Le surréel
Pendant un bref instant, nous avons cru que les Monty Python avaient fait leur retour, avec Boris Johnson et Liz Truss. Surréaliste à cause des deux personnages, le premier qui est rentré précipitamment des Caraïbes en rêvant d’un retour victorieux, la seconde qui semble être responsable des attaques terroristes contre les pipelines Nordstream (d’après le téléphone portable de Truss) et le pont de Crimée sur le détroit de Kerch.
Rien de surprenant à cela, puisqu’elle représente le même Establishment britannique impitoyable qui a perpétré le meurtre de Litvinenko (sous la direction de « l’homme blanc qui parle avec une langue fourchue » Bliar [liar – mensonge pour Tony Blair, NdA]) et les meurtres ratés de Skripal (sous la direction du fils du millionnaire esclavagiste Cameron), en essayant maladroitement de faire porter le chapeau à la Russie. Seuls des zombies croiraient que la Russie est responsable de l’une ou l’autre de ces mésaventures. La Russie n’est peut-être pas peuplée que de génies, mais, contrairement au MI6, elle n’est pas non plus peuplée que de crétins.Nous avons ensuite appris que le dernier épisode du Great British Comedy Show était terminé – mais seulement jusqu’au prochain – avec la très incompétente Truss poignardée dans le dos et renvoyée par les siens. Mais le surréalisme n’était pas terminé pour autant : Un hindou multimillionnaire a pris la tête du gouvernement britannique et a déjà fait allusion à l’annulation de l’intention de Truss d’augmenter de 50% le budget « défense » du Royaume-Uni en faillite, d’ici 2030. Ce même banquier hindou est maintenant responsable de la nomination de tous les évêques de l’Église d’Angleterre, gérée par l’État ! Oui, c’est encore les Monty Python. Le plus important, cependant, est que les doigts fous de Truss ont été retirés du bouton nucléaire. Peut-être que ses maîtres américains l’ont ordonné.
Quant à « Richy » Sunak, ses chargés de relations publiques le présentent comme un autre gentil Obama brun 1. (Rappelez-vous – celui qui a refusé de fermer Guantanamo Bay et assassiné des gens par drone, ce pour quoi la CIA l’a gentiment financé et lui a ensuite décerné l’un de ses prix Nobel de la paix). Mais déjà, sous la surveillance de Sunak, les services secrets britanniques, pas si secrets, ont coordonné une attaque pathétique par drone contre la flotte russe de la mer Noire. Bien sûr, tout comme James Bond, qui a simplement fait le sale boulot des États-Unis pour eux, tout cela a d’abord été approuvé à Washington. Avec un peu de chance, des amis en Inde pourraient dire à Sunak de commencer à se comporter comme un Indien moralement droit, et non comme un pygmée moral britannique. Espérons-le.
Cependant, le surréalisme s’est poursuivi lorsque, le 23 octobre, le ministre russe de la défense a téléphoné à ses homologues américain, britannique, français et turc au sujet de la découverte par la Russie d’un complot de Kiev/MI6 visant à utiliser une bombe « sale » et à en faire porter la responsabilité à la Russie. En dévoilant ce complot, Sergei Shoigu a alerté l’establishment américain sur l’extrémisme de l’élite de Kiev, désormais désespérée (et de ses agents britanniques du MI6). Les États-Unis ont remis les fous de Kiev à leur place, car, après tout, ce sont eux qui tirent les ficelles, et les marionnettes ne sont pas autorisées à faire quoi que ce soit sans leur permission expresse. Les États-Unis ont dûment déclaré qu’ils n’avaient vu aucune preuve que la Russie avait l’intention d’utiliser des armes nucléaires et le président Poutine a déclaré que la Russie ne prévoyait pas d’utiliser des armes nucléaires. La panique et l’hystérie des médias occidentaux et autres n’étaient pas fondées, bien que les médias de masse n’aient pas rapporté l’aveu américain. La panique et l’hystérie font vendre.
La troisième cause de panique surréaliste était la nouvelle selon laquelle des unités d’une division aéroportée américaine avaient été déployées en Roumanie. En fait, il ne s’agissait que d’un déploiement partiel, d’une rotation préparée des mois auparavant, et non d’une menace américaine de prendre Odessa à l’aide de troupes parachutistes. L’idée que les États-Unis souhaitent voir leurs propres troupes se faire massacrer en Ukraine est également surréaliste. Même eux ne veulent pas déclencher la troisième guerre mondiale contre une puissance nucléaire, pour le bien de Monsanto, Cargill et Hunter Biden. Oublie ça, Gonzalo, les USA sont des lâches. Ils ne vont pas mourir pour un morceau d’Europe de l’Est. C’est pour cela qu’ils paient la chair à canon et les mercenaires de Kiev. Mourir en leur nom, « pour une poignée de dollars ».
La réalité
Revenons maintenant à la réalité. Les 87,5% du monde, qui soutiennent la campagne russe de libération de l’Ukraine, ou qui restent neutres à son égard, témoignent de l’isolement croissant de l’Occident nazi. Et il est désormais clair que « l’Occident » n’est en fait que les États-Unis, tout comme l’OTAN n’est que les États-Unis, la méchante sorcière de l’Occident. Le reste n’est que camouflage, un mirage. En Italie, en Allemagne, en France, en Moldavie, dans les Pays tchèques, en Roumanie (l’ancien ministre de la défense), en Bulgarie, en Serbie, même au Royaume-Uni, des voix dissidentes s’élèvent. Pour l’amour de Dieu, négociez avec la Russie ! L’Ukraine est leur affaire, pas la nôtre, ils sont tous fondamentalement des Russes de toute façon. Nous voulons du gaz et de la nourriture ! Qui se soucie des marionnettes nazies de Kiev ? De plus en plus, tous les gouvernements européens, à l’exception du gouvernement hongrois, sont considérés comme ce qu’ils sont : de simples élites fantoches des États-Unis, qui ne représentent pas leurs peuples. Europe communautaire ou non, il n’y a aucune différence, à l’exception de la Hongrie, qui est le seul pays à avoir, dans tous les sens du terme, un gouvernement populaire. Si les prix Nobel étaient attribués de manière apolitique, Victor Orban aurait sûrement déjà dû en gagner un.
Ici, les Français hypocondriaques deviennent fous parce que la Chine les sanctionne en les privant de paracétamol. Peut-être que 20% des Européens de l’Ouest ont maintenant compris que toute l’affaire ukrainienne est un coup monté, organisé par les États-Unis, avec leur caniche britannique jappant à leurs pieds. Comme l’Irak, comme l’Afghanistan. Toujours le même, toujours le même. Le caniche est plus papiste que le pape. Au cours des deux derniers mois, il est remarquable que la plupart des drapeaux ukrainiens aient été retirés en Europe. Il est rare d’en voir un maintenant. La classe ouvrière n’a jamais été intéressée, elle a toujours su que c’était juste une autre opération de l’industrie de l’armement, mais maintenant, même la classe moyenne conformiste retire ses drapeaux ukrainiens. Le mirage est terminé. Cette guerre infernale doit prendre fin.
De plus en plus de personnes en Europe commencent à penser que le président Poutine a peut-être raison. Nous avons effectivement besoin d’une maison économique commune, de Reykjavik/Dublin/Lisbonne à Vladivostok. Cette maison ne serait pas dirigée par les États-Unis comme l’UE. L’UE n’est que le bras politique et économique des États-Unis en Europe, tout comme l’OTAN est son bras militaire. Les USE (United States of Europe) ont été utilisés. C’est terminé. Tout ce dont nous avons besoin maintenant, c’est que l’Europe retrouve son indépendance après l’invasion et l’occupation américaines des années 1940. Il y aura alors une nouvelle UE, Union eurasienne, ou CE, Confédération eurasienne. Elle sera gouvernée non pas par des eurocrates non élus, mais par les gouvernements élus des pays souverains de l’Eurasie multipolaire qui coopéreront ensemble.
L’attaque terroriste sur le pont de Kerch/Crimée a provoqué des tirs de missiles russes sur le réseau énergétique ukrainien, mettant hors service au moins 40 % de celui-ci, et certains pour une très longue période. Ces frappes ont lieu tous les jours. Aujourd’hui, 80% de Kiev est privé d’eau. Beaucoup de gens n’ont pas de lumière et pas de chauffage et dehors, la nuit, il fait -2. Attendez qu’il fasse -2 dans la journée. Ne frappe pas l’ours, Zelensky.
Le 20 octobre, nous avons eu une indication de ce qui allait se passer une fois que la mobilisation partielle de 300.000 soldats russes serait terminée, comme c’est le cas maintenant. A Kherson, près de laquelle d’importantes forces ukrainiennes semblent être massées, le gouverneur Kirill Stremousov a déclaré que : « Après avoir vaincu les attaques prévues du régime de Kiev sur Kherson, nous prévoyons de lancer une contre-offensive vers Nikolaev, Odessa et Dnepropetrovsk ».
https://news.mail.ru/incident/53550333
Et le 30 octobre, le même homme a déclaré qu’ils s’attendaient à une attaque massive de Kiev sur Kherson par 40.000 à 60.000 soldats, dont un tiers de mercenaires. On dit que la rémunération des mercenaires est de 4.000 dollars par semaine. Mais à quoi cet argent sert-il quand vous êtes mort ?
https://news.mail.ru/politics/53680125
De nombreuses attaques mineures des troupes de Kiev vers Kherson ont été défaites en octobre. La capacité offensive de Kiev est constamment dégradée par l’attrition. Certains disent que depuis février, 60.000 soldats de Kiev sont morts. D’autres avancent le chiffre effrayant de 400.000, mais cela pourrait bien signifier 400.000 morts, gravement blessés ou capturés. Certains disent que 1.000 soldats de Kiev sont mis hors de combat chaque jour. Aujourd’hui, 82.000 réservistes russes ont déjà été déployés dans le Donbass, afin de libérer les troupes de la ligne de front.
Si j’étais un dirigeant occidental, je me demanderais comment je peux me sortir de ce pétrin sans perdre la face. Je pourrais peut-être dire : « La Russie n’a pas osé agir contre un pays de l’OTAN. L’OTAN a tenu bon face à l’agression russe. C’est une nouvelle grande victoire pour nous ». Après m’être enfui et avoir présenté le Dunkerque occidental en Ukraine comme une victoire, je m’assiérais ensuite et supprimerais tranquillement toutes les sanctions. Après tout, il y a presque exactement soixante ans, les États-Unis sous pression ont retiré tous leurs missiles de la frontière soviéto-turque, afin d’obtenir de l’URSS qu’elle retire tous ses missiles des côtes de Cuba, et tout le monde sait que c’était également une grande victoire américaine. Il n’y a qu’une seule façon de traiter avec les brutes : Leur tenir tête. Et alors vous verrez que toutes les brutes sont des lâches et qu’elles peuvent s’enfuir très vite, comme en Afghanistan.
Le Méta-Réel
Selon des paroles attribuées au président Poutine :
Devant Dieu, j’ai juré de faire tout ce que je pouvais pour le salut de la Russie. Il se trouve que le monde doit être sauvé, car les démons qui ont pris le contrôle de l’Occident tentent de détruire tout ce qui est spirituel sur la planète. Je crois que je vais réussir parce que j’ai la puissance et le soutien du Seigneur et c’est tout ce dont j’ai besoin.
Les prophéties chrétiennes orthodoxes sont très nombreuses et unanimes, comme celles, très connues et assez récentes, de saint Laurence de Tchernigov, de saint Kuksha d’Odessa, de l’ancien Zosima de Donetsk, de l’ancien Nikolaï (Guryanov) et aussi de l’ancien Jonas (Ignatenko) d’Odessa (+ 2012). Ce dernier, qui a déclaré qu’Odessa sera libérée en dernier, a dit : « Après le président Poutine, il y aura un tsar et il y aura la paix pour un temps ».
En écoutant une fois de plus le discours de Vladimir Poutine sur le changement planétaire à Valdai, je suis prêt à le croire. Écoutez attentivement. C’est un génie. Le président Poutine a fait preuve de tolérance envers tous, alors que tant de carriéristes qui figurent dans l’élite de l’Église orthodoxe russe, ignorant le clergé et le peuple, font preuve d’une intolérance pharisaïque. Malheureusement, les échelons supérieurs de l’Église orthodoxe russe sont toujours remplis de personnes corrompues par l’argent occidental introduit en Russie dans les années 1990. Comme le dit le proverbe russe : « Un poisson pourrit par la tête ». Mais je suis assez confiant quant au corps du poisson. Et d’ailleurs, les mêmes prophètes disent que le nouveau tsar nettoiera alors l’Église de ses évêques carriéristes corrompus et sans scrupules. Il est temps.
Novembre est le mois où il fait froid, où la boue gèle, où les chars et les transports peuvent avancer et où les feuilles disparaissent des arbres, ce qui signifie qu’il n’y a plus de couverture pour les nazis. Quant à l’Europe de l’Ouest, après un mois d’octobre incroyablement chaud, avec à peine besoin de chauffage, novembre apportera définitivement du froid. Quelque chose se prépare. La grande bataille ?
Batiushka
Traduit par Hervé, relu par Wayan, pour le Saker Francophone
Notes
- Souvenez-vous de la remarque si subtile de Berlusconi lorsqu’il a vu Obama pour la première fois : « Joli bronzage que vous avez là »
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