Dans le monde occidental, il n’y a pas si longtemps encore, les infections mortelles étaient redoutées. Puis, de nombreux pays ont connu une métamorphose, passant de villes cloaques à maladies à des environnements beaucoup plus salubres et sains. À partir du milieu du XIXe siècle, le nombre des décès dus à toutes les maladies infectieuses a diminué de façon continue, jusqu’à atteindre des niveaux relativement faibles début 1900. L’histoire de ce changement est entre autres marquée par la famine, la pauvreté, la saleté, les remèdes oubliés, la doctrine eugéniste, l’opposition des libertés individuelles à la puissance de l’État, les manifestations et les arrestations liées au refus de se faire vacciner. Aujourd’hui, on nous dit que les interventions médicales ont augmenté notre espérance de vie et ont à elles seules sauvé d’innombrables vies humaines. Mais est-ce bien vrai ?
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