d’abord, sur la totale désinhibition du nouveau totalitarisme woke : à côté du bon vieux « civique » (parfaitement périmé en cet âge post-démocratique), on voit (ré-)apparaître la « morale », jadis prérogative de la Famille et de l’Eglise – façon de reconnaître que le Great Reset est le seuil d’un nouvel âge religieux, et que l’Etat socialiste, une fois que notre atomisation sociale sera complète, compte bien devenir notre unique et ultime famille.
Examinons la nouvelle feuille de route des Hussards noirs
Cette morale de Pap « double down » Ndiaye s’articule en « trois pôles », qui sont : Les « valeurs de la République » et de la « laïcité » : j’imagine qu’on distribuera aux jeunes musulmans des clichés Playboy de Marlène Schiappa, dans l’espoir de leur démontrer la supériorité des beautés républicaines sur les houris d’Allah.
Les « questions de développement durable » : Il s’agit de former les têtes blondes et crépues « à l’éco-citoyenneté », c’est-à-dire à la religion réchauffiste + impératif de solidarité avec un Grand Sud qui, lui, ne rêve que voyages en avion et centrales au charbon. L’éco-masochisme de l’homme blanc doit coloniser les cerveaux dès l’âge le plus tendre !
« L’accès à l’information » par « éducation au numérique » : ce chef d’œuvre de novlangue renvoie tout naturellement à l’exclusion de l’information (dérangeante – c’est un pléonasme), moyennant le développement de réflexes de cécité volontaire. Apprenez, mes enfants, apprenez à faire confiance à Rudy Reichstadt, puisque Macron le paie tout spécialement pour vous mettre en garde contre les complotistes du Courrier des Stratèges !
Il est bien évident, d’entrée de jeu, que ces heures de gardiennage juvénile déguisées en cours de morale davosienne pourront tout au plus confirmer les gosses dans la certitude qu’il existe une vérité officielle – à laquelle, comme dans tout bon système soviétique, personne ne croit, mais qu’il est de bon ton de ne jamais remettre publiquement en cause. Plus de thermomètre, plus de fièvre !
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