Le télétravail est un « ramassis de c**neries »

Le magnat de l’immobilier Sam Zell a déclaré à un auditoire d’étudiants diplômés de l’université de New York que le télétravail était un « ramassis de c**neries » et qu’ils devraient rejeter l’idée de travailler à domicile, selon le site web d’informations sur l’immobilier commercial GlobeSt.

« L’un des plus grands mensonges au monde est que les personnes qui travaillent à distance sont plus productives que celles qui travaillent au bureau », a déclaré Zell lors du symposium annuel du NYU SPS Schack Institute of Real Estate, qui s’est tenu à l’hôtel Pierre de New York, sur la Cinquième Avenue, mercredi dernier.

« Vous êtes beaucoup moins productif si vous travaillez chez vous en pyjama avec trois enfants qui courent partout que si vous êtes dans un bureau », a-t-il poursuivi.

Interrogé sur l’état actuel du marché des bureaux et sur l’impact du travail, Zell a donné cette réponse :

« Je ne voudrais pas être propriétaire d’un grand nombre de bureaux de classe B en ce moment ».

Le milliardaire a précisé que les tendances en matière de travail à distance étaient temporaires :

« Le premier jour du Covid, il n’y avait personne dans nos bureaux. Six mois plus tard, tout le monde était présent dans nos bureaux, et ce depuis plus de deux ans ».

Selon lui, de nombreuses compétences professionnelles essentielles pour les jeunes sont développées dans des environnements de bureau, et le travail à domicile y fait obstacle.

« Il y a une énorme différence entre une réunion du conseil d’administration avec Zoom et une réunion en personne. »

« Une réunion de conseil d’administration sur Zoom est une réunion de conseil d’administration où tout le monde s’assoit et écoute des récitations. C’est lors d’une réunion en personne que la véritable discussion a lieu. »

Le point de vue de Zell sur le travail à distance est biaisé, étant donné qu’il a fait une grande partie de sa fortune dans l’espace CRE, et que le travail à distance a entraîné une hausse des taux d’inoccupation et une baisse de la valeur des biens immobiliers.

L’étalon-or des tendances en matière d’occupation des bureaux est constitué par les données fournies par Kastle Systems. Le taux moyen d’occupation des bureaux au niveau national est d’environ 46 %, ce qui est encore loin des niveaux élevés d’avant la pandémie.

Nous avons indiqué que les turbulences des banques régionales allaient probablement avoir des répercussions sur le secteur de l’immobilier résidentiel, en particulier sur le secteur des bureaux. La JPM, Morgan Stanley et Goldman Sachs ont toutes rejoint le défilé de la sinistrose, mettant en garde contre les turbulences imminentes dans le secteur de l’immobilier.

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