Record de froid au pôle Sud en novembre

Les records de froid extrême au pôle Sud continuent de tomber. Un nouveau record quotidien a été établi sur trois jours - les 16, 17 et 18 novembre, le 18 novembre étant particulièrement froid à -45,2°C contre -44,7°C le même jour en 1987.

Third daily minimum record in a row at South Pole Station

November 16 -46.0 °C previous -45.7 °C in 1987

November 17 -45.1 °C equal in 1999

November 18 -45.2 °C previous -44.7 °C in 1985

Very cold days pic.twitter.com/ijT6RaAUtO

— Stefano Di Battista (@pinturicchio_60) November 18, 2022

Les records font suite à l'hiver 2020-21, qui a été le plus froid depuis le début des enregistrements en 1957. Il est inexplicable que tous ces faits n'aient pas été rapportés dans les médias grand public. L'excuse pourrait être que les températures ont toujours fluctué. Mais cette excuse ne semble pas s'être appliqué au maximum britannique de +40,3°C, le 19 juillet à RAF Coningsby. Ce record a à peine fait la une des journaux.

En fait, tout ce qui se refroidit n'attire plus beaucoup l'attention de nos jours. La banquise arctique fait un retour significatif, presque silencieux. La glace estivale couvrait 4,92 millions de kilomètres carrés fin septembre, soit 1,35 million de kilomètres carrés de plus qu'en 2012. Sur le continent, la calotte glaciaire du Groenland pourrait avoir augmenté de taille au cours de la dernière année, jusqu'en août 2022. Pendant ce temps, le zoologiste, Dr. Susan Crockford, rapporte que cette année, pour la cinquième fois en sept ans, sur la côte ouest de la baie d'Hudson, suffisamment de glace de mer s'était formée à la mi-novembre pour permettre aux ours polaires de marcher sur la glace, "comme dans les années 1980".

Bien sûr, ce fut une mauvaise année pour tous les catastrophistes climatiques. Quelques années seulement après que les journalistes et les "experts" aient averti que les coraux de la Grande Barrière de Corail étaient en train de disparaître, ils se mettent maintenant à repousser en masse.

Selon les dernières données satellitaires, la température mondiale n'a pas changé depuis plus de huit ans. Un peu plus de dioxyde de carbone dans l'atmosphère a conduit à un "verdissement" significatif de la planète, un processus qui a sans aucun doute réduit la faim dans le monde au cours des 30 dernières années. Sir David Attenborough a récemment diffusé une série de six films de propagande verte sur Frozen Planet II, montrant une série de catastrophes climatiques "modélisées". Remarquable était l'affirmation selon laquelle toute la banquise estivale de l'Arctique pourrait avoir disparu d'ici 2035. Il a également souligné une colonie de manchots Adélie dans l'Antarctique occidental qui serait passée de 20.000 à seulement 400 couples reproducteurs en 40 ans, prétendument en raison du changement climatique. On n'a pas mentionné la nouvelle très encourageante qu'une colonie de 1,5 million d'Adélies a été découverte il y a quelques jours à l'est du continent !

Depuis que les histoires effrayantes ont disparu des panneaux d'affichage, l'accent a été mis sur l'attribution d'événements météorologiques violents au changement climatique pour masquer le fait que les températures mondiales, avec ou sans l'aide de CO2, sont devenus incontrôlables il y a plus de deux décennies.

Fiona Harvey, militante de longue date du Guardian, a déclaré lors d'une récente édition du BBC Media Show, que les écrivains peuvent être impartiaux et présenter les faits, et les faits sont que les "scientifiques" nous ont dit que nous étions au bord d'un précipice et de points de basculement qui rendraient la planète inhabitable. Mais de qui rapporte-t-elle les « faits » ? Comme l'a souligné le Daily Skeptic, l'agenda Net Zero est alimenté par une science politisée, souvent issue de modèles climatiques défectueux, de bases de données de températures de surface corrompues et d'histoires fabriquées d'« attribution » météorologiques. Lorsque le Guardian cite des "scientifiques", il fait souvent référence aux praticiens de disciplines d'observation, telles que la géographie, où les prédictions modélisées "d'impact" sont répandues.

Au cours de son entretien, Harvey a réitéré le mensonge exposé selon lequel 30% du Pakistan a été inondé à la suite des récentes inondations de la mousson. Le vrai nombre, dans ce pays montagneux, a été facilement vérifié à l'aide des données de la NASA et était d'environ 8%. Se référant au récit général sur le changement climatique et la nécessité de limiter le réchauffement à 1,5°C, elle a noté que si vous ne pensez pas que c'est une histoire, vous ne devriez pas être journaliste." Une meilleure histoire serait bien sûr qui a inventé le chiffre de 1,5°C en premier lieu et pourquoi ?

Beaucoup de gens comme Harvey prétendent qu'ils sont des journalistes et non des militants, mais les preuves s'accumulent que vette histoire a longtemps été vendu dans de nombreux domaines de la communication grand public et des médias. Le sociologue Dr. Aaron Thierry, de l'Université de Cardiff, soutient que les universités devraient permettre aux universitaires de passer au moins 10% de leur temps « à faire pression et à s'engager dans le processus politique ». Selon lui, "ceux qui connaissent et comprennent le mieux ces crises ont l'obligation morale de jouer un rôle de leadership et de les défendre".

Le géologue australien, le professeur Ian Plimer, fait un travail rapide sur tous les mensonges et écrans de fumée qui entourent la science climatique traditionnelle. S'il était prouvé que les émissions humaines de dioxyde de carbone sont à l'origine du réchauffement climatique, "on citerait à l'infini la douzaine d'articles scientifiques pionniers qui fournissent cette preuve". Au lieu de cela, il y a "un silence assourdissant", note-t-il. Les cycles climatiques n'ont pas changé, les gens vivent toujours de la même façon aujourd'hui, "et leur comportement ne peut être modifié par l'idéologie ou la loi". Il a également observé : "Ceux qui présentent des faits solides sont vilipendés, éliminés et considérés comme controversés parce qu'ils n'ont pas de contre-arguments, sont incapables d'analyser de manière critique et s'appuient sur leur intérêt personnel et leurs sentiments."

On pourrait dire qu'ils sont jetés dans le bain, tout comme tous ces records de température inconfortables au pôle Sud.

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