Patrick Cohen n’est pas franchement un révolutionnaire politique et n’est pas du genre à renverser ni la table, ni le système qui le nourrit grassement. Je ne critique pas Patrick Cohen, je dis juste que ce n’est pas le genre de journaliste accrédité et autorisé que l’on peut classer dans la catégorie des complotistes, des fascistes et autres extrémistes.
Sa parole, excédée n’en a donc que plus de poids.
Il dépeint dans sa chronique télévisuelle, une ville de Paris en plein chaos et il a raison.
Il se rend compte également que cette ville devient invivable pour ceux qui y travaillent vraiment, pour ceux qui ont des familles avec des enfants et qui fuient en masse la capitale (les effectifs dans les classes s’effondrent), ou les personnes âgées qui ne peuvent plus se déplacer avec les mobilités « douces » qui sont devenues complètement folles, un métro archi-bondé qui ne fonctionne plus, des routes encombrées. Bref, Paris devient un enfer au quotidien. Bien évidemment une autre vie est possible, largement possible, loin du délire parisien d’une minorité de bobos à trottinettes mangeurs de quinoa et s’extasiant sur le bonheur de boire des coups en terrasse, ou mieux, sur des « roof-top » avec des boissons hors de prix.
Je vous laisse écouter cette chronique pleine de bon sens, et sachez, amis Parisiens en souffrance, que la Normandie vous tend les bras et que nous vous accueillerons avec un immense plaisir dans nos campagnes luxuriantes.
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