26 janvier 2023

Vaccin : efficacité du bivalent

Dans le dernier billet, le dernier « vaccin » bivalent a montré dans une étude sérieuse sur 50 000 personnes que, bien qu’élaboré pour les variants B4/B5, il n’empêchait pas la contamination, voire il l’aggravait venant se positionner comme une injection supplémentaire, la multiplication des doses augmentant le risque de contamination.

Une autre étude récente américaine, cette fois sur les derniers variants, ne fait que confirmer la chose : s’il est peu ou pas efficace sur BA/B5, ce bivalent est TOTALEMENT INEFFICACE sur les derniers variants BQ.1, BQ.1.1, XBB et XBB.1. Les auteurs ont testé ces variants sur des anticorps prélevés sur des sérums de patients infectés, de patients boostés, y compris avec le bivalent, ainsi qu’avec les anticorps monoclonaux commercialisés neutralisant la variante originale omicron.

VARIANTS

Petit rappel concernant ces sous-variants qui sont en train de remplacer les précédents, et qui sont tous de la grande famille omicron. BQ.1, BQ.1.1 sont fils de BA.5, et sont apparus au Nigéria début juillet 2022. XBB et XBB.1, sont fils de BA.2.75, et sont apparus en Inde mi-août 2022. Les premiers ont envahi plutôt les pays occidentaux, les seconds sont plutôt en Asie.

En France, BA.5 qui représentait 90% des cas mi-septembre 2022, ne représente plus que 15%, remplacé par BQ.1 à 78%. Aux USA même chose, BQ.1 a remplacé BA.5, mais XBB arrive et monte en puissance, atteignant 27% en 1 mois (il commence en France avec 3%). En Inde XBB, qui avait atteint 82%, régresse à 44% au profit de BQ.1 actuellement à 26%. Hier XBB dominait en Asie, demain ce sera BQ.1, et inversement chez nous, comme des vases communicants qui s’inversent.

Ces variants sont-ils plus méchants ? Personne ne l’a vu, mais j’ai remarqué qu’alors que les nouveaux variants sont en général de moins en moins virulents, pour une fois c’est l’inverse avec BQ.1, qui semble avoir été plus virulent que BA.5. En effet, regardons les courbes de décès en France : depuis 3 semaines, avec peu de cas et BQ.1, nous traînons une mortalité bien plus élevée qu’elle ne devrait. La dernière vague (BQ.1) aura fait deux fois plus de morts que la précédente (BA.5), avec pourtant autant de cas. Même chose aux USA. Par contre en Inde, avec XBB, c’est le calme plat (ivermectine ?). Avec l’arrivée de ce XBB chez nous, si cela se confirme, la mortalité par cas devrait baisser. Également, si on regarde le Japon, le pire des pays aujourd’hui, il n’y a pas de XBB. S’ils ont le BQ.1, le BA.5 reste encore majoritaire.

L’ÉTUDE

Les auteurs ont entrepris d’évaluer la neutralisation des 4 derniers sous-variants mis en présence d’anticorps prélevés sur sérums de 5 cohortes cliniques différentes : 3-4 doses de « vaccin » originel, boosters classiques, boosters avec bivalents, patients ayant eu BA.2, BA.4/5.

On peut lire : « Il est alarmant de constater que dans la cohorte “3 shots WT”, les titres de neutralisation étaient beaucoup plus faibles contre BQ.1, BQ.1.1, XBB et XBB.1, avec des réductions de >37 fois à >71 fois par rapport à la mutation D614G (NB  héritiers de B1). En outre, bien que tous les sérums aient présenté des titres détectables contre BA.2 et BA.4/5, une majorité d’échantillons n’a pas neutralisé les nouveaux sous-variants à la plus faible dilution (1:100) du sérum testé. Une tendance similaire a également été observée dans les quatre autres cohortes, les titres les plus faibles étant observés contre XBB.1, suivi de XBB, BQ.1.1 et BQ.1. »… » Le grand nombre d’unités antigéniques qui sépare XBB.1 et BA.2 suggère que ce nouveau sous-variant est ∼63 fois plus résistant à la séroneutralisation que son prédécesseur, ou ∼49 fois plus résistant que BA.4/5. L’impact de ce changement antigénique sur l’efficacité du vaccin est particulièrement préoccupant. ».

Et la conclusion de l’article (traduit ici) :

« En résumé, nous avons examiné en détail le profil de résistance aux anticorps et l’affinité de liaison aux récepteurs viraux des sous-variants Omicron BQ.1, BQ.1.1, XBB et XBB.1 du SRAS-CoV-2, qui se répandent rapidement dans le monde et sont déjà prédominants dans certaines régions. Nos données démontrent que ces nouveaux sous-variants étaient à peine sensibles à la neutralisation par des sérums provenant d’individus vaccinés avec ou sans infection préalable, y compris des personnes récemment stimulées avec les nouveaux vaccins bivalents à ARNm.

Nous avons également montré que ces nouveaux sous-variants étaient totalement ou partiellement résistants à la neutralisation par la plupart des anticorps testés, y compris ceux bénéficiant d’une autorisation d’utilisation en urgence ».

CONCLUSION

Ces injections anti-covid ont été élaborées à partir de la souche Wuhan, qui a rapidement disparu. On a vu que sur les variants suivants, cela n’avait, au mieux aucune efficacité sur les contaminations et les transmissions, au pire que cela pouvait les favoriser. « Complotiste » au départ, ceci est maintenant établi et reconnu par tous, et cela était bien mentionné et caché dans l’étude initiale. Cela n’a pas empêché une validation pour la mise sur le marché et une vaccination de masse inutile pour enrayer les vagues successives, sinon les provoquant, souvent les jours qui suivent une campagne de 3e et 4e doses, comme on l’a vu dans nombre de pays.

Les laboratoires avaient affirmé dès le premier jour être capables d’élaborer de nouveaux vaccins en quelques semaines si des mutations apparaissaient. Il n’en a rien été. Il a fallu 2 ans pour une nouvelle version basée sur un variant qui, de nouveau, n’est plus d’actualité, rendant ce traitement totalement inefficace, ce qui, une fois de plus, n’a pas empêché sa validation.

Pour ce qui est des effets secondaires, jamais aucun traitement n’en a donné autant, et ces « vaccins » sont en train d’en faire eux-mêmes la pub. La suppression volontaire des groupes témoins après 6 mois et l’absence d’études sur les boosters ont permis d’en retarder l’analyse. Sujet encore « complotiste » aujourd’hui, le complot est en train de changer de camp, mettant en lumière les vrais comploteurs.

Le phénomène ADEfacilitant une infection ultérieure, qui était un risque hypothétique au départ, est une réalité incontournable que l’on constate après la seconde dose. Petit rappel : lors d’une infection, on développe 3 types d’anticorps : des anticorps inutiles, des anticorps neutralisant l’intrus, et des anticorps facilitant le développement de cet intrus. A chaque nouvelle injection (et/ou infection ?) ces anticorps facilitant semblent se développer, alors que de leur côté les virus développent des nouveaux variants pour résister aux anticorps neutralisants. Dans ces conditions, injecter un « vaccin » inutile est totalement contre-productif, ce qui n’empêche pas, encore aujourd’hui, les chaînes nationales de diffuser toute la journée des spots pour continuer à se faire vacciner, afin d’acquérir plus d’anticorps facilitants, sans aucun bénéfice.

Dans le dernier billet, avec la courbe de contaminations augmentant avec le nombre de doses, je faisais remarquer une cassure sur la courbe des 3 doses et plus, avec une pente supérieure à toutes les autres sur le dernier tiers de la période étudiée. Je pense que cette dernière étude apporte une explication avec la montée en puissance du BQ.1 encore plus résistant et trouvant un terrain plus propice quand il y a plus d’anticorps facilitants.

Quant à la protection des formes graves, aucune étude sérieuse contrôlée, randomisée, en double aveugle avec groupe placebo ne le démontre. Aucune, et ce sont les seules études regardées par les autorités. Avec ce bivalent plus qu’avec ses prédécesseurs, il faut que l’on m’explique comment un produit qui ne fait strictement rien, mais strictement rien sur un virus, peut diminuer les formes graves. Même avant l’inefficace bivalent cela n’a jamais été démontré, les chiffres montrant le contraire. La France refuse de le faire, mais les pays qui publient tous les chiffres en fonction du statut le démontrent : ainsi au Québec, entre juillet 2021 et juin 2022, sur 3 451 décès covid, 96% étaient vaccinés (3 303) et 4% non-vaccinés (147), la population étant vaccinée à 85%. C’est pire chez les plus de 3 doses.

Je crois que l’on peut dire que l’ère de ces injections à ARN mensonger, que l’ère du SARS-Cov-2 est également sur le point de se terminer. Cela semble être le cas dans les régions et pays les moins vaccinés, donc avec moins d’anticorps facilitants, les autres devraient suivre, et j’espère ne pas me tromper. Restera enfin l’ère des séquelles, là je serai moins optimiste, et j’espère me tromper.

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