Retraites : pourquoi il faut les laisser se déchirer sans s’en mêler

 

La réforme des retraites est partie pour occuper une bonne part du débat public, des esprits et des querelles pour les semaines à venir. Faut-il être pour ou contre ce projet que peu de Français comprennent, et qui charrie des arguments vus ou entendus cent fois, et même mille fois ?

Dans la logique de sécession que nous prônons depuis plusieurs mois, l’attitude la plus sage semble être de ne surtout pas s’en mêler, et de laisser la caste aux prises avec ceux qui, jusqu’ici, l’ont fidèlement soutenue. Rappelons que les forces qui descendent dans la rue au nom de la « solidarité » aujourd’hui, n’ont pas levé le petit doigt (bien au contraire) pour nos libertés il y a un an et demi, et ont massivement appelé à voter Macron il y a six mois. Tel est pris qui croyait prendre.

Les manifestants d’aujourd’hui ont fait élire Macron hier

Il y a évidemment une puissante ironie à voir les adversaires de la réforme des retraites descendre aujourd’hui dans la rue derrière des banderoles syndicales qui ont servi massivement, hier, à instaurer la dictature sanitaire et le passe vaccinal, puis à faire réélire Emmanuel Macron. Donc, il y a six mois, il fallait voter Macron pour éviter un régime d’extrême droite. Il y a un an et demi, il fallait suspendre sans traitement et sans indemnité les soignants qui refusaient l’injection. Et aujourd’hui, les mêmes nous demandent de combattre Macron en descendant dans les rues.

Eux qui n’ont été solidaires de personne nous intiment aujourd’hui l’ordre d’être solidaire de leurs petits intérêts.

Source