07 décembre 2022

Mayotte, l'île meurtrie par la guerre des machettes


La pression migratoire immense et la délinquance juvénile, composée de gangs hyper violents, assombrissent l'avenir de l'archipel français.

« Ils ont voulu le démembrer avant de le tuer. Ils ont mis le supplicié sur des tréteaux et le tenaient à plusieurs pour procéder à la découpe ». Le Directeur territorial de la police nationale (DTPN) de Mayotte, Laurent Simonin, décrit un crime commis dans la folie de novembre à Mamoudzou, la capitale. Cet ancien de la Préfecture de police de Paris, rompu à l'ordre public et au physique de parachutiste, poursuit son constat clinique : « Il y a une spécificité criminelle ici ; la mort est mise en scène pour semer l'effroi ». Avant, le corps d'une autre victime avait été exposé sur un pont, un autre à l'entrée d'un bourg, roulé dans une macabre chrysalide de feuilles de palmier tressées.

Sous les fenêtres du DTPN, la maternité de Mamouzdzou subit de plein fouet la pression migratoire : pas loin de 12.000 naissances à prévoir en 2022, contre 10.000 d'ordinaire. C'est plus de 30 bébés par jour ! La construction d'un deuxième hôpital au sud de Grande-Terre est programmée.

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