Les États-Unis échouent à leur dernier test d’armes hypersoniques

Le ministre de l’Air Force américaine, Frank Kendall, l’un des hommes forts du Pentagone, a annoncé mardi que les données nécessaires n’ont pas été obtenues suite au dernier test de l’arme hypersonique ARRW (Air-Launched Rapid Response Weapon). "Ce test que nous venons de passer n’a pas réussi. Nous n’avons pas obtenu les données dont nous avons besoin à partir de ce test", a-t-il déclaré. Les spécialistes mènent actuellement une analyse des résultats de cet essai qui s’est avéré infructueux.

Rappelons que les premiers tests de cette arme ont été qualifiés de « très réussis » par le ministre. Mais il semblerait que la Russie, qui possède une arme hypersonique capable de dépasser cinq fois la vitesse du son, soit plus avancée dans ce domaine.

Le 13 mars dernier, les États-Unis avaient procédé au deuxième lancement d’un missile hypersonique AGM-183A « air-sol », fabriqué par la société américaine Lockheed Martin, dans le cadre du développement d’un arsenal de réponse rapide basé sur des avions. Les tests ont atteint certains objectifs, mais aucune information supplémentaire n’a été fournie sur le succès de cet essai pour des raisons de sécurité. L’US Air Force refuse de commenter la raison de l’échec.

En décembre 2022, les États-Unis avaient réussi leur premier lancement de missile hypersonique AGM-183, atteignant une vitesse cinq fois supérieure à celle du son. Cependant, la Russie semble être le pays le plus avancé dans le domaine des armes hypersoniques, détenant une technologie encore plus performante que celle des États-Unis. Une longueur d’avance qui empêche à l’oncle Sam de jouer les gros bras.

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