20 février 2023

Insultes, bagarres, alcool... les coulisses pas très reluisantes de l'Assemblée lors du débat sur la réforme des retraites

Terminé ce vendredi 17 février 2023, l'examen de la réforme des retraites par l'Assemblée nationale a eu lieu dans un climat de tension intense, marqué par des bagarres et des insultes entre députés, parfois alcoolisés.

Alors que l'examen de la réforme des retraites s'est achevé ce vendredi 17 février 2023 à l'Assemblée nationale, Le Parisien a révélé dans son édition de ce lundi 20 les dessous de l'introspection houleuse qui, malgré deux semaines de débats, n'a débouché sur aucune discussion concernant le report de l'âge légal à 64 ans.

Rancœurs corses

Selon le journal francilien, les esprits n'ont cessé de s'échauffer autour de l'hémicycle. Louis Boyard (LFI) aurait asséné un bruyant "Ferme ta gueule !" à Erwan Balanant (MoDem) tandis que des huissiers ont dû séparer Laurent Marcangeli et Aurélien Pradié. Ce dernier, député LR, aurait tenté d'en venir aux mains avec son confrère d'Horizons, sur fond de rancœur concernant une élection en Corse.

Beaucoup d'insultes ont également fusé entre les parlementaires, à l'image de l'écologiste Sabrina Sebaihi qui s'est vue traitée de "pisseuse". Le Parisien rapporte même que les députées des Verts ont créé un compte Instagram intitulé "Balance ton intimidation", ayant pour objectif de signaler le sexisme qu'elles subissent à l'Assemblée et sur les réseaux sociaux.

"Certains députés sont ivres"

Pour les députés, ces écarts de comportement seraient la conséquence de longs moments passés à la buvette de l'hémicycle, prise d'assaut à tel point qu'il est question de réadapter ses effectifs par manque de main-d’œuvre. "Certains députés sont ivres, ça vide les tonneaux à vitesse grand V" a même rapporté une élue au Parisien. D'autres estiment que la présidente Yaël Braun-Pivet n'aurait plus les idées claires après le dîner.

En question également, la stratégie de "bordélisation" mise en place par La France Insoumise. Pierre Jouvet (PS) aurait rappelé aux siens qu'ils n'étaient pas obligés "d'être toujours cons" lors d'une réunion de la NUPES. Roger Chudeau, du RN, en a même fait des insomnies et n'hésitait pas à se rendre, au petit matin, du côté du Sacré-Coeur pour retrouver du calme.

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