19 novembre 2022

Covid : situation mondiale et variants

ÉVOLUTION MONDIALE

Où en est-on de l’épidémie ? Il semble que ce que nous avons écrit ici, il y a 18 mois, se vérifie : ce genre d’épidémie s’arrête naturellement en deux-trois ans. Dans trois mois, nous arriverons chez nous aux 3 ans, et nous venons de passer bientôt un an avec peu de soucis, vivant librement sans précautions, et cela va de mieux en mieux.

Cela se vérifie par les chiffres. Voici la courbe des décès dans le monde :

Ces dix-huit derniers mois, la mortalité aura été divisée par 10. Il y a juste la vague Omicron qui dépasse la courbe d’évolution, non en raison de sa virulence, mais en raison de sa contagiosité : beaucoup plus de cas, 3 à 4 fois plus, donc plus de décès, mais pas 3 ou 4 fois plus.

Cette tendance ne se voit pas sur la courbe du nombre de cas dans le monde, qui montre un nombre de cas peu ou prou identique pour chaque vague, excepté Omicron.

Nous verrons dans les 3 à 6 mois si le scénario le plus favorable se vérifie.

Voilà pour la version optimiste.

On peut avoir une autre lecture : OK pour la virulence qui s’atténue, mais pour les cas, il n’y a pas cette tendance, et pour les décès, rien ne garantit que l’on ne puisse pas avoir d’autres vagues venant contredire cet optimisme.

C’est vrai, et il y a peut-être une explication : cet optimisme est basé sur l’évolution de toutes les épidémies depuis plusieurs siècles, toutes ont évolué ainsi, même les plus mortelles, comme la grippe « espagnole » ainsi que le montre ce tableau.

Est-ce que, pour l’épidémie actuelle, cela n’est pas en train de traîner un peu plus, et pourquoi ? J’y vois une explication.

Toutes les épidémies ont cédé naturellement, sans intervention humaine, il n’y avait aucun traitement. Ici, pour la première fois, l’évolution n’est pas naturelle, avec des interventions humaines. Est-ce que les modifications et/ou perturbations de l’immunité, les stimulations du virus créant possiblement des mutations pourraient changer les choses ? Est-ce que des mesures de confinement excessives comme la recherche du zéro covid en Chine, ne vont pas freiner l’évolution vers une immunité collective naturelle, à l’origine de l’éradication de toutes les autres épidémies ? Ce sont des questions que l’on peut se poser si une épidémie traîne.

LES VARIANTS

Il semble que les nouveaux variants se suivent à un rythme de plus en plus soutenu, on nous annonce de nouvelles vagues, donc « tous aux vaccins pour vous protéger ».

Jusqu’à maintenant, nous avions 2 variants dominants par an, depuis douze mois nous n’avons plus qu’un essaim de sous-variants étroitement liés, dérivant tous de la souche omicron. Dans nombre de pays, on retrouve 5 ou 6 de ces variants en même temps, sans dominant, ou qui alternent.

Il y a 2 mois, dans ce billet, j’avais évoqué un précédent variant, le BA.2.75, avec lequel on a cherché à nous faire peur. Sceptique, je vous avais dit de ne pas paniquer, et comme prévu, il a bien fait pschitt. À Singapour où il est apparu, Il est en train de disparaître (35%, après avoir atteint 80%), au profit du XBB.

Ensuite on a vu apparaître le XBB, dont je parlais dans le billet du 16 octobre. Cela flambait à Singapour pays d’origine, et je disais qu’il fallait 15 jours de plus pour voir qu’il suivrait le même chemin que le BA.2.75. Nous y sommes, qu’en est-il ?

La vague de XBB est déjà terminée, moins de cas, deux fois moins de décès que BA.2.75.

Ce XBB est en train de régresser, au profit du BA 5 qui remonte.

Voilà maintenant qu’on nous annonce deux nouveaux variants, le BQ.1.1 qui représente déjà plus de 30% des contaminations en France, et se pointe le BN.1 aux Etats Unis (moins de 5% des cas), qui ont aussi le BQ.1.1 et le BQ.1, tous trois fils de BA.5. La mutation R346T du dernier échappe encore plus à l’immunité vaccinale. Selon le CDC, « les boosters bivalents ne ciblent pas le BN.1». Vous imaginez donc ce que l’on peut attendre de ce nouveau vaccin : sans doute pire en ce qui concerne l’inefficacité, mais aussi les inconvénients avec la multiplication des doses. D’ailleurs, face à cela, les autorités dans le monde entier ne semblent pas pressées d’imposer les nouvelles doses. Les soignants sont tous « hors délai », mais on fait comme s’il n’en était rien.

Alors voyons ce que cela a donné dans les pays où ces derniers variants sont apparus le plus tôt. Pour le BQ.1.1, on parle de l’Afrique, au Nigeria en juillet, puis Danemark, Italie et toute l’Europe.

Pour le Nigeria, pas de quoi fouetter un chat.

Le Danemark et l’Italie ont fini leur dernière vague, nettement plus petite, mais quand on regarde les variants responsables sur OWD, pas de traces significatives du BQ.1.1.

Quant au BN.1, apparu aux USA, ce ne sont pas les 5% qui vont donner une orientation sur les courbes. Tout ce que l’on voit, c’est que depuis 6 mois, on a une baisse progressive des cas et des décès, sans aucun signe (actuel) de remontée, tout au plus une courbe plate des cas depuis 1 mois (ne baisse plus). À suivre.

VACCINATIONS

J’ai écrit plus haut, et ici le 14 octobre que le monde semblait vacciner de moins en moins, de manière très significative. En voici la preuve, avec la courbe des doses journalières depuis le début de l’année : 

On note juste un petit sursaut terminé en France, avec l’arrivée du bivalent, sans doute des personnes qui ne peuvent pas dire non comme dans les ehpad. La France vaccine actuellement quand même 4 fois plus que la moyenne monde. Est-ce qu’il y a un lien avec cette autre courbe ?

CORÉE DU SUD

Pour terminer un petit tour en Corée du Sud. Pourquoi ? Parce que dans le dernier billet, j’évoquais ce que nous avions oublié, ce pays a été le premier à officialiser le traitement par hydroxychloroquine. Alors j’ai voulu aller voir le résultat.

Ils ont été tranquilles pendant près de deux ans, jusqu’à novembre 2021, j’ajouterai exemplaires. Et puis boum, ils rejoignent les autres pays, montrant par là aussi que leur phase de calme n’était pas due à des facteurs type climatique ou ethnique.

Alors pourquoi ces deux phases ? Il est probable qu’un certain laboratoire soit passé par là pour convaincre (ou corrompre ?). Comment puis-je dire cela ? En regardant cette courbe de boosters :

Quand on agrandit la courbe, les tout premiers boosters ont démarré mi-octobre, soit 15 jours avant le début de montée des cas. Quand je vous dis que des interventions extérieures peuvent modifier ces vagues ! Il y a un débat à ouvrir, entre immunité collective naturelle, et immunité pharmaceutique, comme le fait cet essai au Nigeria. (traduction excuser le “troupeau” du traducteur automatique !)

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