Tout en envoyant Zelensky en l’air aux frais du contribuable, Macron se prépare à faire approuver un budget pluriannuel de la défense qui ne tient pas vraiment compte des « besoins de l’Ukraine », notamment en chars Leclerc. Décryptage.
Après abolition de la logique par le covidisme (moyennant l’équation « grippe = peste noire »), on ne s’étonnait presque plus, en février 2022, de voir les mêmes experts revenir pour nous expliquer que la logique de la dissuasion nucléaire n’avait plus cours (pourquoi ?), et qu’on allait « donc » revenir à la guerre conventionnelle, « comme en 14 ».
Pour ma part, j’ai expliqué dès juin 2022 que cette inversion du vecteur Temps ne pourrait constituer qu’une illusion temporaire, et que « la 3e Guerre mondiale du Donbass » serait donc une comédie – certes sanglante, mais tout de même une comédie.
Il est vrai que mon opinion comptait assez peu, l’essentiel étant que quelques centaines de milliers de slaves orientaux à 80 de QI gobent suffisamment cette énormité pour aller se faire allègrement déchiqueter sur les théâtres d’opération d’une pseudo-guerre ingagnable – étant donné que, d’une part, une puissance nucléaire ne peut pas être militairement vaincue, et que, d’autre part, les objectifs supposés de la Russie ne seraient atteignables qu’à condition de renoncer à la fiction des « peuples frères », en se mettant à massacrer des civils ukrainiens par quartiers entiers.
Bakhmout, ou le début de la fin d’une illusion
Au Ministère de la défense, en tout cas, les décideurs sérieux vivent de toute évidence sous l’influence de Modeste Schwartz : pendant que Thierry Breton construit une « Europe des munitions » pour s’assurer que les derniers suicidaires ukrainiens aient les moyens matériels d’aller écourter leur existence en manipulant les joujoux anachroniques qui leur ont été livrés, la France –au grand désespoir de Politico – prépare un budget pluriannuel de la défense qui ne semble pas avoir été informé du fameux « retour de la guerre conventionnelle ».
Les « guerres » auxquelles la France (et donc l’OTAN) se prépare ressemblent, à vrai dire, beaucoup plus à des sécurisations de sites énergétiques (notamment outre-mer), donc à des conflits asymétriques du type dominant de l’après-1945, qu’aux fantasmes de resucée de Verdun convoqués par les troubadours de Bakhmout. Le nouveau Charles de Gaulle en Mer noire : on y croit à fond !
Source :https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/05/23/chars-leclerc-premonition-dun-avenir-sans-ukraine-par-modeste-schwartz/
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