C’est l’édito de la semaine de Nicolas Baverez du Point qui pense que l’’économie française est à l’arrêt !
Selon lui, la stagflation menace notre pays, plombé par la dette. Seul un retour de la croissance, indispensable, saurait aboutir au plein-emploi.
Sous l’éloge de la résilience de notre économie, dont l’activité a progressé de 0,2 % au premier trimestre, de la célébration de son attractivité lors du sommet de Versailles autour des 13 milliards d’investissements étrangers, des records du CAC 40 grâce aux géants du luxe, de la mise en scène du retour au plein-emploi pour 2027, pointe l’entrée de la France dans la stagflation.
Loin d’être protégée, notre économie se trouve rattrapée par l’enchaînement des crises et freine brutalement. En 2023, la croissance plafonnera à 0,3 %. L’inflation atteindra 5,5 %. Le chômage repartira à la hausse pour toucher 8 % de la population active à la fin de l’année, notamment en raison des destructions d’emplois liées aux faillites – en hausse de 45 % au premier trimestre.
Il a raison, tous les chiffres de notre économie sont dans le rouge. Je n’ose même pas vous parler du déficit budgétaire ou encore de notre déficit commercial.
Nous sommes dans une situation objectivement affligeante économiquement.
Et pourtant rien.
Il ne se passe rien.
Mais les taux n’ont pas encore « donnés » leurs effets et cela va commencer à se matérialiser, dans la croissance, dans l’emploi, mais aussi dans les coûts du service de la dette. Il faudra que le gouvernement serre les boulons et les ceintures.
Ce sera désagréable, surtout pour tous ceux qui dépendent de la dépense publique, une dépense de 58.5 % du PIB, le record mondial de l’économie la plus étatique et qui marche le moins (par rapport au niveau de dépenses).
Source le Point ici
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