À commencer par la taxe foncière qui a pourtant progressé de près de 30 % entre 2010 et 2020. Pour ne pas envenimer un peu plus les relations avec les maires, le gouvernement n’a pas voulu plafonner la revalorisation annuelle des valeurs locatives qui servent de base d’imposition à cet impôt.
En plus ce n’est pas terminé et en 2023, la hausse nationale cette fois devrait-être de 7 % en raison de la revalorisation annuelle des valeurs locatives, bref, un délire fiscal complet au moment où il est demandé aux propriétaires de procéder à la rénovation énergétique des logements, de payer une fiscalité sur les revenus fonciers délirantes dépassant souvent les 60 %, sans oublier le mécanisme de blocage des loyers, la limitation de la revalorisation ou encore la protection excessive dont bénéficient les locataires souvent indélicat.
Les petits investisseurs, les petits bailleurs privés qui représentent tout de même 7 millions de logements sont en train de jeter massivement l’éponge.
Sans petits bailleurs, c’est tout l’équilibre précaire du marché de la location qui va souffrir et être déstabilisé.
Au bout du compte, c’est pour les locataires que la crise du logement sera le plus terrible.
Les petits bailleurs, eux, iront placer leur argent à 4 % sans risque à la banque, et cesseront d’investir dans l’immobilier à rendement négatif à cause de la fiscalité et à emmerdes positives à cause d’une législation outrageusement protectrice des locataires et des squatteurs.
Source Le figaro.fr ici
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