Dans les eaux agitées du golfe de Gascogne, la silhouette du sous-marin russe n’est pas passée inaperçue. Mais que faisait-il au large de la Bretagne en cette fin de mois de septembre ? La marine nationale l’ignore.
Pour les forces françaises, l’essentiel était ailleurs. Dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, la Marine explique comment sa frégate multimissions Normandie, basée à Brest (Finistère) a suivi le sous-marin russe.
Alors que les combats font rage en Ukraine, le passage d’un sous-marin des forces russes au large des côtes françaises a été pris très au sérieux.
Dans sa vidéo, la Marine fait surtout la promotion de sa frégate, expliquant « disposer de capteurs extrêmement performants » avec ses sonars et son hélicoptère Caïman. Le navire serait ainsi capable de suivre le sous-marin russe même si celui-ci était amené à plonger dans le golfe de Gascogne. « Nous nous devons de contrôler les activités militaires qui s’y déroulent », explique le capitaine de frégate Thomas Vuong.
L’escorte du sous-marin a été réalisée en accord avec les forces alliées. Un patrouilleur espagnol a suivi le sous-marin quand il évoluait au large de la péninsule ibérique. Et les forces britanniques ont pris le relais de la France quand le sous-marin a dépassé le Finistère. Pourquoi le sous-marin était-il présent dans la zone ? D’après le préfet maritime de l’Atlantique interrogé par Le Télégramme, le transit des sous-marins par cette zone « n’est pas rare ». Ce qui est plus beaucoup plus rare, c’est de les observer en surface.
Et comment se fait-il que nos super-frégates ou celles d'autres pays européens ne l'ont pas repéré avant ? Un autre sous-marin s'est montré en Méditerranée et encore un autre dans l'Adriatique... Font-ils du tourisme ?
Ces sous-marins sont positionnés autour de l'Europe...
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