Une nouvelle crise du COVID (une énième vague justifiant une nouvelle mise sous contrainte de la population) se prépare activement. La propagande a commencé pour angoisser les gens ordinaires et pour les pousser à recevoir des vaccins en tout sens. Une raison économique préside à ce regain de terreur : il faut honorer les contrats passés avec les firmes pharmaceutiques pour approvisionner l'Union en vaccins.
Sans surprise, les agences de presse commencent à propager la rumeur selon laquelle le COVID reprendrait en Europe, alors que la campagne de vaccination bat de l’aile. L’agence Reuters s’est ainsi fendue d’un article qui préfigure parfaitement le raisonnement conditionné auquel nous sommes désormais habitués : il faut imposer le vaccin pour préparer la prochaine vague.
In the week ended Oct 4, COVID-19 hospital admissions with symptoms jumped nearly 32% in Italy, while intensive care admissions rose about 21%, compared to the week before, according to data compiled by independent scientific foundation Gimbe.
(Au cours de la semaine terminée le 4 octobre, les admissions à l’hôpital COVID-19 avec symptômes ont bondi de près de 32 % en Italie, tandis que les admissions en soins intensifs ont augmenté d’environ 21 %, par rapport à la semaine précédente, selon les données compilées par la fondation scientifique indépendante Gimbe.)
Au passage, on appréciera l’affirmation selon laquelle la fondation Gimbè serait indépendante… puisque ladite association ne cache pas ses liens avec l’industrie pharmaceutique. Mais là encore, ce genre de détail n’embarrasse plus guère la presse officielle.
Des vaccins à écouler
La raison pour laquelle la machine à propagande commence à se mettre en branle tient au schéma que nous publions en tête d’article. L’Union européenne a vacciné 300 millions d’adultes, à la louche, soit un petit milliard de doses consommées…
Le problème est qu’elle en a acheté près, et qu’elle a posé une option sur le quintuple !
Faute de statistiques claires (à notre connaissance en tout cas), il est impossible de savoir avec précision combien de doses sont en stock. Mais il est sûr que l’Union a massivement acheté des vaccins qu’elle ne peut complètement gaspiller aujourd’hui.
Les étranges achats d’Ursula von der Leyen
Sur le fond, les raisons pour lesquelles Ursula von der Leyen a acheté dix plus de doses de vaccins qu’il n’y a d’habitants dans l’Union, pour la seule période courant jusqu’à 2023, soulève d’évidentes questions de probité.
Nous avons listé hier les erreurs graves commises par Ursula von der Leyen dans sa stratégie d’acquisition de vaccins. L’une des principales consiste à avoir négocié directement, sans l’équipe officielle de négociation, un achat de 2,4 milliards de doses Pfizer, soit de quoi injecter 8 doses à chaque adulte européen d’ici à la fin 2023.
Cette étrange commande devrait justifier bien des angoisses mises dans la tête des Européens sur une nouvelle vague dont les thuriféraires du pouvoir n’hésiteront pas à outrancièrement dramatiser les effets.
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