« Tôt ou tard, il y aura une réaction contre la tentative des
Démocrates de transformer les États-Unis en une sorte de Wakanda libéral
transgenre obèse dirigé par des escrocs, des monstres et des voyous. » –
The Vineyard of the Saker
Ce qui est vraiment étonnant dans la campagne d’Elon Musk pour nettoyer le nid de rats niché dans les coulisses de Twitter, c’est qu’il est la seule figure d’autorité du pays qui a osé agir contre l’annulation impudente et sans remords par la gauche politique dégénérée de tout ce qui maintenait la réalité consensuelle de l’Amérique.
Pensez à tous les présidents et doyens d’université, tous les PDG d’entreprise, tous les juges, tous les gouverneurs, les maires et les directeurs d’agence, tous les rédacteurs en chef et les producteurs de réseaux qui n’ont rien fait et rien dit contre la démolition en bloc des vérités, des valeurs et des principes menée par les maniaques Woke-Jacobins sous leur surveillance. Et ce qui est encore plus effroyable : ils ont tous fait semblant de ne pas remarquer l’inaction et le silence des autres.
Et maintenant, M. Musk frappe un grand coup presque chaque jour, et avec une insouciance étonnante, comme si son effort pour relancer la liberté d’expression était la chose la plus évidente et la plus naturelle qu’un responsable puisse chercher à faire. Et regardons les choses en face : quel que soit l’objectif initial de Twitter, quelle que soit l’apparente banalité de cette application Internet de bavardage social, elle est devenue une arène essentielle pour les débats publics – en particulier lorsque les anciens leaders de l’industrie de l’information américaine se sont mis à vendre au détail toutes sortes de mensonges possibles sur les affaires publiques importantes. (Et comme cela s’est produit, Twitter est devenu pendant un certain nombre d’années le facilitateur et l’exécuteur en chef des médias grand public en matière de contre-vérité programmée).
Jusqu’à présent, il est difficile de critiquer les performances de M. Musk, un peu moins d’un mois après avoir pris possession de Twitter. Il a agi rapidement en trouvant l’origine de la pourriture dans l’entreprise, et a balayé des milliers de censeurs tyranniques mesquins qui se disputaient les points de fidélité des wokes en écrasant la liberté de recherche. Il a expliqué ses actions simplement, sans fioriture, dans le format concis propre à Twitter. Il a exposé ses propres doutes et interrogations quant à la mise en place d’un comité de modération afin d’établir des limites responsables d’équité. Il a soumis au vote d’importantes questions de procédure, comme l’amnistie générale proposée hier pour les comptes suspendus. Il a fait tout cela avec un humour ironique basé sur une appréciation de l’absurdité de la culture interne de Twitter.
Il a également offert des aperçus succincts et apparemment honnêtes de la façon dont sa campagne se déroulait dans le contexte de notre état national désordonné, ainsi que des aperçus intéressants sur le désordre lui-même :
Les médias traditionnels continueront à prospérer, mais la concurrence accrue des citoyens les amènera à être plus précis, car leur oligopole sur l’information sera perturbé.
SBF [Sam Bankman-Fried de FTX] est un altruisme inefficace, mais ils ont cru qu’il disait qu’il était dans l’altruisme efficace. Un malentendu facile.
Il est difficile d’exagérer à quel point les années sombres de Twitter à masser insidieusement l’opinion publique ont été dommageables pour ce pays. Un débat ouvert aurait pu clarifier le brouillard de désinformation délibérée entourant la Covid-19. Il aurait été beaucoup plus difficile pour les responsables de la santé publique de manipuler l’Amérique sur l’origine de la maladie, et probablement impossible de dissimuler les opérations infâmes derrière l’autorisation d’utilisation d’urgence, la suppression des traitements précoces efficaces et les liens avec les profits des entreprises pharmaceutiques. Le résultat de tout cela a été le large déploiement de pseudo-vaccins dangereux et mortels qui ont tué des millions de personnes et en ont handicapé beaucoup d’autres. L’absence de débat honnête a transformé les médecins en meurtriers et en complices de génocide.
L’ampleur de ce crime bureaucratique échappe vraiment à la plupart des Américains, qui n’ont jamais pu imaginer que leurs dirigeants élus et nommés agiraient contre eux avec une telle malhonnêteté, une telle cruauté et une telle mauvaise foi. Mais c’est pourtant le cas. Et si Twitter continue de s’ouvrir, il est d’autant plus probable que les responsables seront tenus pour responsables.
De même, le programme kafkaïen désormais omniprésent de persécution politique menée contre les citoyens par les représentants du gouvernement, y compris les nombreux plans séditieux du RussiaGate, les méfaits continus et croissants autour des élections, et l’utilisation du FBI et du DOJ comme une police secrète combinée à un appareil judiciaire hors de contrôle.
Vous pouvez ajouter à tout cela l’irresponsabilité sauvage de la politique d’ouverture des frontières de « Joe Biden », notre provocation idiote de la Russie en Ukraine, l’abandon de la souveraineté nationale de l’Amérique à la cabale globaliste du Grand Reset et à ses outils de l’Organisation mondiale de la santé, et la campagne intérieure des Woke-jacobins pour désordonner sexuellement la vie des enfants américains.
Je pense qu’Elon Musk a raison : les grands médias vont maintenant être confrontés à un lieu où leurs mensonges habituels seront dénoncés avec force. Vous pouvez déjà voir le WashPo et CNN tenter de faire de petits changements dans leur couverture des événements, qui se doublent d’efforts pour dissimuler leurs mensonges passés dans l’espoir que le public ne s’en rende pas compte.
Jusqu’à présent, rien d’autre n’a confronté la croisade de la gauche pour bouleverser la vie américaine avec autant d’acharnement que la réforme de Twitter par Elon Musk. Cela semble fonctionner. Les Wokistes agissent comme un gang en cavale. Bientôt, ils vont se dénoncer les uns les autres pour sauver leur peau. La réalité est une maîtresse sévère quand on a passé des années à l’insulter et à la maltraiter.
James Howard Kunstler
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
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