05 février 2023

Les oubliés du Covid (1ère partie)

Qu’il s’agisse de l’État, de ses médias, ou bien d’un grand nombre d’opposants à la politique sanitaire, ce sont essentiellement les chiffres de mortalité du Covid qui ont été discutés. Ceci laisse de côté ce qui est le problème le plus massif du covid : celui de la morbidité et des conséquences à long terme. C’est le sujet que nous allons traiter ici en insistant particulièrement sur le problème du covid long.

1 Description du covid long

Les symptômes du covid long sont très variés, on en répertorie plus d’une centaine. Il semble qu’environ 70% des malades répertoriés comme covid long ont un syndrome d’encéphalomyélite myalgique.

Les symptômes sont caractérisés par une intolérance à l’effort : tout effort physique ou cognitif excessif est assorti d’une fatigue profonde de type malaise, qui peut surgir de manière retardée le lendemain ou même plusieurs jours plus tard. S’ensuit une aggravation de l’état général. Le seuil de tolérance à l’effort est variable suivant les individus et suivant les jours. Les malades les plus sévères sont incapables de quitter leur lit, de supporter la lumière ou de s’alimenter autrement que par sonde. À l’épuisement s’ajoutent d’autres symptômes tels que maux de tête, insomnie ou bien hypersomnie qui indiquent une atteinte du système nerveux central. L’encéphalomyélite myalgique est généralement déclenchée par une infection.

2 Causes du covid long, points communs avec les blessés des injections ARNm

Le covid long est un syndrome complexe dont les causes sont : persistance virale du covid, réactivations virales, autoanticorps qui perturbent la circulation sanguine, microcaillots, atteintes organiques, neuroinflammation, perturbations du système immunitaire. Les autoanticorps générés sont probablement le résultat de l’imitation par le virus de certains récepteurs du corps. Il y aurait aussi une perturbation des récepteurs ACE 2. Nous recommandons en particulier l’article de ”The Conversation” : “Covid long: Qu’en savent les scientifiques aujourd’hui?”, qui résume particulièrement bien l’état de la recherche.

Il est considéré comme probable que le covid long et les effets secondaires des injections ARNm soient tous deux en grande partie causés par la spike qui perturbe le système rénine-angiotensine avec les récepteurs ACE2 (articles de J.M. Sabatier ici et ). Il se pourrait aussi que certains malades des injections ARNm soient des personnes qui ont eu le covid, et ont eu le virus persistant dans le corps même sans faire de covid long. En effet, un grand nombre de personnes qui ont eu le covid ont un covid persistant, même sans forcément avoir de covid long. Les perturbations du système immunitaire causées par les injections combinées à ce virus persistant augmenteraient alors la charge virale persistante du covid ou bien d’autres virus ce qui déclencherait un covid long ou bien une encéphalomyélite myalgique non covid.

3 Des victimes des interdictions de traitements précoces

On comprend encore mieux pourquoi l’État français cherche à cacher ses victimes lorsqu’on sait qu’un grand nombre de cas auraient pu ne pas se produire si les traitements précoces avaient été autorisés. Les lecteurs de ce blog connaissent le lien entre la gravité de la maladie et le traitement précoce. On ajoutera que l’OMS reconnait elle-même le lien entre covid long et gravité de la maladie :

”L’étude COVID Symptom Study, basée au King’s College de Londres, qui a recruté 4 millions de personnes qui signalent les symptômes et les résultats des tests COVID-19 sur une application, a révélé que les prédicteurs les plus forts de la persistance des symptômes étaient l’augmentation de l’âge, suivie du nombre de symptômes dans la phase aiguë et, en particulier, l’enrouement de la voix, un indice de masse corporelle plus élevé, l’essoufflement et le fait d’être une femme (bien que les hommes soient plus susceptibles de mourir dans la maladie aiguë).”

Ceci ne surprend pas, en l’absence de traitement précoce, plus la charge virale est grande, plus la maladie est grave, plus nombreux seront les réservoirs de persistance virale. On notera que le scandale est d’autant plus grand qu’il était prévisible. Le SARS en 2003 a produit un syndrome comparable et les chinois avaient averti dans une étude de février 2020 des séquelles causées par la persistance virale.

Des études ultérieures ont montré le lien entre gravité en phase aigue et séquelles : ”Les niveaux d’inflammation au stade aigu peuvent être considérés comme des prédicteurs de la cognition et de l’intégrité de la substance blanche […]. Ces résultats fournissent une base objective pour une intervention clinique précoce.”

4 Covids Longs : les canaris dans la mine

On voit une augmentation de l’incidence de beaucoup de maladies en ce moment ainsi que de la mortalité générale. Il a été prouvé dans de nombreuses revues scientifiques que le covid non traité précocément attaque tous les organes, y compris le cerveau, entrainent  maladies neurodégénératives et maladies à prions. Le covid attaque aussi les cellules du système immunitaire, notamment les lymphocytes T. De même la persistance virale chez une très grande proportion des malades qui ont récupéré (30% de tous les survivants du covid dans l’intestin ), a été prouvée ainsi que chez les covids longs. La propagande a été orientée de façon à ne regarder que la mortalité immédiate, ce qui a induit une grande partie de la population à juger que le covid n’est qu’une sorte de grippe un peu plus forte que les autres qui n’est ensuite devenue qu’une sorte de rhume. Rien n’est plus trompeur. Récemment par exemple, le ministre de la santé Allemand Lauterbach et la présidente de la société Autrichienne  d’immunologie ont sonné l’alarme concernant l’immunodéficience consécutive aux infections par le SARS-COV2.

On ajoutera qu’il a été prouvé que de nombreuses maladies neurodégénératives ou chroniques, par exemple Parkinson et Alzheimer, sont dues à des phénomènes de persistance virale, dans le système nerveux pour ce qui concerne les maladies neurodégénératives. C’est un phénomène qui a été jusqu’à présent largement nié par l’establishment médical, car si on s’attaque à la racine du problème que sont les infections virales, alors on va guérir des malades chroniques qu’il est beaucoup plus profitable de garder malades. Dana Parish a très bien enquêté sur le phénomène. Ceux qui s’imaginent que nier le covid long contrarie Big Pharma ne pourraient pas se tromper plus.

Les nombreux covids longs sont les canaris dans la mine d’une catastrophe d’une gravité inconnue des dernières générations. Ce n’est pas à la peste noire que le covid doit être comparé, mais plutôt à la poliomyélite, maladie à faible mortalité et à forte morbidité, ou bien au HIV, maladie à faible mortalité au début mais qui tue des années plus tard en détruisant le système immunitaire. Sans compter les nombreuses maladies neurodégénératives et cardiaques, diabète, stérilité etc… du fait de la persistance virale prouvée dans tous les organes du corps.

5 La prévalence du covid long

On manque de statistiques en France concernant le covid long. C’est évidemment un choix politique. Mais fort heureusement nous disposons des statistiques britanniques, pays à la population de même taille, au niveau de vie comparable, qui a géré la crise du covid aussi mal que la France. Ces statistiques nous donnent en Janvier 2023 un chiffre de 2.1 millions de malades. Il semble que plus on a eu le covid tôt, plus grandes soient les chances d’avoir le covid long. On trouve ainsi que 30 % de ces malades sont malades depuis plus de deux ans soit plus de 600 000 personnes. 70 % des malades de cette statistique souffrent d’épuisement chronique ce qui recoupe une enquête en ligne suisse sur les malades du covid long.

On notera que bien des personnes cherchant à s’opposer au gouvernement ne vont s’intéresser malgré elles qu’aux thèmes abordés par les médias oligarchiques. Cependant tel n’est pas le cas des puissances d’argent qui elles tiennent à savoir ce qui se passe vraiment. On ne sera donc pas surpris de voir que la presse financière et les institutions financières ont été à peu près les seules à s’intéresser au thème du covid long, au point que la Federal  Reserve  des USA et la Bank of England  ont jugé utile de lancer des avertissements concernant l’impact massif du covid long sur le marché du travail et la productivité.

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Texte intégral en pdf à charger en fin de seconde partie.

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