Cela fait plus de 18 mois que nous vous annoncions ici que cette épidémie s’arrêterait avant 3 ans, nous avons persisté et l’avons répété à plusieurs reprises, nous avons été les seuls à l’annoncer, et nous ne nous sommes (sans doute) pas trompés. Nous ne sommes pas devins, mais nous nous appuyions sur l’observation, chose qui a disparu ces dernières années au profit des projections et modélisations, incapables de produire quoi que ce soit de cohérent et de vérifiable. Nous n’avons pas oublié les modélisations de l’Institut Pasteur conduisant à des mesures draconiennes, modélisations non confirmées les mois suivants. Nous n’avons pas oublié les alertes de l’OMS reprises par notre presse sur l’hécatombe à venir en Afrique en mars 2020, en Inde avec le variant delta, et plus récemment avec chaque nouveau variant omicron. Rien n’est arrivé, ce que nous avions prévu.
Notre observation ? L’évolution spontanée de la totalité des épidémies virales depuis 500 ans, ce qui nous permettait de supposer que celle-ci, comme les autres, se terminerait avant 3 ans, avec ou sans traitement. Même la très sévère grippe espagnole a fait de même. Ce que l’on peut retenir avec certitude à propos de cette grippe espagnole, c’est que si les mêmes avaient été aux commandes en 1918, avec les mêmes moyens qu’aujourd’hui, depuis un siècle nous serions obligés de nous vacciner chaque année contre cette infection, pour éviter qu’elle ne se reproduise, et ce pour rien, puisqu’elle s’est arrêtée spontanément, comme le fera le covid-19. C’est une certitude.
RÉELLEMENT TERMINÉ ?
Certes il n’y a aucune certitude, seul le virus est maître de l’évolution, pas nous. Mais, depuis bientôt 9 mois, il n’y a pas eu de nouvelle vague significative à l’échelle mondiale. Sur cette courbe, j’ai annulé le pic de cas de décembre, concernant exclusivement à la dernière vague chinoise, nous verrons plus loin pourquoi.
Chaque fois que l’on a dramatisé et cherché à nous faire peur, nous vous avons rassurés. Arrivée du BA4 ? Nous avons écrit a écrit : pas de panique. Arrivée de BQ1, XBB ? Pas de panique. Depuis 3 ans, sur ce blog, nous n’avons fait aucune erreur, alors que dans cette affaire, tout le monde s’est trompé, une ou plusieurs fois. Un peu d’observation et de bon sens, rien d’extraordinaire. Dès l’arrivée d’omicron, nous écrivions en novembre 2021 qu’il annonçait sans doute la fin de l’épidémie, et c’est bien avec lui qu’on va en terminer.
Un variant en préparation ? Pour le savoir, regardons du côté de l’Afrique du Sud qui a vu apparaître quasiment la moitié des variants. Rien depuis 9 mois.
COMMENT ?
Certains vous diront que nous nous en sommes sortis grâce à la vaccination de masse. C’est totalement faux, comme le montrent les chiffres. La meilleure explication pour ces extinctions naturelles d’épidémies est l’immunité collective naturelle. On a vu, et c’est indéniable avec le recul et c’est avoué maintenant, que les vaccins n’ont rien changé et qu’ils ne pouvaient le faire, ce qui était connu depuis le début et bien caché jusqu’à ce que les chiffres parlent.
En ce qui concerne le rôle de cette immunité collective, deux pays totalement opposés le démontrent de manière éclatante.
Le premier est la Suède, qui a fait le choix de laisser faire la nature, le second est la Chine qui a tout fait pour s’y opposer avec la politique du zéro covid. La Suède a dégusté les premiers mois, et cela fait 15 mois qu’ils n’ont pas eu de vraie vague. Avec les derniers variants en octobre et décembre 2022, deux petites vaguelettes en volume 15 fois inférieures aux nôtres.
À l’opposé, vous avez la Chine, qui a choisi l’option zéro covid, ce qui a été un échec, avec une énorme vague fin 2022. Avec un confinement draconien de la population, qui a empêché l’immunité naturelle, ils n’ont pas échappé à la dernière vague, malgré la vaccination en plus. Cette grosse vague fait tache sur les courbes mondiales, c’est pour cela que je l’ai enlevée sur la première courbe. Il faut considérer cette vague comme un rattrapage et l’étaler sur les 12 mois précédents pour avoir l’évolution moyenne de l’épidémie sur le globe.
Ces deux pays montrent bien que c’est le virus qui a fait le job tout seul en Suède, et qu’en voulant le contenir en Chine, le virus n’a pas pu faire son job : pas de maladie, pas d’immunité.
RÔLE DE LA VACCINATION ?
Il y a 18 mois, nous constations que c’était dans les pays les plus vaccinés qu’il y avait le plus de cas et plus de décès. Cela s’est vérifié par la suite. A propos de l’Afrique du Sud citée plus haut avec courbe, rappelons que c’est un des pays les moins vacciné au monde, il s’en porte mieux que nous et aura vu 2 ans d’épidémie au lieu de 3.
Rappelons également que l’Inde a vaincu le delta bien plus rapidement que nous (moitié moins de cas/habitant), avec seulement 3% de vaccinés et des traitements (ivermectine), qui lui ont conféré une immunité naturelle collective à 67 %. Cette immunité naturelle l’a sans doute protégé de la vague omicron, qui en volume a été 2 fois moins forte que la vague delta, alors que chez nous elle a été 10 fois plus forte ! Quasiment rien non plus depuis 1 an, la vaguelette BA5, à l’échelle de la France, c’est 100 fois moins si on superpose les courbes. Comme en Afrique du Sud, 2 ans de covid au lieu de 3.
Affirmer que c’est grâce à une politique de vaccination massive que l’on s’en sort est faire injure à la réalité et aux chiffres, qui ne mentent pas. C’est un an de plus.
Nous avions écrit aussi que notre seule crainte était qu’en raison des interventions humaines, l’épidémie dure plus que les précédentes, qui ont cédé spontanément. On peut remarquer que la décroissance des cas a commencé et s’est développée dans les mois qui ont suivi l’arrêt des vaccinations.
Autre constatation, quels sont les pays qui ont le plus souffert en 2022 alors que les autres baissaient, et sans lesquels la chute des courbes mondiales serait encore plus grande ? Ce sont des pays comme l’Australie. Par quoi a été déclenchée leur salve de vagues ? Par des campagnes de boosters !
Nous avons eu nombre d’exemples de ces vagues déclenchées par les boosters comme montrés entre autres ici, là ou là. Constaté dans toutes les régions du globe.
FIN DE PARTIE ?
Pas du tout. Si l’épidémie semble terminée ou sur le point de se terminer, vient maintenant une autre phase, celle des comptes.
Ayant pratiqué pendant 20 ans ces comptes venant des autorités, Insee, Drees et autres, je sais par expérience qu’il faut souvent deux ans pour avoir les vrais chiffres consolidés. Exemple : on vous a égrené jour après jour les décès covid. Ces chiffres étaient uniquement hospitaliers et ehpads, les décès à domicile n’étaient pas comptabilisés. Il faut attendre les relevés des certificats de décès et le traitement après un an de ces fiches qui comportent la cause du décès, mais aussi les comorbidités ayant pu conduire au décès. Reste quand même un biais important lié à la qualité de la saisie du certificat : décédé du covid, ou décédé étant porteur du covid, dilemme ayant complètement faussé certaines statistiques hospitalières, majorant les conséquences du covid.
Pour ces comptes, je ne reprendrai pas l’excellent rapport de Pierre Chaillot. Retenez que les covids ont représenté 2% des hospitalisations de l’année 2020 (certes avec des pics), que la mortalité de cette maladie a été de 0,025 % pour les moins de 70-75 ans. 165 000 décès covid en 3 ans, cela fait 0,24 % de la population. Si on considère que 10 % de la population a plus de 75 ans et concentre 90 % des décès, le covid a tué 0,025 % de la population hors 4e âge, pas plus que la grippe saisonnière, moins que certaines années. Doctissimo fait à peu près le même constat : « 99,97 % des personnes de moins de 60 ans qui ont contracté le COVID-19 ont survécu ».
Un autre bilan est en train de voir le jour, et nous n’en avons pas fini avec lui, c’est celui des conséquences des traitements. Il y en aura pour des années. S’il est encore tôt pour affirmer de manière indiscutable l’augmentation de telle ou telle pathologie, le bilan global commence à se voir, celui de la surmortalité toutes causes confondues, niée puis maintenant constatée.
Il faudra qu’on nous explique pourquoi en 2022 il y a eu 682 000 décès en France, soit 10 % de plus qu’en 2019, avant épidémie. Il y en a même eu plus qu’en 2020, en principe pire année de l’épidémie 677 500 décès, ce qui est normal, et 671 000 en 2021. Il y a là un échec de la vaccination concernant la protection des formes graves, mais ces chiffres étant supérieurs malgré des virus moins létaux, il va bien falloir que l’on recherche d’autres causes à ces décès en excès, et certaines causes, accidents cardiovasculaires, cancers et autres vont bien finir par apparaître sur les statistiques avec le temps. Nous n’en sommes qu’au début, nous en reparlerons.
Autre chose à considérer également, c’est la mortalité des personnes âgées en 2020. L’espérance de vie en ehpad est de 3,5 années (moyenne), ce qui fait qu’une bonne partie de ces décès aurait dû se retrouver naturellement dans les années suivantes. Ces décès anticipés devraient donc améliorer les statistiques les années suivantes, mais on assiste à l’inverse, au lieu de comptabiliser moins de morts les années suivantes, on en a plus !
Enfin après l’heure du bilan, en cours, avec les vrais chiffres, viendra l’heure de la recherche des responsabilités. On en a donc pas fini avec le covid. En ce qui concerne ces responsabilités, des erreurs ont été commises. Certaines de ces erreurs sont excusables devant cette situation inédite (si tant est qu’une infection virale soit inédite !), d’autres ne le sont pas, car ce ne sont pas des erreurs, mais des fautes.
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