Des politiciens allemands veulent empêcher Elon Musk de rétablir la liberté d’expression sur Twitter

Nous avons discuté de la façon dont Hillary Clinton et d’autres dirigeants démocrates sont passés de la censure privée à la bonne vieille censure d’État. Ils ont demandé à leurs homologues anglais, français et allemands d’empêcher le rétablissement des protections de la liberté d’expression par des lois de censure – des lois qui seraient inconstitutionnelles aux États-Unis.

Les Britanniques ont déjà répondu à ces appels pressants ainsi que la Première ministre néo-zélandaise Jacinda Ardern qui a récemment répété cet appel à la censure mondiale aux Nations unies sous les applaudissements des diplomates et des médias.

Aujourd’hui, la gauche allemande a réagi, le parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) au pouvoir appelant à la censure avant que, pour reprendre les mots de Mme Clinton, « il ne soit trop tard » et que la liberté d’expression ne soit conservée sur Twitter.

Selon un rapport du journal économique Handelsblatt, les membres du SPD craignent que Twitter n’autorise désormais trop de liberté d’expression et ne réduise le système de censure massive de Twitter. Le député Jens Zimmermann a déclaré

« L’Office fédéral de la justice doit donc prendre Twitter sous une surveillance plus stricte et agir rapidement et de manière décisive en cas de violations. » Les Allemands menacent non seulement l’entreprise mais Musk lui-même s’il ne censure pas les points de vue : Si Twitter ne répond pas aux exigences, des sanctions sont prévues non seulement contre l’entreprise, mais aussi contre les dirigeants responsables. »

Clinton et d’autres dirigeants démocrates chantent en chœur la censure. L’Allemagne est depuis longtemps l’un des pays les plus hostiles à la liberté d’expression en Occident.

L’Allemagne a prouvé qu’il était illusoire de faire changer les esprits par des menaces de poursuites. Si j’éprouve certainement de la sympathie pour les Allemands qui cherchent à mettre fin au fléau du fascisme, je critique depuis longtemps les lois allemandes qui interdisent certains symboles et certaines phrases. Je considère qu’il s’agit non seulement d’une violation de la liberté d’expression, mais aussi d’un effort futile pour éradiquer l’extrémisme en interdisant certains symboles. Au contraire, les extrémistes se sont ralliés à une culture clandestine et ont adopté des symboles qui ressemblent beaucoup à ceux interdits par le gouvernement. Je ne vois pas en quoi le fait d’arrêter un homme pour une sonnerie de téléphone hitlérienne constitue un niveau de dissuasion significatif, même si l’on ignore les implications de la liberté d’expression.

Nous avons discuté de la façon dont l’Allemagne étend sa criminalisation de la parole à l’Internet. L’Allemagne a imposé un régime juridique permettant d’infliger aux réseaux sociaux tels que Facebook des amendes allant jusqu’à 500 000 euros (522.000 dollars) pour chaque jour où la plateforme laisse une « fake news » en ligne sans la supprimer. YouTube a été condamné à une amende par le pays pour avoir forcé l’entreprise à supprimer des vues que le gouvernement considère comme de la désinformation relative au covid.

Rien de tout cela n’a fait reculer les rangs des fascistes et des haineux. Les néonazis organisent de grands rassemblements en adoptant de nouveaux symboles et des mots codés, tandis que l’Allemagne a arrêté un homme dans un train parce que son portable avait une sonnerie hitlérienne.

L’impact de ces lois a été mis en évidence dans un récent sondage réalisé auprès de citoyens allemands. Seuls 18% des Allemands se sentent libres d’exprimer leurs opinions en public. 59% des Allemands ne se sentent même pas libres de s’exprimer en privé entre amis. Et seuls 17 % se sentent libres de s’exprimer sur l’internet.

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