Le géant du transport maritime met en garde contre "des nuages ​​​​sombres à l'horizon"

Le groupe maritime danois Maersk a mis en garde cette semaine contre le ralentissement de la demande de transport et de logistique et a déclaré qu'il avait réduit ses prévisions de demande de conteneurs pour cette année.

"Il est clair que les taux de fret ont culminé et ont commencé à se normaliser au cours du trimestre, en raison à la fois de la baisse de la demande et de l'atténuation de la congestion de la chaîne d'approvisionnement", a déclaré le PDG de Maersk, Soeren Skou, dans un communiqué.

La plus grande compagnie maritime du monde, qui est souvent considérée comme un baromètre du commerce mondial, s'attend désormais à ce que la demande de conteneurs se contracte entre 2% et 4% en 2022, en baisse par rapport à sa précédente projection de +1% à -1%.

"Avec la guerre en Ukraine, une crise énergétique en Europe, une inflation élevée et une récession mondiale imminente, il y a beaucoup de nuages ​​​​sombres à l'horizon", a averti Skou. « Cela pèse sur le pouvoir d'achat des consommateurs, ce qui a un impact sur la demande mondiale de transport et de logistique. Alors que nous nous attendons à ce qu'un ralentissement de l'économie mondiale conduise à un marché plus faible dans l'océan, nous continuerons à rechercher les opportunités de croissance au sein de notre activité Logistique », a-t-il ajouté.

Les tarifs de fret ont grimpé en ligne avec la demande accrue des consommateurs pendant la pandémie, ce qui a entraîné des ports encombrés et des retards. Bien que les tarifs aient baissé depuis, il coûte toujours plus cher d'expédier un conteneur qu'avant la pandémie.

Maersk prévoit que son taux de contrat moyen sera toujours plus élevé cette année qu'en 2021, bien qu'il s'attende maintenant à ce que le chiffre soit inférieur de 200 $ par conteneur à ses prévisions d'août.

Mercredi, la société a annoncé un bénéfice avant impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) de 10,9 milliards de dollars pour le trimestre, supérieur à la projection consensuelle des analystes de 9,8 milliards de dollars et en hausse d'environ 60 % par rapport à la même période il y a un an.

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