Cette dernière étude de chercheurs de l’Université de Cambridge laisse plus que perplexe. Ils constatent en effet, chez les plus de 70 ans boostés, une augmentation des lymphocytes B circulants « atypiques » et une altération des réponses des lymphocytes T à la fameuse spike. Les chercheur concluent à une neutralisation plus faible, comprenez donc au risque d’une maladie plus grave pour les plus fragiles….
L’âge est un facteur de risque majeur d’hospitalisation et de décès après une infection par le SRAS-CoV-2, même chez les vaccinés. Des réponses sous-optimales à une primo-vaccination ont été rapportées chez les personnes âgées, mais il existe peu d’informations concernant l’impact de l’âge sur les réponses aux troisièmes doses de rappel.
Ici, nous montrons que les personnes de 70 ans ou plus qui ont reçu un schéma primaire à deux doses avec AZD1222 et une troisième dose de rappel avec le vaccin à ARNm ont obtenu des réponses d’anticorps neutralisants significativement plus faibles contre le virus pseudotypé SARS-CoV-2 spike, par rapport aux personnes de moins de 70 ans. Un mois après le rappel, ni la concentration d’anticorps IgG anti-spike se liant au sérum, ni la fréquence des lymphocytes B spécifiques à la pointe, n’ont montré de différences selon le groupe d’âge.
Cependant, l’altération de la puissance et de l’étendue de la neutralisation après la troisième dose, chez les personnes âgées, était associée à un enrichissement des lymphocytes B circulants « atypiques » spécifiques aux pics exprimant CD11c et FCRL5.
Le séquençage de l’ARN unicellulaire a confirmé une expansion deCellules B exprimant TBX21-, ITGAX chez les personnes âgées qui se sont enrichies pour les gènes de la voie de signalisation des récepteurs/activation des cellules B. Il est important de noter que nous avons également observé une altération des réponses des lymphocytes T aux peptides de pointe du SRAS-CoV-2 chez les personnes âgées après le rappel, à la fois en termes de sécrétion d’IFNgamma et d’IL2, ainsi qu’une diminution des gènes de la voie de signalisation des récepteurs des lymphocytes T. Cette expansion des lymphocytes B atypiques et des réponses altérées des lymphocytes T peut contribuer à la génération d’anticorps moins mûrs par affinité, avec une capacité de neutralisation plus faible après la troisième dose chez les personnes âgées. Dans l’ensemble, nos données révèlent l’étendue et le fondement mécaniste potentiel des réponses vaccinales altérées présentes chez les personnes âgées après une dose de rappel, contribuant à leur sensibilité accrue à l’infection au COVID-19.
LES NOUVEAUX BIVALENTS ENCORE PLUS INEFFICACES QUE LES ANCIENS D’ IL Y A DEUX ANS
La capacité à lutter contre les formes graves dépend de nos lympocyte T, que sabotent les injections. Les marchands ne mesurent donc que les anticorps, ce qui n’est pas un indicateur de protection mais parfois d’infection et de gravité de la maladie
Hélas, même la mesure des anticorps n’est pas concluante pour les fameux bivalents
Pour la 2ème fois en une semaine, les meilleurs scientifiques ont rapporté que les boosters d’ARNm Covid « spécifiques à Omicron » sont un gadget marketing. https://biorxiv.org/content/10.1101/2022.10.24.513619v1.full.pdf
https://biorxiv.org/content/10.1101/2022.10.22.513349v1… Université Columbia
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