Comment lutter contre le complotiste non-vacciné ? La secrétaire d’État Sonia Backès annonce que le gouvernement va organiser des « Assises des dérives sectaires et du complotisme ». Le mélange des genres entre secte et complot fera bien l’affaire, amalgamer les raëliens, les terroristes et ceux qui sont contre la vaccination covid obligatoire ou contestent les études sur la transmission du virus grâce au vaccin, cela permet de faire taire toute contestation.
Les propos de Sonia Backès — dont la mère est devenue scientologue — sont extrêmement inquiétants et risquent de plonger la société française dans la méfiance. Chacun pourra dénoncer son voisin pour tel ou tel propos. « Je crois que d’abord il y a l’idée du signalement. Les enfants, les mineurs, il faut que l’on arrive à les sortir, il y a besoin d’avoir un signalement… », a déclaré la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté.
Pour le docteur en sciences économiques, Rachid Achachi, nous allons droit « Vers la psychiatrisation de l’esprit critique et de la pensée dissidente… »
Le gouvernement semble déterminé à se donner des moyens supplémentaires pour incarner cette dérive sectaire qu’il dénonce. « Ce que l’on va faire concrètement, ce sont des assises sur les dérives sectaires et du complotisme. L’idée c’est de mettre un plan d’action concret afin de savoir ce que l’on doit faire, si on voit son collègue de travail, son voisin touché par ça. A qui on doit le signaler ? Comment on doit agir vis à vis de lui ou de l’État ? Est-ce qu’il faut faire un numéro Vert ? Est-ce qu’il faut faire évoluer la loi ? L’idée c’est de prendre à bras le corps ce sujet. »
La secrétaire d’État Sonia Backès ne mâche pas ces mots concernant les complotistes qu’elle identifie aux membres des sectes : « Nous allons faire changer de dimension la réponse apportée par l’État à ces charlatans qui, depuis trop longtemps, abusent de la faiblesse de certains de nos concitoyens. »
En 2021, 70 % des saisines reçues par la Miviludes (Mission interministérielle chargée de lutter contre les risques de dérive sectaire) concernaient la santé. La période de la crise sanitaire a été marquée par un rejet croissant de la médecine conventionnelle. La Miviludes donne une définition de la dérive sectaire qui rappelle aux Français une mauvaise période : « Elle se caractérise par la mise en œuvre, par un groupe organisé ou par un individu isolé, quelle que soit sa nature ou son activité, de pressions ou de techniques ayant pour but de créer, de maintenir ou d’exploiter chez une personne un état de sujétion psychologique ou physique, la privant d’une partie de son libre arbitre, avec des conséquences dommageables pour cette personne, son entourage ou pour la société. »
Cela correspond exactement à la manipulation mentale par les médias et le ministère de la Santé lors de la période covid avec, en plus, les restrictions, la menace de perdre son travail en cas de refus de la vaccination et la relégation des non-vaccinés à une catégorie de sous-citoyens ne pouvant jouir des mêmes droits que les vaccinés…
Quand le gouvernement dit vouloir s’attaquer à ses propres citoyens qu’elle considère comme complotistes puisqu’ils ne ne pensent pas comme la secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, nous ne sommes pas face à une secte mais face à une dictature qui ne dit pas son nom. Sonia Backès met en place les mêmes méthodes que celles de sa mère qui est dans la secte de la scientologie.
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