15 novembre 2022

Agnès Pannier-Runacher déclare de nouveaux conflits d’intérêt

Un décret paru au Journal Officiel ce matin, et largement bâtonné sans aucun esprit critique par le cartel de la presse subventionnée annonce le déport d'Agnès Pannier-Runacher sur plusieurs dossiers. Le cœur de l'affaire tient à Perenco, l'entreprise dont son père est Jean-Michel est l'un des dirigeants, et qui lui a permis de s'enrichir. Mais le décret fait mention de deux autres entreprises qui, curieusement, ne font l'objet d'aucun commentaire. Voilà un "pli" dans l'histoire qui ne manque pas de soulever des questions embarrassantes.

C’est un bien étrange décret que la Première Ministre a contresigné, concernant les attributions d’Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la transition énergétique objet d’une opération de déstabilisation probablement commanditée par George Soros. Rédigé dans ce qui ressemble à de l’urgence, ce décret indique que la ministre se déportera de tous les dossiers concernant Perenco, l’entreprise de son père… mais aussi de deux dossiers supplémentaires qui soulèvent pas mal de questions. 

L’affaire Défense Conseil international

Premier point, Agnès Pannier-Runacher ne pourra plus traiter les dossiers liés à Défense Conseil International, la structure faîtière chargée d’exporter le savoir-faire français en matière de défense et d’armement. Cette précaution tient au recrutement très récent de son compagnon Nicolas Bays dans cette structure opaque. 

Selon la Lettre de l’Expansion de la semaine dernière, Nicolas Bays a en effet quitté début novembre le secrétariat d’Etat aux Anciens Combattants pour intégrer cette structure. On ignore ce qu’en disent les déontologues, mais enfin, on se souvient que Nicolas Bays fut aussi député membre de la Commission de la Défense. On continue à nager dans les petits arrangements entre amis. 

L’étrange déport sur EP2C Energy

Mais le plus étrange tient à l’apparition d’une PME toulousaine, EP2C Energy, dont personne n’avait jamais entendu parler. Cette entreprise travaille dans le secteur de l’énergie : elle fournit des services techniques pour les acteurs du gaz et du pétrole. 

On voit bien les liens fonctionnels entre cette structure et Perenco. On peine à voir les liens capitalistiques entre la ministre et ce petit bijou qui a réalisé une levée de fonds discrète au début de l’année 2022, pour un montant de 10 millions €.

Est-ce à travers cette opération capitalistique qu’Agnès Pannier-Runacher a tissé des liens d’intérêt avec la PME ? Pour l’instant, la ministre n’a pas communiqué sur ce sujet qui a échappé aux radars de George Soros. 

Dans tous les cas, le décret soulève des questions sur… les silences qu’il comporte. Et il serait intéressant qu’Agnès Pannier-Runacher les brise.  

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