21 décembre 2022

Macron va grand-remplacer les soignants suspendus par des étrangers

 

Alors que la France s'étiole dans une trêve des confiseurs anticipée et à rallonge, l'information du jour vient d'une fuite probablement organisée par le pouvoir lui-même sur le contenu de la loi immigration mise en discussion au Parlement la rentrée : le gouvernement devrait "ouvrir les frontières" pour aider au recrutement dans les métiers en tension. Parmi ceux-ci, on trouve les professions médicales saignées à blanc par les suspensions des non-vaccinés. Voilà une stratégie qui devrait d'autant plus faire réagir que le contexte est à la "protection" de l'immigration coûte-que-coûte, comme le montre l'arrêt de la CEDH déboutant Eric Zemmour sur une peine très franco-française.

Donc, ne manquez surtout pas le résumé du projet de loi sur l’immigration dont la presse subventionnée, qui a eu accès au texte en primeur, a fait ses gorges chaudes hier. Le Parisien de Bernard Arnault en dresse une synthèse assez éclairante

L’idée générale du texte est tout entière contenue dans le célèbre en même temps de Macron : d’un côté, les conditions d’accueil sont durcies, et notamment subordonnées au respect des valeurs républicaines, d’un autre côté, les portes s’ouvrent pour faire face aux besoins de main-d’œuvre. 

l’article 1 du projet de loi conditionne quant à lui la délivrance d’une carte de séjour pluriannuelle à la maîtrise d’un niveau minimal de français.

Ouverture du marché du travail

En contrepartie, donc, de ces dispositions nouvelles, le marché du travail va s’ouvrir. C’est le cas pour les réfugiés qui disposeront, dans certains cas, du droit de travailler dès leur arrivée sur le sol français :

l’article 4 prévoit quant à lui « un dispositif d’accès au marché du travail sans délai pour les demandeurs d’asile dont il est fortement probable, au regard de leur nationalité, qu’ils obtiennent une protection internationale en France ».

À coup sûr, cette disposition ouvre une brèche qui fera réagir, puisqu’elle anticipe, pour certaines nationalités qui restent à identifier (mais qui ne sont pas forcément populaires comme les Afghans) un droit d’installation quasi-automatique et immédiat. 

Surtout, la loi crée une carte de séjour spécifique pour les métiers en tension :

L’article 3 du texte crée ainsi, à titre expérimental pendant quatre ans«une carte de séjour temporaire mention travail dans des métiers en tension ». Cette carte sera disponible « de plein droit » à tout « étranger qui a exercé une activité professionnelle salariée figurant dans la liste des métiers (en tension) (…) depuis au moins huit mois sur les vingt-quatre derniers mois, et qui justifie d’une période de résidence ininterrompue d’au moins trois années ».

Autrement dit, la France met le doigt (en marche arrière il est vrai) dans l’engrenage de l’immigration choisie, celle où l’on ouvre les portes selon les besoins en emploi. Voilà qui fera probablement réagir. 

Grand remplacement des médecins suspendus

Dans ce dispositif nouveau, la mesure la plus polémique est celle d‘une disposition spécifique pour les professions médicales. Un titre de séjour spécifique leur est destiné, qui devrait attirer des vocations. 

Parmi les 27 articles du texte définitif, le numéro 7 cible le secteur de la Santé. Il propose de créer une carte de séjour « talent-professions médicales et de la pharmacie », afin, selon le gouvernement, d’attirer notamment des médecins étrangers et de « répondre au besoin de recrutement » dans ce secteur en difficulté.

Ce titre de séjour spécifique pourrait avoir une durée de validité de quatre ans. Il bénéficiera aux médecins, aux sages-femmes, aux dentistes et aux pharmaciens. Il est créé après un écrémage dans les professions médicales dû à la vaccination obligatoire, dont la portée est aujourd’hui masquée par le gouvernement. Les chiffres véritables sur les médecins qui ont abandonné leur profession par refus du vaccin ne sont guère connus. 

Selon toute vraisemblance, ces chiffres sont plus importants que les communications officielles ne l’ont reconnu. 

Ce titre de séjour pour les soignants devrait faire réagir, puisque la France est le seul pays désormais, dans le monde, à maintenir l’obligation vaccinale pour ses médecins. 

Sur scène, le spectacle présidentiel continue

Parallèlement à ces “fuites” organisées en bonne et due forme pour tester les réactions de l’opinion à un texte qui risque de susciter pas mal de remous, Macron continue à occuper la scène médiatique (de moins en moins complaisante sur ces facéties) pour distraire le petit peuple de la macronie. Il s’est cette fois déguisé en marin pour passer Noël sur le Charles-de-Gaulle, notre magnifique porte-avions nucléaire, quelque part en Méditerranée orientale. 

Cette manie du travestissement suscite de nombreux commentaires sarcastiques, dont la Présidence devrait s’inquiéter. Le goût du déguisement traduit en effet une forme de puérilité qui a longtemps amusé et même épaté la galerie. Mais, après 5 ans de pouvoir, ce petit jeu commence à inquiéter : et s’il relevait d’un trait de caractère déraisonnable ?

Le déguisement puéril de Macron en marin fait suite à son étrange comportement vis-à-vis de Mbappe sur le terrain de football, après la défaite de la France face à l’Argentine, que nous avons évoqué lundi. Petit à petit, la presse subventionnée ose parler de ces étrangers travers psychologiques de Macron, de son goût immodéré pour la théâtralisation et la mise en scène qui révèlent peut-être des failles personnelles longtemps passées sous silence. 

Dans le même temps, Macron a adressé des félicitations là aussi quelque peu théâtrales et dé placées au Qatar et à l’Egypte pour l’organisation d’événements internationaux sur leur sol. Si l’on se souvient du désastreux match de football de Saint-Denis que la France a organisé au péril des supporters, cette condescendance pose quand même quelques questions. 

Zemmour débouté

Dans ce monde du spectacle, Zemmour a raté le sien. L’intéressé comptait beaucoup sur la Cour Européenne des Droits de l’Homme (qu’il vilipende régulièrement) pour faire annuler sa condamnation pour incitation à la haine (pour des propos tenus à la télévision en 2016…). Il a été débouté :

La CEDH, bras judiciaire du Conseil de l’Europe, « considère que ces propos ne se limitaient pas à une critique de l’islam mais comportaient, compte tenu du contexte d’attentats terroristes dans lequel ils s’inscrivaient, une intention discriminatoire de nature à appeler les auditeurs au rejet et à l’exclusion de la communauté musulmane ».

La condamnation est donc confirmée. Zemmour tient là une belle occasion de dire encore du mal de la CEDH. 

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