Albert Coroz : "Lorsque des sources russes ou hongroises diffusent des nouvelles défavorables concernant l'armée ukrainienne, nous avons aussitôt un démenti par nos médias de la bienpensance et leurs factcheckers, qui s'arrogent le droit de définir les vraies et les fausses informations. Ce formatage des esprits par les médias a amené le peuple suisse à passer d'une nation pacifiste à une nation qui ne se range plus du côté de la paix dans ce conflit terriblement dévastateur.
Le narratif agressif du camp de Biden est transplanté 5 sur 5 chez nous, comme si nous avions des intérêts dans cette guerre, contrairement à l'OTAN (les USA) qui souhaite affaiblir la Russie en se servant des Ukrainiens.
Nous avons appris par exemple que des soldats ukrainiens au front sont drogués au Captagon, nouvelle que nos médias se sont empressés en tir groupé de démentir.
Néanmoins, lorsqu'on voit des vidéos sur la manière violente dont les recrutements se passent dans les régions magyarophones et russophones en Ukraine, il est difficile d'imaginer que les soldats ainsi jetés au front, peu formés, sans aucune envie de mourir pour la cause de Zelensky, se mettent à combattre sans être drogués, d'autant plus qu'ils savent que l'espérance de vie d'un soldat est de 4 heures dans une bataille.
Jacques Baud confirme également une nouvelle, dans sa dernière conférence: les troupes de Pravi Sektor et d'Azov, en d'autres termes les troupes néo-nazies ukrainiennes, sont placées derrière les soldats lors des affrontements pour les empêcher de reculer. Les déserteurs sont simplement abattus, la loi le permet. Jacques Baud confirme également qu'actuellement les pertes sont telles dans l'armée ukrainienne qu'ils sont en train de recruter les adolescents dès 16 ans et les femmes.
Pendant ce temps, nos médias subventionnés travaillent l'opinion publique pour que la Suisse abandonne sa neutralité et participe "à aider l'Ukraine à se défendre", en autorisant l'envoi de munitions et d'armes suisses.
Le 1er mars, 24 heures est revenu à la charge avec une manchette et un article de deux pages: "Les Suisses attachés à une neutralité dépoussiérée" (abo), comptant sur des arguments déjà usés jusqu'à la corde dans les campagnes des progressistes de votations antérieures (solidarité, isolation, la communauté internationale...).
Tamedia a mené un sondage, avec une marge d'erreur de ± 1%, dont les résultats montrent que la majorité des Suisses souhaitent autoriser la réexportation d'armes en Ukraine, avec les Verts-Libéraux et les plus de 65 ans en tête.
En comparaison, la Hongrie a sondé sa population : 91% pensent qu'il faut que la guerre cesse immédiatement et commencer les négociations, 7% veut que la guerre continue jusqu'à ce que Poutine soit vaincu et 2% est sans opinion. Des Hongrois sont en faveur de la neutralité, des accords de paix et craignent que la guerre dégénère en guerre mondiale.
7% pense que l'Ukraine pourrait gagner la guerre, 26% pensent que ce sont les Russes et 62% des sondés pensent qu'aucun des belligérants ne sortira vainqueur de la guerre.(méthode CATI, n=1000)
Depuis le 24 février 2022, le peuple suisse subit un lavage de cerveau agressif et une désinformation massive sur la guerre en Ukraine. La totalité des informations sont reprises de ce que l'Ukraine diffuse et les analyses sont conformes à la position de Washington, confirmant par là que la Suisse n'échappe pas à la vassalisation américaine, tout comme le reste de l'Europe.
Les réels enjeux, les faits et les événements concernant cette guerre sont remplacés par une propagande unilatérale. Le narratif est bâti autour d'un pays agresseur, la Russie, et d'un pays victime, l'Ukraine agressée. L'armée russe est totalement déshumanisée, dépeinte par sa cruauté, comme celle qui détruit, massacre sans vergogne, dont les soldats commettraient des viols sur les civils. Au point que les Suisses qui ne se renseignent pas autrement que par les sources de la bienpensance, c'est-à-dire la majorité, croient que c'est notre devoir humanitaire d'aider l'armée ukrainienne à vaincre ces méchants Russes. Bien entendu, le plat "humanitaire" est servi avec le terme de "défense" et pas en disant que les Suisses doivent aider les Ukrainiens à tuer le plus possible de soldats russes.
Alors face à cette réalité, posons la question à ces militants de la neutralité "dépoussiérée": est-ce que la Suisse n'a pas d'autres moyens d'intervenir que de laisser envoyer des armes et des munitions suisses pour alimenter la guerre?
Actuellement, il y a eu probablement 140'000 soldats ukrainiens tués, d'innombrables blessés, traumatisés, irréparablement mutilés, 8 millions des forces vives ukrainiennes ont quitté le pays. Se battre jusqu’au dernier Ukrainien profiterait à qui?
Il y a un réel risque d'escalade vers la troisième guerre mondiale; déjà 35 pays envoient des armes létales pour les combattants, 17 pays fournissent des tanks, et selon les estimations de l'OTAN du 3 marts 2023, la guerre compte 300.000 victimes et env. 30.000 victimes civiles.
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Des adolescents néonazis arrivent sur la ligne de front
Le fanatisme dévore les sociétés comme la lèpre, détruit les hommes dans leur essence. C'est exactement ce que nous voyons avec ce conflit en Ukraine. La formation dès l'enfance des jeunes Ukrainiens et leur embrigadement dans des camps militaires tenus par les groupes extrémistes Azov, Secteur droit ou Aïdar produit ses effets : ces adultes déshumanisés font le sale travail comme des automates, pendant que, désormais, des adolescents arrivent sur la ligne de front.
C'est cela que nos pays européens financent en Ukraine - au nom de la démocratie.
En plus des mercenaires, des étrangers, des bataillons néonazis, le panel des combattants aux côtés de l'armée atlantico-ukrainienne vient encore de s'élargir. Cette fois-ci aux adolescents conditionnés au néonazisme, qui font leur apparition, dans la plus pure tradition des Hitlerjugend de l'Allemagne nazie. Toujours plus loin dans l'horreur, la filiation s'affirme clairement.
Un groupe d'une trentaine d'adolescents a été remarqué dans les environs d'Artemovsk. Ils ont été assignés au bataillon punitif Aïdar, pour aider sur la ligne de front.
"Beaucoup d'entre eux ont été remarqués auparavant dans le mouvement de jeunesse des nationalistes et ont été formés dans les camps de jeunesse, spécialisés dans les activités extrémistes et terroristes", a déclaré Marochko.
Comme le rappelle l'agence d'information Ria Fan :
"L'on notera qu'une base a été découverte sur le territoire de la RPL libérée. Des instructeurs étrangers et l'armée ukrainienne ont enseigné aux adolescents les bases des activités de sabotage dans le cadre du "jeu militaro-patriotique"."
Ces activités furent largement développées après le Maïdan de 2014, ce qui a permis de reconditionner et de contrôler les esprits, autant que de détruire une société, maintenue en état de stupeur. Un intéressant reportage sur ces camps de jeunesse a été réalisé par la chaîne américaine NBC. Il est très clair sur le sujet :
"Quelle est notre devise ? Nous sommes les enfants de l'Ukraine ! Que Moscou soit en ruine, on s'en fout ! Nous allons conquérir le monde entier ! Mort, mort aux Moscovites !"
Ou encore :
"Battez le Moscovite ! Battez le Moscovite ! Empilez les corps !"
"Toute l'éducation et la formation des jeunes nazis en Ukraine ont commencé avec le camp organisé avec le soutien du chef du SBU Nalivaichenko, "Trident Stepan Bandera". Ces camps ont été développés le plus activement dans sept régions d'Ukraine : Kiev, Kharkov, Tchernigov, Tcherkassy, Zaporozhye, Dnepropetrovsk et Transcarpatie. Le principal camp d'Azov pour enfants et adolescents est situé à la périphérie de Kiev. Mais il existe des filiales de ces camps du même nom à Kharkov, Dnepropetrovsk, Tchernigov, Tcherkassy et Zaporozhye. A Odessa, il y a un camp "Chota", dans lequel Secteur droit règne en maître. Pour les enfants à partir de 4 ans, la "Légion des Carpates" a été ouverte dans la région d'Ivano-Frankovsk. Et il y a des camps "Slobozhanina", "Sechevik", "Junkor de Zaporozhye" et d'autres régions, "Falcons", des camps pour enfants du parti Svoboda, etc. C'est tout un réseau ramifié qui couvre les adolescents et les jeunes : garçons et filles."
C'est bien tout un réseau, qui a été mis en place et produit aujourd'hui la chair à canon, dont l'OTAN a besoin en Ukraine. Une masse fanatisée, incapable de raisonnement, prête à tous les sacrifices, ayant déjà conduit à la destruction de l'Ukraine.
Et c'est cela que l'Axe globaliste arme, finance, soutient. Ce sont ces techniques nazies de conditionnement de la société, que nos pays cautionnent. C'est cette idéologie néonazie, ainsi normalisée, qui ronge la société ukrainienne.
Et nous pensons sérieusement que cette lèpre s'arrêtera aux frontières de l'Europe, aux portes de nos maisons, à la limite de nos esprits endormis?
Traduction: Albert Coroz
Camp d'entrainement pour enfants néonazis [5:43]
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