Je ne vais pas radoter et vous ressasser l’histoire des pyromanes qui jouent les pompiers; vous savez comme moi que la BCE est la cause ultime des risques qu’elle prétend dénoncer.
C’est la BCE qui a encouragé l’endettement pendant 13 ans, qui a rendu le crédit surabondant , gratuit et l’a déconnecté de la solvabilité.
C’est la BCE qui a permis aux gouvernements tous les laxismes et les a exonéré de toute bonne gestion.
C’est la BCE qui a enfoncé les liquidités dans la gorge des agents économiques par ses QE et autres facilités spéciales.
C’est la BCE qui a encouragé et récompensé le laxisme, la spéculation, voire les escroqueries de la Finance.
La BCE a pourri le système en profondeur, elle l’a fragilisé; et la pseudo résilience ne repose que sur sa capacité à pouvoir continuer sa politique monétaire laxiste, souple, faussement régulatrice.
La BCE c’est le chien crevé au fil de l’eau qui profite à la fois de la crédulité des agents économiques, de la stupidité des ménages, et des dérives extérieures comme celles du Japon qui continue de financner nos dettes avec de l’argent imprimé.
Ici la BCE expose la situation assez objectivement. mais on peut être obejctif et ne pas dire la vérité, il suffit pour cela de découper la réalité en tranches de façon à la rendre inintelligible. Et c’est ce qu’elle fait allègrement en découpant le réel en rondelles afin de séparer les causes des effets et de paralyser l’intelligence.
Tout est montré, mais rien n’est articulé de façon organique!
C’est la Com moderne, celle des institutions: elles ne mentent pas mais elles empêchent la vérité de se révéler.
En fait la banque centrale ne cherche pas être utile ou à éclairer le futur conformement à la doctrine de l’économie de marché, non elle cherche à se dédouaner par avance: dans le style nous vous l’avions bien dit! Et sous entendu si cela tourne mal ce sera de votre faute!
Un mot encore.
La BCE insiste sur le risque bancaire et c’est lui qu’elle développe abondamment; c’est un truc d’illusionniste qui consiste à faire regarder… là ou il ne se passe rien et à detourner le regard de là ou il se passe quelque chose.
Là aussi elle ment, elle dissimule l’essentiel car le risque majeur n’est pas le risque bancaire avec sa poudre aux yeux des fonds propres et des provisions et autres conneries, non le risque majeur c’est le risque non bancaire !
On a mis le crédit, les dettes souveraines et corporates sur les marchés et si ces dettes venaient à être valorisées a leur vrai prix non seuelment les marchés perdraient 50% de leur hauteur , mais ils précipiteraient les banques et les assurances dans l’insolvabilité.
Si la mer se retirait des marchés alors on verrait qui se baigne nu et toutes institutions, je dis bien toutes, sont nues ou au trois quart nues.
Imaginez que les dettes de l’Italie soient mises à leur vrai prix, que les dettes de la France soient a leur vrai prix, imaginez que les Japonais cessent d’être les crétins mondiaux et cessent d’acheter les dettes européennes en utilisant le carry, le levier en leverageant les yens que crée la BOJ!
Imaginez , imaginez ce que serait le champ de bataille des bourses euros si les actifs financies venaient à refleter la formidable dévalorisation de nos économies qui est en cours? Imaginez, imaginez si toutes les EDF étaient révééles!
Voila le vrai risque du système dans le monde fianciarisé. Dans le monde ou on a mis le crédit sur les marchés, dans le monde ou tout ne tient que par l’effet de levier, dans le monde ou tout ne tient que par le dollar hors Etats-Unis et le bon vouloir de la Fed qui tient toute finance privée et gouvernemlentale par la barbichette pour ne pas etre plus vulgaire.
« Les vulnérabilités et les risques persistants dans le secteur financier non bancaire nécessitent une attention particulière de la part des superviseurs concernés. Des progrès urgents sur les cadres réglementaires sont nécessaires pour renforcer la résilience du secteur, en particulier pour remédier aux asymétries de liquidité et à l’effet de levier, conclut l’Institution.«
Vous remarquerez le caractère abscons des propos de la BCE; en particulier cette partie:
« en particulier pour remédier aux asymétries de liquidité et à l’effet de levier »
Ah les braves gens!
Lisez.
La Banque centrale européenne met donc à nouveau en garde, nous dit la presse.
Les risques pour la stabilité financière dans la zone euro ont augmenté dans un contexte de flambée des prix de l’énergie, d’inflation élevée et de faible croissance économique, selon la ‘Revue de stabilité financière’ de novembre publiée aujourd’hui par la BCE.
Dans le même temps, les conditions financières se sont resserrées, les banques centrales agissant pour contenir l’inflation.
« Les individus et les entreprises ressentent déjà l’impact de la hausse de l’inflation et du ralentissement de l’activité économique », déclare le vice-président de la BCE, Luis de Guindos.
« Notre évaluation est que les risques pour la stabilité financière ont augmenté, tandis qu’une récession technique dans la zone euro est devenue plus probable ».
Ces développements récents accroissent la vulnérabilité des ménages, des entreprises et des gouvernements qui détiennent davantage de dettes.
Ils aggravent également les tensions sur les marchés financiers et mettent à l’épreuve la résilience des fonds d’investissement.
De plus, toutes ces vulnérabilités pourraient se déployer simultanément, se renforçant potentiellement les unes les autres.
Les défis du secteur des entreprises se sont accrus dans un contexte de hausse des coûts de l’énergie et d’autres intrants, les bénéfices devant diminuer à mesure que les coûts de financement augmentent. Si les perspectives se détériorent davantage, une augmentation de la fréquence des défaillances d’entreprises ne peut être exclue, en particulier parmi les entreprises énergivores.
L’inflation, ainsi que la flambée des factures de gaz et d’électricité, frappent également les ménages, diminuant leur pouvoir d’achat et réduisant potentiellement leur capacité à rembourser leurs emprunts.
Les ménages à faible revenu qui consacrent généralement une plus grande part de leur revenu à l’énergie et à l’alimentation sont particulièrement touchés. Alors que les entreprises et les ménages ont de plus en plus de mal à assurer le service de leurs dettes, les banques pourraient faire face à des pertes de crédit plus importantes à moyen terme.
Bien que le secteur bancaire ait récemment connu un redressement de sa rentabilité grâce à la hausse des taux d’intérêt, il y a des signes naissants de détérioration de la qualité des actifs, qui pourraient nécessiter des provisions plus importantes, détaille la BCE.
Dans l’ensemble, le système bancaire de la zone euro est bien placé pour faire face à de nombreux risques, en partie grâce aux réformes des politiques réglementaires et prudentielles de la dernière décennie. Compte tenu de la détérioration des perspectives économiques et financières, des politiques macro-prudentielles ciblées telles que des coussins de fonds propres peuvent contribuer à renforcer encore la résilience du système financier.
Les vulnérabilités et les risques persistants dans le secteur financier non bancaire nécessitent une attention particulière de la part des superviseurs concernés. Des progrès urgents sur les cadres réglementaires sont nécessaires pour renforcer la résilience du secteur, en particulier pour remédier aux asymétries de liquidité et à l’effet de levier, conclut l’Institution.
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